Le savant peut-il se connaitre lui même ?

Bonjour,

Pourquoi un «savant» se connaîtrait-il mieux que toute autre personne, à moins que son domaine de compétence s’intéresse particulièrement au mental, au comportement. Il demeure avant tout un humain ordinaire exerçant une activité spécifique.

La recherche de la connaissance de soi, remonte bien au de-là de l’antiquité, même si on a tendance à dire qu’elle fut exprimée au fronton du Temple de Delphes par le fameux « CONNAIS TOI TOI-MEME et TU CONNAITRAS L’UNIVERS ET LES DIEUX » Empédocle/Pythagore ‘déjà’… que Mr. FREUD a pillé aisément faisant naître ainsi un mot nouveau, une méthode particulière actant et appelée au début du XX° siècle « psychanalyse »…; outil apparemment ‘indispensable’ pour se débarrasser des nœuds qui se seraient formés voire incrustés à travers le temps et le chemin de notre âme.

Le but, le travail philosophique permettent de se connaître, mais convenons qu’il faut un certain âge et un certain temps pour s’y adonner en comparant toutes ses écoles, « les unes, les autres ayant sans doute le même but ‘la perfection de l’âme’ aboutissant à la sagesse et le détachement, mais pas forcément par les mêmes méthodes ».

Il n’est pas vain de se souvenir que dans les temps reculés, et ce universellement, on tenait compte de la position des planètes pour parler de soi et de son propre véhicule d’arrivée sur terre », pas seulement chez les Grecs, les Egyptiens, les Aztèques, les Asiatiques ; tous les peuples avaient des codes qui les reliaient au ciel. On évoquait souvent les prophéties véhiculées par les fameuses pythies « se souvenir de celle disant à Socrate sa fameuse phrase » ! Lui n’a rien laissé, mais on s’est plu à en faire un mythe, scindant ainsi la philosophie en deux époques distinctes : Les présocratiques et les « enfants de Socrate »…

Simplement, pas à pas, plusieurs méthodes peuvent nous amener à nous connaître :
- comprendre notre milieu social de naissance,
- la place que nous occupons dans la famille, voire dans une fratrie, <et là nous voyons rapidement que même frères et sœurs nous n’avons pas les mêmes personnalités, aspirations, réactions en dépit d’une même éducation>. Nous avons donc une spécificité, nous sommes un être unique, et nous nous vivons au singulier, même si la société, la communauté nous sont indispensables pour vivre et ensuite exister/s'exprimer, se projeter.

- Entendre ce que notre voix intérieure sollicite en nous, nos désirs particuliers de faire ceci ou cela. Nous sentons-nous manuels, intellectuels, les deux associés, Qu’est-ce donc qui sollicite notre âme, à quoi nous sentons nous enclins ?
- Sommes nous par principe soumis, ou inféodant/autoritaire ?
- Nous devons nous retourner sur nous-mêmes, nous entendre, nous comparer, et non pas jeter l’opprobre constante sur autrui, qui lui ne pensent pas comme nous. Alors « que pensons-nous » sans aigreur systématique, puisque nous nous opposons. Dans quel but pourquoi ? Si nous parvenons à nous comprendre, nous allons pouvoir peut-être prendre de la distance avec nos critiques, ne laissant cependant pas tomber notre "esprit critique personnel, par rapport à nous, nos comportements". Nous devons faire cela au quotidien. Nous remettre en cause, avant de regarder au delà de la balustre.
- Comment et par quoi nous sentons heurtés ? Qu’est-ce donc qui nous démange autant ? Qu’est-ce que ça chatouille en nous, pourquoi donc ça nous gratouille ? etc etc… :ohsmrigole

Vous aurez bien des gens qui vous proposerons des formules, style :
- relaxation,
- psychanalyse,
- sport,
- diète, retraite,
- religions etc….. En cela allez-vous vous trouver mieux, ou vous comprendre ? Sachez que c’est bien différent.

Une fois « conscient » de ce que nous sommes, nous pouvons nous parfaire, nous modifier, alors peut-être simplement pourrons-nous faire tâche d’huile être opératif positivement.

C’est un peu comme pour tous les régimes. Ils font tous maigrir, cela dépend s’ils nous conviennent et si nous nous y tiendrons. Essayons de trouver en nous et déterminons nos vices et nos vertus…Nous conviennent-ils ou aimerions-nous être un peu mieux ; pas pour les autres, mais pour nous mêmes, être content de soi ?

Voila quelques pistes…seules les initiations, la vie, les épreuves modifient nos idées de départ. Elles seules véritablement enseignent. Alors peut-on se connaitre fort jeune. Je ne le crois pas, et de le dire courtoisement, en démontrant serait le meilleur chemin, plutôt que de braver l’autre en le stigmatisant.
Courage Shn: