je pense donc je suis, j'ai pensé j'ai pas suivi
Quelque vieux textes retrouvés (et surement à retravailler) :
Poésie
Ma raison se perd dans la brume de mon cœur
Et loin de moi passe les jours et les heures
Alors mon âme se dévoile dans sa douce mélancolie
Et sous mon crayon ma voix se délie
Flot de larmes inavouées versées sur un bout de papier
Enfin couchées
L’ocean de la vie
Je lève l’ancre de mon lagon
Une idée de large, d’évasion
Je débusque la brise qui m’aspire
Y recueille les perles qui m’inspirent
Ma raison s’égare dans cette mer d’idées
Pour fouiner, déduire, inventer
Je cherche le cap qui mène au port
Mais plonge dans mes rêves et m’endort
Je nage dans l’écume sous l’œil de la nuit
J’ignore où je vais mais je sais ce que je fuis
Même mon sommeil me mène sur mon île
Le soleil se lève devant mes yeux fébriles
J’y suis, j’admire, je vie
Ici le monde m’a rejoint et enfin il rit
Ah ! La vie est douce, si sa futilité nous ébahie, si la réalité devient ma fiction , si je jette mon âme désinvolte dans le bouillon de ce monde trop fait, si je sauve mes plumes des idées survolées, si j’apporte légèreté sur les masses de l’amour et si je sais abandonné mon cœur sans l’écarteler dans le flot morose des histoires trop connues.
« Je pense donc je suis »
J’ai pensé, j’ai pas suivi
Baliser son âme de celle des autres
Destituer l’ombre qui est sienne
Cracher son être libéré des flammes
Marre de se révolter contre soi
Être, tout simplement être
Sans âge, sans fonction ni passion
Etre pour ne pas paraître
Forcer sa libération
Calme et en paix avec soi même
Pour l’harmonie d’un peuple que l’on fait sien
Jouir de tout sans honte
Pleurer de tout sans honte
Jeter son être tout entier dans le flot de la vie
Y pêcher son bonheur au mépris des autres
Aimer son prochain comme il doit nous aimer
Sans devoir donner ni recevoir
Simplement …