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bonjour,
je dis rédiger un petit mémoire de philo de 20-30 pages sur le sujet suivant (qui peut éventuellement être modifié) : l'action humanitaire est-elle une perversion du don?
plus j'y pense, et plus je m'y perds....
pourriez-vous m'aider un peu?
soit des pistes deréflexion, soit une vraie problématique...
merci beaucoup!
Aloui tu n'arrettes pas de parler de cette haute conscience qui semble reponse a tous les mots. Je suis pret a te croire sur ses vertus mais je ne pense pas que le sujet soit la. Ce serait bien que tu ouvres un sujet uniquement reservé a ca et ou chacun pourrait mieux la decouvrir.
Pour eithel:
Aloui a raison sur le fait qu'en donnant on ne permet pas de vivre "a l'infini". On permet juste de survivre pendant un temps donné et a ce titre, on a conscience que les pays pauvres vont nous redemander, nous suplier, nous prier. Est-ce que notre attitude attentiste et passive nous permet d'assouvir notre besoin de se sentir superieurs et privilegié?
Au niveau de la société, je dirais que c'est la une des limites du capitalisme. Celui-ci est basé sur la concurrence mais que doit-il se passer une fois que le concurrent en question est terrassé? Faut-il l'achever ou le maintenir en vie a un niveau derisoire ce qui nous permet de garder une raison de vouloir etre meilleur encore?
Je pense que l'humanitaire doit etre etudié a diverses echelles: Tout d'abord la personne, puis les peuples et enfin au niveau des etats. Evidemment ce n'est qu'une approche tres rapide du probleme mais si ca peut amorcer ton imagination...
merci de vos réponses si rapides!
en fait, l'idée est plutôt de travailler sur l'idée du don (qui n'est pas forcément un don d'argent d'ailleurs, on peut donner sa vie aussi...) et de sa loyauté potentielle.
en gros, puis-je donner vraiment quand ma condition est différente de celui à qui je donne. le don est-il possible dans l'action humanitaire?
j'ai réfléchi aussi sur les concepts de loyauté, de charité, d'humanisme, mais je n'arrive pas à formaliser tout ça.
je crois que c'est le rapport à l'autre qui m'intéresse dans cette histoire. est-il forcément vicié par le don?
Le don est avant tout defini par sa gratuité. L'acte est spontané et rien n'est attendu en retour. Juger des consequences d'un tel acte n'est pas evident car elles dependent des deux personnes mais on peut tenter d'en repertorier un maximum.
Quant a savoir si la relation est viciée par le don, la question est bien vague. Pour qu'une relation soit viciée, il faut qu'il existe un droit chemin dans une relation, un etat "non vicié". Il faudrait surement commencer par lui trouver une definition...
si la question est de juger du bien fondé de l'altruisme ,je me creuse la cervelle depuis un moment pour comprendre le sujet ,essaye de voir le film la passion du christ ,ça donne une vision plutot crue et réaliste de la charité chretienne et du don de soi pour l'amour d'autrui...personnellement ,bien qu'assez cynique a l'egard de la religion,j'ai été "secoué"
l'exemple de socrate qui a accepté de mourir par amour de la verité ? ,ou de la justice ? est aussi a etudié
cependant les martyrs etant des individus tellements convaincus de la justesse de leurs visions qu'on doit peut-etre se demander i leur souçis du vrai et du juste n'etait pas alteré ....
dans le forum au sujet de la moralité du bonheure, Fibule (autre membre de philagora)m'a tres justement fait remarqué que ce qui est bon est loin d'etre necessairement juste ou bien ......
d'autre part le sujet se complique si l'on considere que les actions humanitaires entre dans un cadre politique ,ce n'est pas uniquement un probleme moral ou philosophique.....
la philosophie du "marche ou creve" ,qui a pour consequence une amelioration du groupe ,puisque seul les plus forts survivent ,est-elle preferable a la charité et a l'altruisme qui a pour consequence la survivance des plus faibles ,un des personnages de dostoievski dans "les possedes" ,pretent qu'en faisant l'aumone on ne fait qu'encourager le mendiant a mendier ,on le conforte dans sa postion de miserable....
c'était je crois aussi une des idées de nietzsche qui était un adepte de la loi du plus fort......
essaye de lire "marche ou creve" de stephen king ,contrairement a ce qu'on pense de lui cet auteur a une certaine valeur autre que commerciale ,l'histoire symbolise l'aspect inhumain et kafkaien de la societe liberale ,le roman fait 400 pages ,il se lit rapidement ,et pourra alimenter tes reflexions...
si ça t'interesse l'histoire est celle d'une course organisé par l'armé(l'etat en fait) qui se deroulent comme une tres longue marche ou les participants ne doivent pas s'arreter de marcher ,le concurent qui s'arrete est execute froidement devant ses camarades de courses .la marche devient tres rapidement une torture lente et perverse,le "jeu" s'arrete comme on peut le deviner lorsqu'il ne reste plus qu'un concurent ,ne survivra que "le" plus fort.
un des passages les plus interessant est celui ou qu'un petit groupe ,dont les membres se sont liés d'amitié et ont reussi a tenir le coup ,a survivre ,en partie graçe au soutien qu'il s'apportaient mutuellement ,decide de rompre et de ne plus s'apporter aucun secours ,et cela dans un but altruiste ,pour l'interet de chaqu'un ,car plus longtemps le groupe survivra ,plus durera la crulle epreuve ,plus grande sera la souffrance de chaque membre du groupe qui devra continuer a marcher......
la fin est assez ambigüe
Le don est avant tout defini par sa gratuité. L'acte est spontané et rien n'est attendu en retour. Juger des consequences d'un tel acte n'est pas evident car elles dependent des deux personnes mais on peut tenter d'en repertorier un maximum.
j'ignore si le type de don dont parle Demos existe ,je crois que toute action humaine est motivée par un interet de qq natre qu'il soit ,on donne pour recevoir ,c'est plus un " echange" qu'un "don gratuit"
Quant a savoir si la relation est viciée par le don, la question est bien vague. Pour qu'une relation soit viciée, il faut qu'il existe un droit chemin dans une relation, un etat "non vicié". Il faudrait surement commencer par lui trouver une definition...
tres juste !
la vision de la loi du plus fort est à mon sens peu representative
celui qui survivra dans cette optique de chacun pour soit est loin d'etre le plus fort
le plus fort c'est celui qui va permettre à un maximum de gents de survivre
y comprit des "faibles" j'aime bien le travail d'équipe les faibles n'on jamais demander a l'etre mais ils sont belle est bien humain
ensuite le don gratuit à 100% c'est pas bon l'echange est beaucoup mieux
n'echange pas tes service contre se qu'il ne peut donner, valorise au contraire se qu'il a
ne cherche pas à lui donner gratuitement son honneur serai baffoué!
lorque grace à cette echange il sera plus fort lui aussi il n'aura pas l'impression d'etre soumis ou dependant je sais pas si je m'exprime clairement mais bon
dans la réalité se n'est pas marche ou creve, on peut marcher et se reposer ensemble sans aucun souci
le "don" gratuit existe, mais pas pour un materialiste acharnée, a toi de voir si l'homme a qui tu donne a plus de valeur à tes yeux que se que tu lui donne....
et comme le dit Aloui il faut aussi que se soit réciproque étre sur la meme longueur d'onde
à grande echelle c'est difficile car il y a un grand fossé culturel
Je dirai que le vrai don ce n'est pas la gratuité mais la coopération
il y a beaucoup d'association humanitaire dont le principe de bénevolat est interressant
en faite le bénevole apporte effectivement une gestion un savoir faire ou est un lien pour communiquer avec les dirigeants
jamais de main d'oeuvres. Un principe enfantin tu accepte d'apprendre quelque chose a une personne en echange elle transmettra à 10 autres qui désire recevoir et donneront aussi
c'est comme les chaine de mail mais à des fins positives
c'est ainsi qu'ils leurs apprennent à pecher sans jamais toucher la canne à peche, le merite revient completement à celui qui a recu
tu devrai allez sur les site d'association et prendre contacte par mail se sont des gents sympa qui te repondront