la liberté de l'individu entravée par la société
Je suis actuellement en licence professionnelle intervervention sociale métiers de la formation des adultes, et je suis en trains d'accoucher de mon mémoire (on peut dire que je suis en grossesse patho) dont le sujet tourne autour du projet professionnel du jeune en action d'insertion, et de la place de sa motivation en guerre contre la réalité et ses limites.
Pour moi, le jeune ne construit pas son projet mais celui que toutes ces étapes de socialisation a "programmé" en lui. Sa réalité (ou identité, ou personnalité) se heurte à celle des autres.
Mon chef de projet tutoré nous impose, dans le titre du mémoire et comme sujet de notre recherche, un problème naissant de l'opposition de deux concepts. Il me semble que celui de motivation s'oppose à celui de l'intersubjectivté (rencontre entre la subjectivité de l'individu et celle des autres). Comment formuleriez vous ma "problématique" (si vous m'avez compris!)
salut Scop, c'est super de répondre à mon appel au secours !
QUOTE=Scop]Bonjour Cathy,
Salut Olivier
je suis assez d'accord avec Olivier, dans sa considération de l'économie: j'irai même plus loin. Non seulement l'individu est tributaire (et souvent esclave) de l'économie, mais également la politique; ce qui est encore plus grave.
Oui et non.
Il est vrai qu'on ne peut pas tout choisir. Le fait même de travailler est un besoin, non seulement pour gagner de l'argent, mais aussi pour exister socialement, pour être utile aux autres, pour s'épanouir... Cela limite-t-il la liberté?
Si l'on considère la liberté comme une simple capacité de choix, alors c'est une limite évidente. Je ne peux pas choisir de travailler là où il n'y a pas de travail à fournir. Je ne peux pas choisir de gagner de l'argent sans rien faire. Je ne peux pas choisir de travailler pour faire perdre de l'argent à l'entreprise qui m'engage... smrigole
Mais cette réalité n'est pas si mauvaise que ça, et elle permet même de devenir libre: le jeune s'imagine tel qu'il sera plus tard, il se projette dans l'avenir. Sa motivation première peut bien être irréaliste: il doit apprendre à se confronter à la réalité sociale pour pouvoir s'y insérer. La motivation peut alors s'affiner, se concrétiser. Il faut bien voir que le choix est motivé par une fin concrète, singulière. Tant que la fin est rêvée, le choix n'est pas possible. Pour qu'il le devienne, le jeune doit prendre conscience de la fin atteignable qui peut correspondre à ses choix de vie. Des concessions doivent être posées, de la patience et de la persévérance. Il est toujours possible d'aller loin, encore faut-il accepter les règles du jeu, et surtout, de commencer par le début![/QUOTE]