pour tous ceux qui sont présent sur le forum
on peut critiqué la vision d'une personne ou même cherché à détruire sa vision(bien que je ne mange pas de cette subtance).
Mais le plus harussant c'est de reprendre les mots d'une brique de la métodologie que l'on c'est acharné à détruire en prétendant que la consonnance est creuse . je fait référence à aiguisé les sens. reprendre comme sien une brique d'une métodologie ne sert vivra pas la personne dans sa continuité car chaque démarche doit être faite individuellement la philosophie peut être beaucoup de choses sauf un patchowrk de mot qui rime bien ensemble.
salouté
Un mouvement de la pensée qui va de l’individuel au collectif.
En complément de la phrase de Bergson:
«La philosophie n'est pas une construction de système, mais la résolution, une fois prise, de regarder avec naïvement en soi et autour de soi.»
Je rajouterai l’idée suivante :
Un mouvement de la pensée qui va de l’individuel au collectif.
L’acte de philosopher consiste en un mouvement de la pensée qui va de l’expérience individuelle vers des conclusions puis des idées, puis un raisonnement à vocation expressive avec l’espoir de concerner le plus grand nombre.
Ce phénomène à deux fonctions :
- Donner à réfléchir à l’autre et par là même amener à la conscience.
- Transcender l’expérience individuelle et la rendre supportable en lui donnant une dimension qui concerne la condition humaine.
Dans ces conditions à la base il y a bien toujours une expérience subjective.
Aussi il y bien plusieurs vérités pour un même phénomène.
Il me semble que depuis l’irruption de Nietzsche, on ne peut plus nier la part du psychologique dans le fondement d’une Pensée Philosophique.
Suite à des expériences faites sur des individus qui à la suite d’accident avaient certaines parties du cerveau correspondant au siège de l’affectif endommagées.
On s’est aperçu que ces personnes étaient incapables de résoudre la plupart des problèmes simples de la vie quotidienne.
Car semble-t-il la logique pure ne permet justement pas d’apporter des réponses à la plupart des interrogations rencontrées dans le quotidien sans le secours des préférences issues de notre individualité.
Ceci expliquant peut-être pourquoi il arrive parfois que la hargne utilisée pour défendre un point de vue personnel ou une option philosophique dégénère si facilement en une agressivité digne d’un combat pour la survie.
Bien souvent ce qui est engagé dans l’énoncé de notre pensé c’est notre nature.
L’ignorer c’est prendre le risque de l’intolérance et se priver de la possibilité d’apprendre et d'integrer des réalités nouvelles.
Il paraît qu’un point ne peut concevoir un cube.
Mais peut-être qu’a force d’échanger certains points pourraient…
En réponse au message de Gian
Citation:
Provient du message de Gian
[B
Cela signifie-t-il que le raisonnement philosophique n’est que de type inductif. C’est un mouvement, à coup sûr, mais il y a aussi, peut-être le retour à l’individuel. Par là, si tu me suis, tu définis la pensée philosophique comme une dialectique sociale...
...Très intéressant. Mais si je peux poser quelques objections … les problèmes simples de la vie quotidienne engage l’affectif, me semble-t-il . Est-ce le cas pour les problèmes dits « philosophiques » ? Par ailleurs, il serait intéressant de voir en quoi l’affect interfère dans notre pensée rationnelle, dans nos démarches logiques. [/B]
« Cela signifie-t-il que le raisonnement philosophique n’est que de type inductif. C’est un mouvement, à coup sûr, mais il y a aussi, peut-être le retour à l’individuel. Par là, si tu me suis, tu définis la pensée philosophique comme une dialectique sociale. »
Bien entendu il peut y avoir un retour à l’individuel, mais avec une transformation dans la nature de ce qui est reçu.
De raisonnement dynamique le concept devient signe et ainsi s’incorpore au langage de la pensée du sujet qui l’utilisera à exprimer une nouvelle conception dynamique…
Pour moi la pensée philosophique n’a rien a voir avec une dialectique sociale sauf que malheureusement pour nous, pauvre humain, il nous ai impossible de percevoir le réel tel qu’il est. Aussi notre perception du réel est complètement assujetti à la perception de la communauté culturel auquel nous appartenons.
Je pourrais affirmer qu’au fond nous vivons tous dans une hallucination collective…
Ce qui serait une clef d’interprétation du phénomène de marginalité voir une cause de l’internement psychiatrique.
Il faut se confronter aux autres cultures pour que cette vision s’impose d’elle-même.
Pour en revenir à ma vision de l’acte de philosopher, pour moi il s’agit d’une démarche d’humanisation.
« Très intéressant. Mais si je peux poser quelques objections … les problèmes simples de la vie quotidienne engage l’affectif, me semble-t-il. Est-ce le cas pour les problèmes dits « philosophiques » ? Par ailleurs, il serait intéressant de voir en quoi l’affect interfère dans notre pensée rationnelle, dans nos démarches logiques. »
En fait je ne faisais pas seulement référence à l’affectif mais plutôt pour rester dans le sujet, justement au sujet dans son ensemble (origine de l'affectif).
Vaste sujet que ta question.
D’ailleurs toute une littérature se consacre à ce processus.
Dont entre autre le secteur de la psychanalyse.
Quoi que je ne perçoive pas ma connaissance et ma compréhension de l’œuvre de Lacan comme autre chose que superficiel.
Il me semble être le premier à intégrer la philosophie dans son discours de praticien.
Et cette attitude qui m’inspire l’idée que depuis Freud et Lacan, on ne peut plus ignorer que parler du monde c’est parler du sujet.
Ce qui bien étendu est bien plus lourd à porter que le monde…
En quelques sortes, c’est par réflexibilité des phénomènes que nous pouvons intégrer le discours psychanalytique a celui du philosophe.
Ce qui m’amène à penser que le sujet est présent dans chacune de nos formulations, voisin immédiat du mystère qui nous entoure.