Prépas B/L et... rendement ?
Effectivement, le terme rendement est assez :) pragmatique et rend justement bien compte d'une réalité...
Je suis élève de Terminale S (spé maths) dans un lycée parisien convenable et plus le temps passe moins l'envie de finir ingénieur en thermo dynamique ou directeur marketing grandit en moi ! Par contre, je suis davantage interessé par la littérature, la philosophie, les lettres en somme. Comme je suis bon élève en mathématiques, je pensais me diriger vers une classe préparatoire B/L, à l'emploi du temps attrayant. Et j'ai eu des échos fabuleux : la B/L, c'est beaucoup de travail, mais finalement, c'est deux années de vrai apprentissage, d'accès à l'érudition, de maturation, et j'en passe et d'autres bien meilleures... Mais en définitive, sur 100 élèves rentrés en hypokhâgne B/L, combien intègrent Ulm ? Cachan ? Lyon ? l'ENSAE ? Sciences-po ? HEC ? l'ESSEC ? et la fac, finalement ? Tant de possibilités que semble offrir la B/L mais qui ne lui sont pas exclusives (c'est là où peut-être le bât blesse). Je ne sais pas encore où m'orienter précisément et la B/L offre de multiples voies alléchantes. Mais je n'ai à disposition que les chiffres d'Henri IV, que je doute intégrer :) et qui ne sont pas révélateurs du niveau national il me semble. Alors est ce que je ne ferais pas mieux d'arrêter mon choix sur une bonne vieille A/L, sur une prépa économique, ou autres voies plus conventionnelles, si l'on pose le problème dans une perspective d'optimisation des chances de décrocher une chouette école ?
Merci d'avance :)