enfer ou paradis?

Supposons que j'ai la possibilité de vous attacher sur une table afin que vous ne puissiez plus du tout bouger, et je vous laisse là... je vous nourris pour ne pas que vous mourriez et peut etre meme que je pourrais vous éteindre la lumière et fermer les volets.
Est ce que vous pensez que vous pourriez supporter cette condition, si ce n'est pas tout de suite, au moins apres quelque temps d'adaptation pour que ca devienne le paradis ou bien vous ne pourriez jamais vous y faire, ruminant ce qu'on vous a fait subir et ca serait pour vous un enfer?

Je pense qu'après un état intérieur de révolte (et que cet état de prisonnier est une fatalité), j'adopterais une attitude de résignation pour trouver une paix intérieur, afin de mettre à profit ce moment de solitude. L'occasion de faire de l'introspection où de méditer!;)
Ni enfer, ni paradis.

Dans une telle position, Ego se prendrait pour un Dieu dont il est exactement l'image inverse: pouvoir.
Dans cette éventualité, c'est moi qui t'attacherais pour que tu réalises l'expérience que tu voudrais me faire subir, parce que c'est exactement ce que tu me dis: miroir.
Etre dans le monde remplit cet office.

Tu es prisonnier à l'extérieur de ton corps et tu dois entrer dedans.
Sois ce corps et tu seras tout court: in-carnation.

Tant que tu ex-istes, tu es à l'envers.

En ce qui me concerne, je deviendrai fou ... Affaire classée !

TT dépend, s'il y a torture morale ou pas. Mais si c'est le cas alors on a envie d'en finir car dans ce cas il y a impossibilité de réfléchir sur sa condition puisqu'on y est sans cesse ramené.

Non philator, pas de torture... excepté, si l'on considère que ca en est une, celle de vous priver de vos trois degrés de liberté. Pour que vous ne soyez plus qu'un esprit.

En fait je pense que tout dépend des bagages qu'on a emmener avec nous: déboire sentimentaux, mais surtout toutes les passions qui nous tiraille dans la vie, parce qu'en étant plus qu'un esprit nous sommes confrontés directement avec nos passions, avec impossiblité de les laisser de côté en allant faire du sport,que ce soit sport à l'exterieur ou surtout le sport de chambre qui nous permet de passer le temps, parce qu'en fait la plupart d'entre nous sommes incapable de ne pas nous ennuyer en vivant le présent, assis sur une chaise pendant des heures, il faut qu'on vive notre vie à deux cent à l'heure sinon on a peur de redevenir poussière sans en avoir "profiter". Mais si l'on fait l'on fait toujours à deux à l'heure, on a pas le temps d'agripper les matieres premières qui construise notre esprit et si l'on ne devient plus qu'un esprit, on est tout nu et on prend froid.

Bien dit mais, il ne ft pas oublier que les conditions d'enprisonement ne sont pas que l'occasion de se poser, réfléchir. Les conditions difficiles pvt nuire à la méditation.