Bonjour et merci de votre attention,
Demain je dois rendre mon premier commentaire de texte. Voici le texte à analyser :
D'ailleurs il y a mille marques qui font juger qu'il y a à tout moment une infinité de perceptions en nous, mais sans aperception et sans réflexion, c'est-à-dire des changements dans l'âme même dont nous ne nous apercevons pas, parce que les impressions sont ou trop petites et en trop grand nombre ou trop unies, en sorte qu'elles n'ont rien d'assez distinguant à part, mais jointes à d'autres, elles ne laissent pas de faire leur effet et de se faire sentir au moins confusément dans l'assemblage. C'est ainsi que l'accoutumance fait que nous ne prenons pas garde au mouvement d'un moulin ou à une chute d'eau, quand nous avons habité tout auprès depuis quelque temps. Ce n'est pas que ce mouvement ne frappe toujours nos organes, et qu'il ne se passe encore quelque chose dans l'âme qui y réponde, à cause de l'harmonie de l'âme et du corps,mais ces impressions qui sont dans l'âme et dans le corps, destituées des attraits de la nouveauté, ne sont pas assez fortes pour s'attirer notre attention et notre mémoire, attachées à des objets plus occupants. Car toute attention demande de la mémoire, et souvent quand nous ne sommes point admonestés pour ainsi dire et avertis de prendre garde à quelques-unes de nos propres perceptions présentes, nous les laissons passer sans réflexion et même sans être remarquées; mais si quelqu'un nous en avertit incontinent après et nous fait remarquer par exemple quelque bruit qu'on vient d'entendre, nous nous en souvenons et nous nous apercevons d'en avoir eu tantôt quelque sentiment. Ainsi c'étaient des perceptions dont nous ne nous étions pas aperçus incontinent, l'aperception ne venant dans ce cas que de l'avertissement après quelque intervalle, tout petit qu'il soit.Citation:
cela se passe nécessairement même si nous n'en sommes pas conscient du fait de l'union (harmonie) des contraires (âme et corps) ce qui frappe le cops a por réponse un mouvement de l'âme
J'avoue ne pas avoir bien compris cette partie : "Ce n'est pas que ce mouvement ne frappe toujours nos organes, et qu'il ne se passe encore quelque chose dans l'âme qui y réponde,"
Voici mon commentaire :
Intro : - rappel de Leibniz + opposition avec Descartes
- thème : approche de l'inconscience, du moins de la non conscience
- problème : nos perceptions sont elles nécaissarement conscientes ?
- thèse : => OUI, la pensée n'est pas toujours consciente
I) (du début à "l'assemblage") : Des petites perceptions inconsciente
-rappel des termes perception et aperception pour Leibniz
-infinité de perception inconscientes récoltées par nos 5 sens
- fameux exemple de la vague
- dois-je parler de la monade ??? car il parle d'unité, d'assemblage harmonieux
II) "c'est ainsi" "plus occupants" : La mémoire sélective
-pose le principe de mémoire sélective
-travail nécessaire pour éviter une "saturation"
-priorité d'attention à la nouveauté, exemple de l'enfant émerveillé par un chien, impression nouvelle donc conscience
-le monde deviendrait il une habitude ?
III) "Toute attention" à la fin : L'avertissement permet l'aperception
-les perceptions inconscientes peuvent surgir si une tierce personne nous avertis de leur présence
=> y a t il un état de conscience minimal ?
- les choses que l'on fait inconsciemment sont mieux faites que si on les faisaient consciemment : exemple dire à quelqu'un de prendre conscience de sa marche, il n'arrivera plus à marcher correctement/ naturellement
-la mémoire garde de très nombreuses informations venant des perceptions
Conclusion : - rappel des notions abordées
- ouverture vers les neurosciences encore un mode mystérieux pour les scientifiques d'aujourd'hui.
J'ai essayé de présenter au plus clair ma vision de ce texte même si je n'ai pas tout mis. J'aimerais l'avis de quelqu'un à propos de mon travail pour regarder les points qui ne vous pas.
Merci beaucoup de votre patience,
Baboushka
