Peut-on revendiquer..........consentir à ses devoirs?
Inutile de tout revoir,ce ne serait pas assimilé et cela ne servirait à rien....
Prenez la liberté et revoyez la notion en commençant par cette page:
http://www.philagora.net/philo-bac/baclib.php
Puis
http://www.philagora.net/philo/liberte.php
Cette notion rejoint la plupart des autres notions:"La vérité". la conscience, la morale, la société et l'Etat, l'histoire, etc....
Vous pouvez alors revoir ces notions à partir d'ici, par groupement de notions:
http://www.philagora.net/revision/
:)
"Oh ! " Quelle sotte idée a eu Montaigne de se peindre"
bonjour, je dois faire ma première dissertation et j'ai beaucoup de mal...
Voici le sujet:
"Oh ! Quelle sotte idée à eu Montaigne de se peindre"
Il faut dire se qu'on pense de cette phrase
je n'ai pas trop de difficulté en français pour rédiger, mais la je suis bloqué car je ne sais pas du tout quelle titre mettre dans le plan.
Pouvez vous me donner des idées s'il vous plait :)
Merci d'avance.
Bac blanc 2018- - guide en un éclair!
-guide pour la dissertation de philo:
L'introduction
- Elle amène le sujet à partir d'un exemple, d'un fait, de l'opinion commune, d'un paradoxe;
- Elle reproduit l'énoncé du sujet;
- Elle énonce la problématique, en posant clairement les diverses questions que soulève le sujet;
- Elle indique succinctement le plan du devoir.
Le développement
Il doit suivre le plan annoncé. N'oubliez pas de ménager de courtes transitions entre les différentes parties. Pour la rédaction proprement dite, veillez à n'exposer qu'une seule idée par paragraphe. Tâchez enfin de vous exprimer le plus clairement possible : une formulation confuse est souvent le signe d'une pensée confuse.
La conclusion
- Elle dresse le bilan du développement;
- Elle apporte une réponse claire et précise à la question posée — ou bien montre qu'aucune des solutions envisagées n'est satisfaisante;
- Elle ouvre éventuellement la réflexion sur de nouvelles perspectives.
Lucie 1 (lucie= lumière)
Bac blanc 2018-Suffit-il d'être certain pour être dans le vrai?
I) reformulation:
La certitude est-elle un critère de vérité?
critère: ce qui permet de reconnaître, celui permet de juger de la vérité d'une affirmation: c'est vrai: je suis certain = c'est vrai.
" La fin du monde est pour demain, j'en suis certain, c'est vrai"
Le critère c'est un instrument . Il faut que l'instrument marche à tous les c as...Pas une fois sur 10.
Le critère doit donc être universel =pour tous les c as . Dire que la certitude est un critère universel de vérité c'est dire que la fin du monde est pour demain si et seulement si ( =cela suffit ) la certitude est un critère universel de vérité..
I bis: UTILISEZ:
La certitude est-elle un signe de pensée morte?
=== moteur de recherche
II)
== Pour la recherche des idées: Une piste: (il y en a d'autres)
Problème: quelle relation et quelle distance y a-t-il entre la certitude et l'évidence?
suffit-il: ne manque-t-il rien d'autre lorsqu'on est certain.
"Certain" se distingue d'évident: c'est l'état de celui qui est assuré de la vérité d'une affirmation, d'un discours: ce discours est vrai dans la mesure où il propose une connaissance conforme à son objet, bien ajustée, bien adaptée. Mais la certitude est "la pleine croyance qui exclut entièrement le doute."
être dans le vrai: avoir un discours correspondant à son objet, avoir une idée (forme intellectuelle d'un objet claire, distincte et adéquate).
Mais cette certitude qui accompagne l'évidence, le caractère de ce qui s'affirme avec une telle force, qu'il n'y a besoin d'aucune autre preuve, renvoie en fait à l'évidence de l'opinion qui transforme ses désirs en connaissance et qui accompagne souvent la conscience spontanée et à l'évidence rationnelle d'une déduction par exemple ou d'un calcul (1+1=2).
Selon que vous envisagerez l'évidence sensible ou l'évidence rationnelle, la réponse au sujet va être différente.
Pourtant ne faut-il pas distinguer la certitude et l'évidence. Alors que l'évidence désigne une qualité de l'objet "la certitude est simplement le repos de l'esprit qui a cessé de douter" (Vinet).
CONSÉQUENCE: "La seule chose qui soit vraiment indépendante de nous c'est la vérité: la certitude ne l'est jamais." Brochard, De l'erreur page 131.
De même si vous distinguez la vérité formelle du discours (sa
cohérence logique) et sa vérité matérielle (l'accord de son contenu et de la réalité).
Il peut donc y avoir des certitudes sans évidences.
"Sans certitude impossible d'exprimer un doute? Celui qui doute rend hommage au caractère absolu de la vérité; car, en énonçant sa pensée avec réserve il proclame que la pensée comme telle est nécessaire." Ortegat, Philosophie de la religion.
Bac blanc 2018La croyance et le mensonge (niveau terminale) L'introduction
La croyance est-elle plus dangereuse que le mensonge?
En préparation
L'introduction
A bientôt
Joseph
Bac blanc 2018: La vérité et la croyance (révision)
LA VÉRITÉ ET LA CROYANCE
On oppose souvent vérité et croyance dans la mesure où la vérité exige la clarté, la cohérence, un caractère d'objectivité: elle est partagée par tous grâce à des démonstrations et à des preuves. Montaigne écrit que la vérité doit avoir un visage pareil (ne pas changer dans le temps) et universel (être partagée par tous). En opposition à cela, chacun revendique le droit d'avoir des croyances particulières, d'avoir accès à une vérité du cœur qui n'exige ni preuve ni démonstration. Après tout un sentiment s'éprouve et ne se prouve pas par autre chose que lui: il est sa propre preuve. Le problème revient à demander si la vérité n'est pas elle même une croyance, la croyance à une valeur. Pourquoi voulons-nous la vérité? Cela exige-t-il le dépassement de toute croyance au risque de perdre la possibilité de rechercher la vérité elle-même= problème.
Idée = En effet, la vérité est une idée, un horizon, un idéal qu'on poursuit en faisant des enquêtes pour produire des affirmations de mieux en mieux justifiées. C'est plus un principe régulateur qui permet un perfectionnement continu de nos concepts qu'une réalité que l'on pourrait posséder. L'ambiance de la science n'est-elle pas le provisoire? Quant aux certitudes du cœur, elles ne sont justifiées que pour celui qui les éprouve, ce qui ne leur donne pas un caractère d'objectivité.
Correspondance = La définition de la vérité comme l'accord entre un discours et la réalité est une définition parfaite pour des êtres parfaits. Si une connaissance est parfaitement ajustée à la réalité, il est bien évident que toute croyance est exclue de cette connaissance. Mais encore faudrait-il atteindre directement la réalité. Kant nous a dit qu'une connaissance doit être ajustée à son objet: or l'objet n'est la réalité. C'est une construction dans laquelle le sujet ne retrouve que ce qu'il y a mis. Dans ces conditions la définition de la vérité comme adéquation de la chose et de l'esprit, correspondance, n'est pas pour nous êtres raisonnables sensiblement affectés. De ce fait, nous ne pouvons exclure la croyance de notre connaissance.
Cohérence = L'admiration pour la rigueur des enchaînements dans un discours, des déductions en géométrie , a été très grande. Est-ce à dire que la cohérence assurée par la tautologie (d'un élément à l'autre, on dit la même chose, ce qui permet de descendre des définitions à ce qu'on veut démontrer) marque le triomphe de la vérité et l'exclusion de la croyance. Ce serait oublier que tout raisonnement mathématique s'appuie sur des axiomatiques, des sortes de postulat qu'il faut admettre sans démonstration comme le remarque Platon dans votre texte d'oral. D'autre part un discours cohérent ne correspond pas toujours à l'expérience, à ce qui se passe. Enfin, un tel discours doit sa cohérence et son universalité à l'exclusion des particularités.
En conséquence, il est impossible de dire que la cohérence exclut la croyance puisqu'elle s'appuie sur elle comme un point de départ du raisonnement déductif, et l'apparente exclusion de la croyance au cours de la déduction vient tout simplement de ce qu'elle ne sait plus de quoi elle parle (X ou Y ...)
Obstacles = Bien souvent les croyances sont des obstacles à la recherche de la vérité. en effet: celui qui croit savoir pourquoi voulez-vous qu'il cherche?
Opinion. Affirmation provisoire. Foi = Un effort de distinction s'impose:
a) Tout d'abord prenons le cas de la crédulité ou de l'opinion qui transforme ses désirs en connaissance (revoir Bachelard) : c'est toujours un obstacle parce que, celui qui croit à ce qu'il entend et à ce qu'il voit, croit en fait à des représentations sensibles, à sa conscience immédiate: je vois le ponde tel que je suis comme si la vérité était donnée. (Par exemple, je l'ai vu 10 fois cette année, je le connais).
En ce sens, l'opinion est toujours un obstacle à la recherche de la vérité.
b) La croyance peut être une affirmation provisoire: c'est alors une croyance reconnue par la raison: ce n'est plus une évidence, une vérité. C'est une hypothèse dont le caractère hypothétique est reconnu. Cette affirmation provisoire devient une étape de la connaissance, d'une sorte de marche asymptotique vers la vérité: si je suppose ( je crois provisoirement) que la lumière est formée d'ondes, je crois pouvoir produire des interférences avec la lumière. Une telle croyance, habitée par le doute, me permet de construire une expérimentation. C'est un chemin que l'on emprunte toujours prêt à abandonner l'affirmation provisoire , s'il y a une contrainte expérimentale.
c) La foi, c'est un engagement personnel qui fait exister pour nous une personne à qui on reconnaît une valeur: c'est un engagement de quelqu'UN. Cet engagement, paradoxalement, se nourrit de doutes, c'est une croyance reconnue mais les doutes sont dépassés par la volonté du sujet. L'engagement s'appuie sur une expérience subjective vécue: une transformation que l'on attribue à la personne en qui on croit. La foi est une orientation consciente vers la vérité, un engagement d'une existence. C'est donc de la vérité d'une existence qu'il s'agit.
Il y a des croyances dans toute conduite humaine et jusque dans les conduites rationnelles. Mais l'objet de la croyance diffère selon le plan de la connaissance et de l'existence.
Rapports = La recherche de la vérité n'exclut qu'une forme de croyance, la crédulité de l'opinion, mais, cette forme de croyance n'est même pas une croyance puisqu'elle est immédiate et que dans la croyance, il y a toujours un consentement du sujet conscient de prendre un risque que ce soit le risque du chercheur ou le risque impliqué par toute vie humaine. C'est que la recherche de la vérité est un mouvement dans une région sans sentier, un cheminement. L'athée et le croyant reconnaîtront en ce sens que l'homme est le pèlerin de l'absolu qui chemine dans le relatif (vérité et croyance).
Conclusion
Bien distinguer la croyance vécue comme une passion de la croyance "action" reconnue par un examen critique. Dans le deuxième cas la croyance reconnue est un tremplin pour un dépassement. (Utiliser la distinction avoir conscience et prendre conscience).