you could be my unintended love
en accord avec Domini, il y a d'une certaine façon un espace irréductible dans le concept d'amour qui tend a laisser échapper celui ci face a toute tentative spéculative pour l'aborder.
Je ne sais si on pourrait acceder par la philosophie a une quelconque ébauche théorique à son sujet. Loin de toute éternelle discussion dichotomique entre le couer et la raison (n'en déplaise aux derniers kantiens peuplant cette Terre), il serait peut etre plus judicieux de recadrer l'Amour dans un contexte moins rigoureux, plus lâche, plus "poétique" afin que celui-ci puisse se déployer de façon plus naturelle.
Bref, laisser passer pour laisser advenir, ne pas etouffer dans une appréhension trop rigide d'une chose aussi "humaine"<===== oula le gros concept passe partout:rolleyes:
Que reste-il alors à dire?? Peut-on seulement le dire? Nous pourrions essayer une approche "psychologisante" (et la nous aurions une érection collective chez tous les lacaniens en rut), mais nous ne satisferions pas pour autant un désir de définition nette et concise.
Palabrons des jours durant et nous partons en croisade pour oublier au bout du compte le motif de notre discussion
Restons sceptiques a poil dans un tonneau et nous sombrons dans un relativisme stérile et liquéfié..
Alors pour faire jaser la bonne méthode de feu Folschied et feu Wunenberger (paix a leurs ames), je concluerai volontairement maladroitement que pour l'Amour il ne faut rien en dire de trop mais il nous reste déjà à le faire...
Ne soyons pas si bêtes...
Tres chère fée,
Peut etre avais-tu écrit cette bubulle évadée de ton univers après avoir fait une indigestion d'Haggen Das devant la saison entiere de "sex and the city", et cela expliquerait de suite l'arrière gout fieleux de ton propos.. Ou bien as-tu simplement renié ta condition humaine?
Car qu'avons nous avoir avec les bêtes? L'humanité de l'homme s'est bâtie précisément en arrachement par rapport à la Nature. Pourquoi avoir recourt à l'Art, pourquoi prohiber l'inceste? Sinon pour affirmer notre humanité sur le dos de Dame Nature?
A la limite tu pourrais IMAGINER que l'Amour n'est qu'une illusion créée pour perpétuer l'espèce (ce qui avait été dit au passage à propos du plaisir par Nietzsche, Cioran ou encore Bergson). Mais ne faisons pas d'amalgame entre Amour et plaisir. Le plaisir (sexuel)est intimement lié à l'activité de reproduction mais il n'est pas réduit à celle-là. As-tu déjà vu des animaux se faire des préliminaires?
Si les préliminaires peuvent illustrer quelque chose, c'est le fait que l'Homme "ajoute" un surplus sur la pulsion de reproduction. Il l'enjolive jusqu'à la rendre "plus humaine" et là la sexualité de l'Homme n'a plus rien à voir avec celle de l'animal. Voilà pourquoi il faut prendre garde à un ecueil:
L'Amour ne peut etre un produit superfétatoire dérivé de l'activité reproductrice car il est ajouté par l'Homme pour l'Homme. Aussi même s'il était illusoire, l'Amour n'en demeurerait pas moins l'élément essentiel au statut de l'Homme. Tu peux toujours pinailler sur sa définition, non sur sa réalité. En cela, il est intrinsèquement lié à la définition de l'Homme, en tant que produit. L'Homme sécréte l'Amour, au-delà de la bête et au-delà de toute détermination biologique de reproduction.
Pourquoi fait-il cela? Pour répondre il faut se pencher sur les constituantes fondamentales de l'identité de l'Homme.. cf Kierkegaard et toute la pensée de l'existence développée par Lévinas, Rosenzweig, Benjamin, Badiou, Juranville, etc. Ceux-ci pour proclamer une incomplétude fondamentale dans l'identité de l'Homme reconnue dans le concept de "FINITUDE" (qui regroupe le caractère inachevé de la créature, la facticité de sa clôture sur elle-même, l'authenticité de l'ouverture vers l'Autre, et la réalisation "de soi" "pour soi""par l'Autre" à travers l'Oeuvre).
Aussi préfererais-je prétendre que ce qui motive la quête vers l'Autre chez l'Homme est plus un symptôme de sa finitude qu'un instinct bête et grossier de se reproduire. Car l'ouverture vers l'Autre (vrai) est distincte d'une relation sexuelle (ouverture à l'Autre faux). cf.Lacan et sa distinction entre "jouissance phallique" et "jouissance de l'Autre". Aussi doit-on maintenir au-delà de la sexualité un horizon possible entre l'Homme et l'infini, un compromis entre temporalité et éternité, un résidu d'Eden échoué au fonds de nos spermatozoïdes.......
juste pour corriger mon msg ^^