re Bonjour à tous et merci pour vos interventions
Brenzing-hamm : J’avoue ne pas très bien comprendre ce que vous voulez dire, je dis ça très honnêtement sans préjuger par ailleurs de l’intérêt de votre intervention, mais pourriez vous être plus clair :oh ? Slts
Hana a écrit « =>de les invalider plutôt non?(ou est-ce utile de trouver des expériences les validant?=>est-ce possible?) »
Oui vous avez raison du point de vue que j’ai posé il résulte qu’il n’est jamais possible de les valider.:fused:
Hana : « Mais ce qui en ressort, c'est qu'une "révolution scientifique" est d'abord théorique »
C’est compliqué ça dépend ce qu’on entend par « d’abord », car une « révolution scientifique » semble émerger à partir d’un problème théorique c’est clair (exemple impossibilité de concilier une vitesse de la lumière constante dans toutes les directions avec la physique classique) mais cela est dû à certaines expériences scientifiques qui mettent à mal l’ancien modèle théorique (pour continuer avec la relativité, les expériences de Maxwell). Cela dit si d’abord est à prendre au sens de « essentiellement » il semble en effet que la révolution consiste à repenser le fondement théorique à partir duquel on interroge le réel ou la réalité ça ça dépend.
1« Croyez vous la métaphysique possible sans physique? »
2« ou une physique possible sans métaphysique »
Ca c’est une question intéressante que je ne m’étais jamais posé dans le sens 1. On est plus habitué à poser le sens 2 (du moins en philosophie) car le passage de la métaphysique à la physique semble suivre un ordre logique (d’abord définir les principes généraux de l’être, en déduire une méthode de connaissance, et attaquer à partir de là la physique) et parce que Bergson, par exemple, à pu montrer que la physique ou la biologie qui prétendent ne s’appuyer sur les faits sont toujours tributaires dans leurs interprétations de parti pris de nature métaphysique - que la prétention positiviste à faire de la physique sans métaphysique, ne supprime pas la métaphysique en science mais la rend en quelque sorte inconsciente et incontrôlable.
Cela dit le sens 1 paraît très intéressant à notre époque, car il est clair que réfléchir à des interprétations sur la nature de l’être paraît de nos jours difficiles sans tenir compte des résultats des sciences positives (et ce quelque soit la façon dont on conçoit les discours scientifique). En tous cas, le simple fait de pouvoir poser cette question est réellement révélateur de la configuration contemporaine des savoirs et notamment des relations sciences philosophie. Il est clair aujourd’hui que bon nombre de réflexions métaphysiques (le terme d’ontologie serait plus justifié, car précisément la métaphysique est un savoir qui présuppose une hiérarchie avec la physique) sont pensées à partir des problèmes fondamentaux que soulèvent les théories scientifiques et leur interprétation et en continuant ainsi on arriverai peut être à l’anti-thèse de ma dernière intervention :B Mdr) : la philosophie deviendrait une partie de la science… Et qu'on voit même apparaitre un début d'ontologie proprement issue des cercles scientifiques sans filiation, du moins à ma connaissance, directe avec la philosophie (théorie des cordes)
« avec le préfixe "meta", ça fait bizarre, mais c'est pas ma faute à moi s'il cet ouvrage a été appelé comme cela en raison de sa "position")? »
De quel ouvrage s’agit-il s’il vous plaît ?help:
A bientôt