Arendt... pardonner et promettre

Aide en préparation
"Si nous n'étions pardonnés, délivrés des conséquences de ce que nous avons fait, notre capacité d'agir serait comme enferméé dans un acte unique dont nous ne pourrions jamais nous relever; pareils à l'apprenti sorcier qui, faute de formule magique, ne pouvait briser le cahrme. Si nous n'étions liés par des promesses, nous serions incapable de conserver nos identités; nous serions condamnés à errer sans force et sans but, chacun dans les ténèbres de son coeur solitaire, pris dans les équivoques et les contradictions de ce coeur- répand sur le domaine public la présence des autres, qui confirment l'identité de l'homme qui promet et de l'homme qui accomplit. Les deux facultés dépendent donc de la pluralité, de la présence et de l'action d'autrui, car nul ne peut se pardonner à soi-même, nul ne se sent lié par une promesse qu'il n'a faite qu'a soi; pardon et promesse dans la solitude ou l'isolement demeurent irréels et ne peuvent avoir d'autre sens que celui d'un rôle que l'on joue pour soi.
Hannah ARENDT, Condition de l'homme moderne

excusez moi je viens de m'apercevoir que j'avais oublié un morceau de phrase dans l'extrait que je vous ai envoyer mais je n'ai pas eu de réponse concrète.

Voici une aide à la lecture


Si nous n'étions pardonnés, délivrés des conséquences de ce que nous avons fait, notre capacité d'agir serait comme enferméé dans un acte unique dont nous ne pourrions jamais nous relever; pareils à l'apprenti sorcier qui, faute de formule magique, ne pouvait briser le charme

Citation:

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Supposons que nous ne soyions jamais pardonnés, alors les conséquences de nos actions pèseraient constamment sur nous à partir d'un seul acte dont nous ne pourrions nous relever que si nous étions pardonnés. Or s'il n'y a pas de pardon, on ne tourne jamais la page?

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Si nous n'étions liés par des promesses, nous serions incapable de conserver nos identités; nous serions condamnés à errer sans force et sans but, chacun dans les ténèbres de son coeur solitaire, pris dans les équivoques et les contradictions de ce coeur- répand sur le domaine public la présence des autres, qui confirment l'identité de l'homme qui promet et de l'homme qui accomplit.

Citation:

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Si.... L'auteur opère maintenant la soustraction de la faculté de promettre, des promesses tenues qui témoignent de l'identité: c'est le même qui promet et qui tient sa promesse. La capacité de promettre est le fondement de notre identité.

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Les deux facultés dépendent donc de la pluralité, de la présence et de l'action d'autrui, car nul ne peut se pardonner à soi-même, nul ne se sent lié par une promesse qu'il n'a faite qu'a soi; pardon et promesse dans la solitude ou l'isolement demeurent irréels et ne peuvent avoir d'autre sens que celui d'un rôle que l'on joue pour soi.

Citation:

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Tout cela implique la présence d'autrui qui pardonne ou devant qui on s'engage. "Car"= c'est que personne ne peut se pardonner à lui-même puisque seul autrui a subi les conséquences de l'action: seul celui qui a subi un préjudice peut pardonner. "Nul" ne se sent lié par une promesse qui n'aurait pas été faite à autrui: il n'y aurait aucun témoin. Dans la solitude promettre est un acte irréel comme de jouer un rôle au théâtre

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Hannah ARENDT, Condition de l'homme moderne

Bonne contunuation et ...tenez compte de ce que vous avez omis....

ok merci beaucoup j'y vois plus clair mais j'ai encore du mal a dégager la problématique et pour le plan je dois expliquer ces 3 points c'est ca?Pouvez vous me donnez quelques indications supplementaire.excusez moi pour le dérangement et merci encore

Il faut maintenant oser vous prendre en charge
Que penserait votre professeur si je vous en donnais plus?
Demandez-lui