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La Fin du Monde, C'est pour aujourd'hui ou pour demain?
Voilà pour surfer sur la vague du pessimisme ambiant qui taraude nos esprits, voici un post à prendre évidemment avec des pincettes, tant l'aspiration dans le sensationnalisme apparaitra facile.
Soyez donc plus inspirés que aspirés et prière d'argumenter un minimum ce que vous allez avancer.
Merci.
Question pour le moins difficile...
Tout d'abord de quelle fin parlons-nous? Est-ce du terme dans l'auto-destruction de l'humanité (car nulle catastrophe naturelle ne semble poindre d'elle-même, et le Soleil a encore de beaux jours devant lui), ou de son achèvement comme finalité?
:)
Citation:
Posté par Scop
En fait,monsieur Scop,pour la première fois,peut-être,suis-je obligé de vous donner raison.....
Tout de suite(presque) j'ai pensé à la fin du monde DES LIVRES.....
Quel bonheur qu'ils puissent disparaître ...à toujours.....
Quelle victoire,etc,etc....
Mais,enfin,comme d'habitude,il m'a semblé que ce serait (quand même)
une grande perte...surtout pour les imprimeurs....
La perte aussi de ces odeurs d'encre et de papier qu'on aimait tellement autrefois comme écolier ou étudiant plus ou moins inepte....
Mais,enfin....
La fin d'un monde c'est toujours la fin de touts les mondes....
Car un monde ne peut disparaître seul....
Il est toujours le "sommet" pour toute une séries de mondes qui tournent autour de lui....
Mais que signifie un monde?
Un monde est un concept au sens étymologique du terme:un très grand nombre indéterminé d'objets touts aussi différents,identiques comme solidaires d'un même principe:une autonomie....:aahhh
Ainsi serait-il,peut-être, bon de relativer la notion de "monde" comme celle de finalité,histoire de rendre le sujet plus intéressant....
Car s'il doit être question des interrogations classiques:combien doivent "crever" (ensemble) dans quel ordre de succcession sériel(?)
tout en gardant le silence(hypocritement) sur les causes du "crevage"(si l'on peut dire),alors "l'affaire" devrait très vite devenir assez ennnuyeuse.....
Avec mes salutations distinguées,Brézing-Hamm
Citation:
Posté par Scop
L'intérêt est justement de savoir à quelle échelle chacun placera sa fin.
Mais en tant que satanées bestioles anthropocentristes, attardons nous davantage sur la survie de notre race. Puisque de toute façon la fin du soleil est entendue.
Que reste-t-il à vivre?
très cher janus
comme d'habitude, une question anodine afin de découvrir un vide. Pour ma part, je dirai que LE monde a disparu depuis 1000 ans pour être remplacé dans une multitude de monde. Des mondes subjectifs, un monde pour chacun.
toute la question reside non dans l'anéantissement de l'ancien monde mais dans la reconstruction d'un nouveau monde pouvant servir de modèle au monde de chacun.
renaissance du monde lorsque la "maladie" moderne aura été guérie?
Peut être la guérison surviendra-t-elle lorsque chacun sentira la nécessité de vivre dans le même monde, bref dans l'autre monde, dans celui de l'Autre.
le monde d'aujourd'hui est un monde chaotique et pourtant il semblerait qu'il évolue. Alors quelle force le pousse ou l'attire? les médichloriens peut être!
Avis intéressants messieurs...
J'aime la structuralisation de votre idée Brezing, qui me fdait penser aux thèses de quelques mecs comme Tarski, Chomsky et Watanabe.
Chaque structure est portée par des "arrières-mondes" (pour parler en termes nietzschéens) qui sont autant d'ombres projetant la véritable couleur d'une cellule qui n'en possèderait pas d'elle-même:
A présent quelque chose t'apparait comme une erreur que tu aimais autrefois comme une vérité ou du moins comme une probabilité: tu la rejettes donc loin de toi et t'imagines que ta raison aurait remporté une victoire. Mais peut-être cette erreur [...]te fut-elle aussi nécessaire que toutes tes vérités "actuelles", comme une peau qui dissimulait et enveloppait beaucoup de ce que tu n'avais pas encore le droit de voir. C'est ta nouvelle vie, non pas ta raison qui a tué pour ton compte cette ancienne opinion; tu n'en as plus besoin [...], c'est la preuve que des forces vivantes en nous sont à l'oeuvre prêtes à faire éclater l'écorce. Nous nions, nous devons nier, puisque quelque chose en nous veut vivre.
françois2 pourriez vous développer vos médichloriens? et m'en prescrire?:aahhh
Bonjour ***224; vous,
J***8217;avais le m***234;me probl***232;me que Scop : de quel monde parlons-nous ? (Pourtant, se poser la question du monde dont nous parlons me semble bizarrement ***234;tre assez b***234;te tant cela r***233;pond ***224; une ***233;vidence de tous les jours***8230; mais bon).
Apparemment, une approche serait de distinguer au sein d***8217;un m***234;me univers une pluralit***233; de mondes mais la pr***233;cision de Janus sur l***8217;homme r***233;duit de facto le champs des possibles : nous parlerons donc de l***8217;homme. D***8217;ailleurs, en l***8217;***233;tat des connaissances, vu que c***8217;est le seul ***234;tre ***224; pouvoir se poser la question***8230; dur dur d***8217;y ***233;chapper. Sans doute ne trouverons-nous de r***233;ponse (si r***233;ponse il y a) qu***8217;***224; la lumi***232;re de celui qui peut se la poser puisque nous serons limit***233;s par notre capacit***233; ***224; penser cette question et ***224; lui donner une certaine port***233;e.
Bref, sans doute n***8217;y a-t-il qu***8217;un seul et m***234;me monde au sein duquel nous distinguons plusieurs ***171; sous-mondes ***187; ou subdivisions : si le ***171; monde humain ***187; venait ***224; dispara***238;tre, le monde ***171; sup***233;rieur ***187; (l***8217;Univers, ou la matrice de nos mondes) continuerait sans ***233;ternuer ni tr***233;bucher et nous ne serions rien d***8217;autre que des expressions particuli***232;res de ce m***234;me ensemble. Expressions ***233;teintes, certes, mais quand on constate les rouages fabuleux de l***8217;univers, nous sommes bien peu de choses, voire quantit***233; n***233;gligeable***8230;sauf pour nous-m***234;mes bien entendu.
Simples manifestations ***233;pisodiques de la variable ***171; Vie ***187;, nous sommes un instant, un cycle ou je-ne-sais-quoi d***8217;***233;ph***233;m***232;re. Notre disparition ne sera peut-***234;tre rien d***8217;autre qu***8217;un ***233;v***232;nement parmi une infinit***233; sans r***233;elle valeur***8230;sauf pour nous-m***234;mes bien entendu.
Nos civilisations, nos id***233;es, nos constructions, notre ***233;volution, nos dieux, nos d***233;esses, notre futur,***8230;, tout cela n***8217;a surement aucune importance***8230;sauf pour nous-m***234;mes bien entendu.
La fin du monde est donc juste la petite fin des hommes et de leur fa***231;on de s***8217;identifier ***224; tout ce qui passe ***224; port***233;e de leur regard et qu***8217;ils peuvent nommer. La seule mani***232;re d'y voir une fin est donc de se placer au centre de tout..ainsi notre path***233;tique fin anecdotique devient une finalit***233; universelle, une calamit***233; divine, une punition ***233;ternelle. Mais avant notre fin, nous verrons d'autres fins partout...cela meuble notre monde, habille le pass***233; et pr***233;pare le futur.
Ni aujourd'hui ni demain la fin du monde donc...mais d***233;j***224; hier, encore aujourd'hui et surtout demain, ***224; chaque seconde et en tout lieu. Aucun monde ne meurt v***233;ritablement, c***8217;est le m***234;me monde qui meurt et rena***238;t sans cesse sur les cendres de nos illusions perdues
Ciaoooooooooooooo
bonjour monsieur Januscream
medichlorien.... la fin du monde, Orson Wells, HG Wells, la guerre des ***233;toiles,....
Les m***233;dichloriens, all***233;gorie des puissances bienfaisantes cach***233;es au sien de la mati***232;re, au plus profond de la mati***232;re, sorte d***8217;anges permettant au bien de vaincre le mal. On a toujours besoin de plus petit que soi. Puissance occulte, sorte d***8217;inconscient tapis ***224; l***8217;int***233;rieur de la conscience, homoncules b***233;n***233;fiques aidant les forces du bien.
La fin du monde, pessimisme ambiant, homme virus malfaisant de la nature, nature d***233;natur***233;e par l***8217;humanit***233;***8230; Perte de confiance dans l***8217;humanit***233;. Hiroshima (mon amour), Shoah , puissance d***233;moniaque de l***8217;homme sans Dieu.
Alors oui sans Dieu, sans conscience de l***8217;autre, le XXI si***232;cle verra probablement l***8217;homme r***233;duit ***224; l***8217;***233;tat de mati***232;re, il sera m***233;canis***233; ou atomis***233;. Mais l***8217;homme n***8217;est pas que b***234;te alors il se doit d***8217;entendre son fils. ( renaissance du p***232;re s***233;duit par le d***233;mon de la guerre des ***233;toiles ).
Janus d***233;sol***233; je ne vais pas vous prescrire un bien que vous poss***233;dez d***233;ja.
Cordialement votre ( r***233;miniscence )
La fin du monde. La fin de quel monde. La fin de quels mondes. Un univers de mondes en quelque sorte. Mais c’est quoi pour toi, Janus, « la fin ». J'ai l'impression que c'est aussi tout un monde.:y-pl
En fait,messieurs,
Il n'est pas question,si l'on veut,du fait de savoir de QUEL monde l'on parle....
Il n'est m***234;me pas question de l'unit***233; ou de la pluralit***233; de ceux-ci.....
Il est question de la temporalit***233; de la notion de de "monde"....
En fait la mondialit***233; ne peut avoir "qu'une finalit***233;":ce qui est en son centre,
son "moteur".....
Un monde,donc,vit "en soi" comme une identit***233; close,un "nom" dans une m***233;moire....
Il ne peut donc exister que sous un "double rapport":une "autonomie et une temporalit***233;.
Ainsi le monde des livres....
Chaque unit***233; est un monde,un concept"num***233;rique",une "unit***233; ind***233;pendante des autres et de m***234;me nature....
De cette mani***232;re"le monde des livres" ne peut en ***234;tre un que parceque "chaque livre" en est un aussi,un relatif....
Relatif ***224; quoi?
....Trag***233;die du lecteur ou de son livre qui,un jour,ne sera plus lu par quiconque?
....Trag***233;die du lecteur qui"comprend" ce qu'il perdra un jour "irr***233;vocablement":
la compr***233;hension de ce qui sera une chance perdue,une illusion ou une esp***233;rance" pseudo s***233;mantique"(?).....
Ainsi l'id***233;e de monde est li***233;e ***224; celle d'une trag***233;die "***233;ternelle",cyclique",toujours de nouveau "pr***233;sente":aahhh .....
Trag***233;die parce que"tentative",trag***233;die" parce "qu'impossibilit***233;".....
C'est donc"***233;ternellement" grecque": parfaitement "classique" et,malgr***233; tout,
imparfait....
C'est donc un masque qui tombe,un pouvoir qui s'efface comme les signes que trace la mer sur les plages du pass***233;,comme la couleur de l'esp***233;rance ***224; l'horizon du ciel....
C'est la trag***233;die de la fin de chaque monde et de tous,ce retour "cyclique"
de la finalit***233;....Shn:
Avec mes salutations distingu***233;e,Br***233;zing-Hamm