Bonjour à tous, je suis en TES et j'ai pour lundi 12/10 un commentaire de texte concernant le Le Capital (1867) I, 1 de MARX l'intitulé donné au texte est "Le travail développe les puissances latentes de l'homme" et il est classé dans la question 3 du livre sui est "Faire et, e, faisant, se faire"... Mais n'ayant jamais fais de commentaire de texte je ne sais vraiment pas comment partir j'ai lu le post pour la méthode mais je ne sais pas m'y prendre :?)
Voici le passage :
Le travail est d'abord un phénoméne qui unit l'homme et la nature. Un phénoméne dans lequel l'homme accomode, régle et contrôle l'échange de matiére naturelle comme une force naturelle. Les forces naturelles qui appartiennet à son corps, ses bras et ses jambes, sa tête et ses mains, il les met en mouvement pour s'approprier la matiére naturelle sous une forme qui puisse servir à sa propre vie. En agissant sur la nature qui est hors de lui, à travers ce mouvement et en l atransformant, il transforme aussi sa propre nature. Il dévellope les puissances endormies et il soumet le jeu de leurs forces à sa propre autorité. Nous n'avaons pas affaire ici aux premiéres formes animales, instinctives du travail. Il y a un immense écart entre l'état où le travailleur paraît sur le marché des marchandises comme vendeur de sa force de travail et l'état où le travail humain n'avait pas encore dépouillé les formes primitives de l'instinct. Nous supposons le travail sous une forme spécifiquement humaine. Une araignée accomplit des opérations qui ressemblent à celle du tisserand ; une abeille, par la construction de ses cellules de cire, confond plus un architecte. Mais ce qui distingue d'abord le plus mauvais architecte et l'abeille plus habile, c'est que le premier a construit la cellule dans sa tête avant de la construire en cire. A la fin du travail se produit un résultat qui dés le commencement, existait déjà dans la représentation du travailleur, d'une maniére idéale, par conséquent. Ce n'est pas seulement une modificationde formes qu'il effectue dans la nature, c'est aussi une réalisation dans la nature de ses fins, qui définit comme une loi les modalités de son action et à laquelle il doit subordonner sa volonté. Cette subordination n'est pas un acte isolé. Outre l'effort des organes qui travaillent, pendant toute la durée du travail est exigée une volonté adéquate qui se manifeste sous formes d'attention, d'autant plus que le travail entraîne moins le travailleur, par son contenu et les modalités de son exécution, et qu'il lui profite moins comme un jeu des ses pouvoirs physiques et spirituels.