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à vrai dire, je laisse parler mon impression...
il me parait bien que le bac soit comme une obligation stressante , mortifère, suintante, passéiste au possible, une manifestation pseudo égalitaire, une inutilité quant à l'acquisition des connaissances, qui biaise vraisemblablement ce que l'on entend par "connaissances" justement , au sens où l'épreuve (!!) dispense de réellement assuré une effective indépendance des élèves , une indépendance dans l'acquisition même, au profit d'une mémoire de répétiteur , qui donc, si l'on en suit l'esprit, symboliserait au plus haut point la compréhension dans l'esprit de la vieille république éducatrice ... voila ; le bac c'est la connaissance censée exemplaire ....
résultat ; ceux qui sont nés dans les milieux favorisés culturellement , dépassent la répétition, (et sont donc par leur éducation , assez indépendants), tandis que les autres butent sur l'épreuve parce que si radicalement abstraite , le traitement réclamé de l'information , est radicalement absurde et incompréhensible.
Je pense qu'un examen final est necessaire . Peut etre faudrait t'il elaborer quelque chose qui prend en compte les notes durant l'année En tout cas je comprend l'etonnement de certains eleves de terminal qui sont jugé sur une matiere ( philosophie ) qu'ils ne travaillent qu'une année ( et je pense pas que l'education civique soit une initiation à la reflexion , contrairement à ce que j'ai deja entendu ) .
Cependant , je suis désolé , ca peut eventuellement choqué , mais je m'oppose au nivellement par le bas . L'ecole républicaine , si elle doit etre juste , n'est pas obliger de baisser le niveau du bac pour que la totalité d'une classe d'age y accède . Cela montre bien les carences du système dès le depart . Car je suis desolé , si certains sont favorisés , c'est vrai , c'est un plus pour eux , mais que l'on aille pas me dire que pour le bac , il faut avoir une culture de folie , et avoir vecu dans des milieux elitistes , ni meme pour avoir une mention . Je pense que simplement en suivent les cours convenablement chacun a de quoi reussir amplement un bac ( plus difficle que celui qui est proposé ) . D'ou l'importance du " controle continu " . Mais cela pose egalement le probleme de la qualité de l'enseignement ( et je ne pense pas que les projet voulu par le gouvernement soit favorable , petit rappel c'etait reduire le nombre de professeur et faire un professeur qui soit a la fois histoirien et mathematicien , ou physicien et professeur de lettre , bref melanger les comptences )
Je crois d'ailleurs que pour les bac professionalisant , ce type de controle continu existe deja .
Mais surtout je ne comprend pas pourquoi les options plus artistiques ( photo etc....) ne sont pas " exaltés " par l'education nationale . C'est peut etre deja une ouverture sur le monde , c'est l'accès plus simple a une culture , d'une plus grande proximité . Le travail sur photo , oblige a connaitre quelque grand artistes qui peuvent donner gout et initier une reflexion philosophique au travers de l'art ( la peinture egalement ou la litterature , par le biais du théatre ) Je pense que ce genre d'option devrait etre mis en avant . D'autant que cela temoigne d'un engagement personnel qui est toujours interessant dans un entretien de motivation ou une lettre de motivation , pour le futur proche .
Je pense egalement que la trop grande facilité du bac , a conduit a negliger sa valeur réelle , bien entendu je ne remet pas en cause les effort pour plus d'egalité , bien au contraire . Mais egalité en Fance signifie toujours degradation , pour une egalité a un plus faible niveau . Est ce que c'est pas en demandant beaucoup a un futur atlète qu'il le devient vraiment . Pourquoi ne pas en demander plus pour que tout le monde soit plus fort .
Bien evidemment c'est difficile mais je pense qu'une evolution de ce systeme de notation est necessaire , car le modele est resté figé alors que le reste a evolué . C'est Coty qui disait , "nos institution fondamentales ne sont plus en accords avec le rythme des temps nouveaux " ( alors que la France rentrait dans les 30 Glorieuses )
Ce n'est pas l'examen ni son systeme de notation qui sont à remettre en cause , c'est sa valeur relative et son contenu .
Moi j'suis pour le BAC avec 100% de réussite.
Ca voudra dire que tout le monde est intelligent :cl::cl::cl::cl:
oui , justement,
comme on n'a pas fait l'effort de remodeler l'enseignement dans la longueur ,
et que le bac marque le passage au degré supérieur, on a été obligé de dévaluer le bac , puisque de toute manière il est une formule totalement inadaptée à ce qui devrait être requis pour ce degré supérieur ;
ce que je voulais dire , c'est que le bac reste une passation symbolique qui symbolise surtout l'inadaptation du système entier .... :-)
qui laisse en place une évaluation abstraite et extérieure ; et que l'on a voulu forcé de manifester une évolution (en généralisant le bac, en le supprimant sans le supprimer, ce qui a permis de tout laisser en l'état, sans vraiment de profondes réformes .... ça peut paraitre subtil , mais c'est plus que de la poudre au yeux , c'est le système qui se distord lui-même pour se prouver son (in) efficacité ... un déni , en somme, de réalité, que le bac est utilisé , systèmiquement, en ce non sens là )
ceci dit je ne pose pas que l'enseignement soit archaique à tout prix, ni qu'il glandouille dans la facilité ; pas du tout !
je dis que tous les efforts et les réelles tentatives , et le travail simplement quotidien , se perd , se gaspille en partie (en partie , pas en totalité, comme les "pervers déclinologues" le prétendent)
pourquoi ce gaspillage d'énergie réelle ?
bah , je suis pas zorro , et ça demanderait du temps pour s'y retrouver
mais il est quand même remarquable que l'ennui règne en surabondance , faute d'implication : et donc de confiance pour les éléves ... qui sont-là, qui reçoivent, dans lesquels on déverse ...
et c'est pour cette raison que j'insiste sur la répercussion sociale dans l'école , et que depuis belle lurette il existe de fait deux systèmes (minimum) éducatif ....
il y a ceux qui performent pour d'autres raisons que celles éducationnelles, (et lorsque c'est dû aux qualités propres, c'est normal)
et ceux que rien ne soutient dans la vie (ce qui ne veut pas dire nécessairement des classes nécessiteuses ) , cad n'incline pas à développer une indépendance
c'est cette indépendance qui fait tout ; aller chercher l'information, plutôt que la "recevoir" sous forme de déversoir ... que l'on régurgite plus ou moins en une seule épreuve , ce qui est fascinant
Il conviendrait - il eut été nécessaire - de garder les bases de l'enseignement d'autrefois - qui elles offraient quelques résultats sur la possibilité d'écrire, de compter de se faire comprendre ; tout en l'actualisant au fur et à mesure des nouveaux savoirs.... tels les nouveaux supports ou media.
Le bac, telle une initiation/un passage, devrait valider ainsi que le proposait un précédent forumeur, le travail d'une année. Notes, présence, connaissance, assiduité, et non pas - une chance d'avoir tiré le sujet qu'on a étudié le mieux, par accident ou opportunité.
Dans la vie tout est initiatique. Que se soit laïque, religieux, philosophique, la vie même, chaque moment nouveau, nous devons y passer, le vivre (telle la mise au monde d'un enfant)... se préparer aux fameuses initiations permet peut être de les mieux comprendre, de les intégrer différemment.
Alors Oui, le CEP, le BREVET DES COLLEGES, le BAC le MLD (nouveau) avec ces noms ou d'autres, permettraient de dire ce à quoi nous pourrions devenir aptes !
Le laxisme, les portes ouvertes, les tapes dans le dos, le tutoiement, ces laissers-allers pluriels, n'ont rien apporté... sinon et hélas dans la plupart du temps la négation de ce à quoi nous nous efforçons de rendre, de transmettre, ce trop léger brin de ce qui nous aurait été offert.
On signe partout, on s'engage au quotidien, que ce soit dans la famille, dans les locations, les achats, le travail, la vie, les soins, la mort, .... et l'école ne devrait qu'une espèce de chantier sans foi ni loi, ni repère.
Billevesée que cette vision des choses. On peut en apprécier les mauvais résultats !
Mais je suis une très vieille sotte et j'aimais étudier....C'est totalement dépassé, j'en conviens.
"Mais je suis une très vieille sotte et j'aimais étudier....C'est totalement dépassé, j'en conviens."
pourquoi ce serait dépassé, je pense et j'espère qu'il existe encore des gens qui aiment étudier, sinon que de pauvres malheureux dans les écoles qui ont l'impression de perdre leur temps parce qu'inintéressés... c'est d'ailleurs souvent la source du "bordel" dans les classes, bordel qui empêchent d'autres d'étudier et rend parfois le cours impossible et ennuyeux alors que quand tout ce passe bien on peut meme prendre la liberté de poser des questions qui dépassent parfois meme le programme enseigné ausquelles certains professeurs prennent le temps de répondre. de plus rien ne nous empêche d'etre encore plus curieux et de s'intéresser a d'autre chose en parallèle.(pour repondre à quelques messages que j'ai lu).
Enfin, personnellement je pense aimer étudier.
Ah! L'éducation! J'ai 16 ans, je viens de terminer mon année de seconde, et pourtant, j'ai réssi à comprendre les contes philosophiques et le traité sur la tolérance de Voltaire, Sur le rève de Freud, le cours sur la liberté, le discours de la méthode de Descartes et je suis sur zarathoustra de Nietzsche qui est quant même compliqué. Je ne suis pas surdoué, j'ai eu 5 de moyenne en physique-chimie, et même avec un 17 en chinois, je ne dirais pas que je suis einstein. Je passe en, 1ere L et j'en suis fier, je pourais avoir 8 heure de philo en terminale. mais pourquoi attendre la terminal. Quant on est jeune, on est pas con!