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C'est une question plutôt pour les passionnés de littérature...
..Voilà j'aimerais savoir par curiosité, quel effet vous fait la lecture?
en quoi elle agit sur vous?
Je crois que cela peut être intéressant de voir comment nous sommes différent face à ce même acte
....Il faut lire tr***232;s exactement....Avec lenteur et pr***233;cision.....Citation:
Posté par moyy
Le choix et l'ordre est l'objet du discours......
...Il ne s'agit donc pas de litt***233;rature,c'est faux....Il s'agit de l'analyse s***233;mantique d'un texte donn***233;,***231;a c' est exact.....
Il n'est donc pas question de la d***233;finition d'un texte litt***233;raire ou d'un style....
Il s'agit, plut***244;t, de poser certaines questions au texte lu,d'analyser comment il r***233;pond ou ne r***233;pond pas aux dites questions....
Lire n'est donc pas une exp***233;rience,ce qui ne serait que du r***234;ve ou du vent....
Lire correspond, bien mieux ,***224; une s***233;rie "pr***233;cise" d'opr***233;rations intellectuelles ***224; "faire" exactement en fonction de certains "objectifs"....
La r***233;alisation ou la non-r***233;alisation de ces objectifs,tel est "l'enjeu" du rapport entre lecteur et texte....
Sous ce rapport ne peut-il ***234;tre question que d'une certaine "forme" de la connaissance litt***233;raire,surtout si aucune connaissance"exactement scientifique" n'est en jeu......
Mais,malgr***233; tout, nier la connaissance comme objet de la recherche litt***233;raire (au sens large du terme) serait un mensonge....
Cette connaissance tout aussi abstaite comme concr***232;te,tout aussi universelle qu'***233;vidente est la seconde "preuve" qu'une lecture comme exp***233;rience ou v***233;cu manque de bon sens....
Lire ce n'est donc,raisonnablement, ni r***234;ver ni rechercher des sensations....
...Lire n'est donc pas non plus une drogue ***224; "se" distill***233;e hom***233;opathiquement pour "compenser" du v***233;cu(la rue,les bars et ainsi de suite)....
Dans notre monde,en effet, les sensations fortes peuvent manquer....
Sont-elles,d'ailleurs,"bonnes" physiquement ou psychiquement parlant?
Un doute, au moins, peut planer....
Lire, ainsi, reste plut***244;t un travail intellectuel plus ou moins "int***233;ressant" selon la qualit***233; du texte et la "technique" utilis***233;e par le lecteur....
"Lire",par contre, pour s'amuser ou apprendre du nouveau (journal ou autres navets) :aahhh ne sert qu'***224; maintenir l'infantilisme g***233;n***233;ral qui, actuellement, est tr***232;s "en vogue"....
Je vous conseille de vous d***233;tourner de cette derni***232;re direction: elle est ridicule et ne m***232;ne ***224; rien....
La "vraie lecture" doit donc permettre d'apprendre du nouveau ayant de la qualit***233;.... Qu'il s'agisse du plaisant ou du s***233;rieux est une autre affaire....
Mais, de toute mani***232;re,le lecteur doit poss***233;der une technique "valable"....
Il doit "savoir" comment il lit....
Comment,ainsi, le texte "***224; lire" est ***224; manipuler, ***224; diss***233;quer, ***224; comprendre....
Ce n'est donc pas "au sujet" qu'il tient ***224; "se modifier" pour comprendre....
C'est le texte qu'il faut "modifier" pour pouvoir le "mesurer".....
Avec mes salutations distingu***233;es,Br***233;zing-Hamm
la lecture est-elle un passe-temps? Parfois il semblerait que cela puisse être le cas. Lecture de gare, de bord de plage, lecture faute d'un écran plat....
La lecture peut aussi devenir technicienne, un mode d'emploi à vivre. Alors dans cette hypothèse, il s'agit de creuser le texte, le décortiquer, le comprendre, s'opposer à lui, mettre de la sueur afin de l'incoporer.
Il s'agit de voir ou de regarder, d'entendre ou d'écouter, manger ou déguster.
Dans un cas la lecture nous prends notre attention, dans l'autre notre attention prend le texte. Nous prenons le temps de lire ou nous occupons le temps à lire. Esclave du livre ou maitre du livre. La maitrise du livre nécessite un travail, une digestion afin de l'assimiler.
J’adhère aux points de vues de François2 et Brezing-hamm. La lecture n’a d’objectif que la connaissance. Plaisant ou non l’important est de faire l’effort de comprendre le texte et au-delà la façon dont l’auteur s’exprime. Un livre est une source avant tout de connaissance bien avant notre propre plaisir ou déception. Si je ne comprends pas un texte, je peux me dire qu’il est nul, mais je m’inquiète plus du niveau de mon intelligence qui m’interdit de pénétrer dans le monde de l’auteur. Lire nous fait voir le monde avec les yeux d’un autre.
Mais bon, quand, en plus, mes émotions sont taquinées, c’est le pied.
tout dépend du type de lecture, lire comme un recueillement,
quand je vais pour
emprunter ou pour acheter) un livre, je regarde toujours la première page et je sais de suite si ça me plaira ou pas....le style est important, les mots employés aussi...faut que ça me parle, faut pas que ça paraissent lisse et cliché et affecté, j'aime bien aussi dans un roman quand le personnage parle à la prmière personne,
mais aussi il y a des romans très bien construit comme ceux de kundera, où pratiquement la même histoire est reprise par cinq personnages (cinq partie dans le roman qui commence par "je")faisant partie de l'histoire, on voit alors que les évenements de l'intrigue sont vécus de manière différentes mais aussi parfois similaires par les différents personnages, c'est non plus le seul pari de changer de peau (de penser avec d'autres mots que les siens); c'est le pari de l'omniscience, que nous offre ce type de construction narrative...c'est jubilatoire!
je liste tout ce que je lis...pour voir mon évolution de lecture, comme une courbe...peut-être les dater aussi serait significatif. selon l'humeur, le style ou legenre littéraire sera de mise, selon la période de vie et selon surtout ce que l'on vit. j'ai déjà utilisé une de mes lectures pour tenter de sauver une relation aussi. j'utilise aussi mes lectures pour illustrer mon discours et ma pensée je dirais même je ne sais penser de manière complète sans me nourrir de lectures. je m'imprège quand je lis. je stocke inconsciemment ou consciemment.
il y aussi l'intertextualité mais pour cela il faut connaître les bases de cette pratique et je ne les connais pas assez.
j'ai acheté le dictionnaire mondial de la littérature aujourd'hui...toujours pour faire des passerrelles, pour trouver une logique...
j'ai aussi achété "la stylistique" de guiraud, "l'écriture" de derrida, "l'homme de paroles" de hagège, etc....ça c'est du méta-langage et du méta-littéraire.
la magazine littéraire pour avoir une vue panoramique.
mais aussi puisqu'on y est "l'histoire de la philosophie" "illustrée par des textes"...là pour les ouvrages je regarde comment ils sont construit dans le sommaire...ici dans celui ci, tout est classé par période philosophique (ok c'est banal), dans chacune d'elles il y a les auteurs ou philosophe correspondant à l'école philosophique je peux donc comparer simultanément d
es écrits d'un mouvement philosophique à un autre ou au sein d'un même mouvement philosophique, repérer le style de chaque auteur grâce aux échantillons textuels...ainsi en un seul livre j'ai accés à presque toute la philosophie...au lieu de lire oeuvre par oeuvre philosophique, je choisis le raccourci (c'est vrai) mais aussi le panorama (voir tout de loin mais VOIR TOUT quand même c'est peut-être mieux que de voir qu'une maison ou qu'un arbre ou kun nuage, voir tout(même si au départ c'est flou) c'est beaucoup mieux que voir peu et précisément, car la précision n'est pas satisfaisante si elle secantonne à une ou deux pensées) , jechoisis de tous lire en même temps, en faisant le pari qu'un seul extrait de texte (comme un zoom) d'un auteur peut $être assez représentatif pour se suffire à lui même...synthèse...comme je pense qu'un livre n'exprime souvent qu'une seule idée réellement en ce qui concerne les philosophes, un texte alors suffit...oh scandale!!!! certains peuvent dire...et les nuances!!!!
mais je pense qu'en s'exerçant on peut voir les nuances dans un échantillons de texte...a quoi bon? parce-que dans une vie on a pas le temps de tout lire et parce-que c'est plus intérressant de lire de façon universelle, en ayant toujours la pensée de pleins d'autres auteurs en tête quand on lit un livre, alors bien sûr c'est supra difficile, mais ça doit être jubilatoire d'y parvenir et de chercher encore une logique....je lis aussi ici sur ce forum des messages sympas et instructifs et cela peut aussi permettre de lire par procuration les philosophes ou autre mais aussi cela permet également de voir les multiples interprétations d'un principe ou relégat philosophique d'un auteur. et tout simplement de débattre et peut-être créer.
changer de peau, omniscience dans une intrigue, omniscience impossible dans la connaissance, néammoins peut-être une logique est à trouver pour mieux jouer.
dis moi qui tu lis et comment tu lis je te dirais qui tu es! a toi le tour!
bonjour mes mots
Puisque tu me tends la main je m'accroche et te donne ce que je represente par mes lectures.
Tout d'abord j'ai grandi dans une famille où le livre était omniprésent. Ainsi depuis ma prime enfance, je lis. J'ai d'abord plongé dans l'univers de ma famille et dans celui de l'éducation nationale.
Ainsi tout était bon. Sans savoir je contruisais ma bibliothèque personnelle avec tout et n'importe quoi. Aucun ordre. Je lisais comme je respirais. Une bibliothéque noire sauvage.
Un jour, tilt, le coup de gràce, je me suis apercu qu'au dela des mots, il existe un auteur. Alors j'ai réfléchi à ce que l'auteur voulait signifier. Alors les livres ont pris une coloration, certains sont devenus éclatants et d'autres ont perdus de leurs saveurs. Certains m'apportaient beaucoup, d'autres n'avaient aucuns corps, aucune énergie. J'ai trié selon mon intérêt d'alors. Il est possible de dire que je me suis mis à vivre les livres; les auteurs se sont réanimés dans moi. Le chaos de mes lectures s'est alors ordonné, je suis devenu créateur de mon monde littéraire.
Un jour après, une autre porte s'est ouverte. Je me suis apercu que je n'étais pas si créateur que cela. Ainsi les livres me prenaient plus que je ne les prenais. Les auteurs renaissants devenaient mes maitres. Certains étaient si puissants qu'ils m'influencaient jusque dans ma vie physique.
Le jour suivant, une autre porte fut franchie. La confrontation entre différents maitres à lire m'a permis de relativiser la puissance des lectures et m'a permit de voir à travers les mots, comprendre la différence de vocabulaire, et m'a montré non les certitudes des auteurs mais leur parti pris, leur a priori, leur accrochage à la réalité, leur peur et leur humanité, leur imperfection.
Le jour d'après, je me lis dans les livres et je tremble de ne pouvoir être dieu.
Un jour futur je ne lirais plus mais j'écrirai par mon corps le livre de la jungle, if dieu veut....
francois