XXIème siècle non spirituel mais numérique
André Malraux s’est trompé : le XXIème siècle n’est pas spirituel mais numérique : les biens matériels ce n’est que des numéros atomiques, la filiation ce n’est que du code génétique à base 4 ATGC, le langage de mots et noms des séries de chiffres en différentes bases (26 chez les occidentaux), le salaire de la peur ne représente que de la numérologie bancaire, socialement nous ne sommes que des numéros d’identifiant de sécurité sociale, de police d’assurance ou de matricule d’employé et cætera… le tout peut être mis en binaire de l’ordinateur booléen du fait de la bijection entre les « entiers naturels » qui ne sont que les nombres : la parodie numérique de notre monde d’automates pneumatiques c’est 0 = homme et 1 = femme reproduits à la multitude. La parodie nazie c’était l’affect négatif signifiant l’anéantissement du sujet dans le matricule au sein du camp d’extermination, mais si le nazisme a triomphé – et qu’aujourd’hui il a pour nom « mondialisation », c’est que la loi numérique est devenue notre unique raison d’existence : sans numéro bancaire on n’est rien et sans numéro atomique on crève… Il n’y a pas de mystère, il n’y a aucun mystère, lorsque l’on saisit de façon vertigineuse une combinatoire qui, pour ne jamais sombrer, doit sombrer dans une complexification croissante… Le drame c’est que nous sommes tous morts, mais nous ne le savons pas : dans quel cauchemar vivons-nous ! Je ne puis qu’aborder le problème dans la psychose ! C’est dire que d’ex-nihilo à partir de rien, on n’aurait pas trouvé autre chose que cette réalité-là… De tout temps les prophètes ont annoncé la fin de l’humanité, le plus souvent par des cataclysmes, mais actuellement je vois un autre mode de disparition de l’humanité qui consiste dans le dépassement de l’homme par les machines : devenu obsolète, il est probable que l’homme soit remplacé par des mécaniques meilleures que lui à tous les degrés, y compris spirituel !
Or Nick Bostrom défend que l'une au moins des trois affirmations suivantes est vraie :
- Éventualité 1. Toute civilisation technologique disparaît avant la maturité (avant de pouvoir simuler des cerveaux humains),
- Éventualité 2. Les civilisations technologiques arrivées à maturité ne souhaitent pas mener des simulations de grande précision incluant des cerveaux humains,
- Éventualité 3. Ma vie et mon environnement sont des illusions, car je vis dans une simulation.
Et il y a ce théorème coriace : « Dans un espace numéro-dimensionnel, tous les êtres animés ne sont que des automates ou des robots i.e. travailleurs », très difficile à réfuter sans un illogisme qui nierait la valeur de vérité aux tautologies ! Traqué, je me réfugie dans le mysticisme qui n’est nulle part, pour autant que la proposition « ceci n’est pas un nombre » n’est encore malheureusement qu’un nombre ! Mais sur quoi se fonde cette espèce de « robotphobie » voire de « numérophobie » qui m’affecte actuellement, si ce n’est sur la totale désillusion quant à la possibilité de chance par le biais des lois numériques ?
incohérences de la problématique
Cher monstres collatéraux,
Je partage votre sentiment : présenter ainsi aussi brutalement la loi numérique, cela peut sembler scandaleux, je suis moi-même affecté par l’aspect dévalorisant de ce message. Le réductionnisme n’est pas gratifiant, l’aspect dénonciateur (de mon message) peut sembler à la limite blasphématoire. Je relève les incohérences suivantes (dans mon message) :
1) Chercher des solutions au problème par le biais de l’internet qui est exclusivement numérique, au lieu d’une voie analogique : mis à part la méditation informelle, je ne vois pas.
2) Du même registre que la seconde vérité de Bouddha i.e. « la souffrance ne vient que du désir », cela concerne la conception de l’espace numéro-dimensionnel. Cela stigmatise d’autant plus qu’on dit beaucoup en ne disant rien : sachant que par définition le désir correspond au triplet {besoin, manque, envie} et que ces derniers sont afférents à la souffrance, c’est comme s’il avait dit « la souffrance ne vient que de la souffrance » c’est-à-dire d’autant rien que cela semble plus marquant : de même par l’allusion de la numérologie spatiale et la numérologie des messages codés…
3) Cela n’est pas politiquement correct, c’est comme de dénoncer le fait que le travail contre salaire n’est que de la prostitution institutionnalisée où l’on se vend contre de la numérologie bancaire : dans notre société mercantile, ça passerait mal… Etymologiquement le mot « robot » provient du verbe slave « robotat = travailler », alors le raccourci syllogistique consiste à en déduire que tout travailleur (même au sens large de la thermodynamique) n’est qu’un robot. Tandis que la caricature obscène du robot est l’esclave inconscient : la vision peut sembler cauchemardesque comme la mort de l’autre, la rupture d’altérité…
4) Le message pose plus de problèmes qu’il n’apporte de solutions, par conséquent, on peut dire qu’il n’est pas « sage » (philosophique).
5) L’aspect autoréférent qui n’invite pas le lecteur à prendre du champ ou du recul vis-à-vis de la problématique existentielle…
Derrière cela, la question qui me taraude depuis un moment est : que ferait-on sans loi numérique ? On peut avouer que les automatismes et les programmes semblent d’autant une réussite parfaite que la réalité ne nous semble ni programmée ni systématique. Mais déjà l’erreur la plus monumentale de l’espace ne serait plus tridimensionnel(le), ni 3-D, ni 4-D…, l’espace serait éventuellement infini–dimensionnel sans repère possible, il n’y aurait pas de corps composés d’atomes, ni cellules, ni organes dénombrables, par conséquent pas d’animaux : si ce n’est pas sage, est-ce bien viable ? Pas de loi numérique, donc fini la corruption par l’agent : le Paradis, le Royaume de Dieu… Je fus séduit par le mysticisme d’Antonin Artaud lorsqu’il m’apprit que la configuration de l’esprit était une géométrie sans espaces – un monde qui ne serait pas notre représentation (sic)… D’un autre côté, j’estime ne pas avoir suffisamment expérimenté la loi numérique pour statuer que mon trépas en correspond à l’abandon définitif : j’ai trop peu d’expériences en hyperespaces (plus de quatre dimensions spatiales) pour porter un jugement définitif relatif à mon anéantissement dans le trépas…
if (psim=fPfIN/(fPfIN+1)) {:lol}
if(psim==fPfIN/(fPfIN+1)){
:o = "SOS";
}
Je pige que je ne pige rien
AAARGH JE PIGE UN PEU comme-mème!
Xénastre ma tuer
Are you living in a computer simulation?
La refutation
Arf-arf-arf, quelle métaphore!
adieu tous les virtuels,
je meurs de rire.
la fin des taons, pas des temps espèce de créti€n
Bonsoir cher monstres collatéraux. Je n’ai découvert la suite du débat que ce soir seulement : la qualité philosophique me semble bien présente : ça va enfin un tantinet plus loin que le banal corrigé pour cours de terminale ! François deuxième du nom choie son lecteur, tandis que moi j’ai tendance à le maltraiter ; la remarque « La raison, universalement irrépartie, est devenue le credo de la liturgie républicaine journalière » --> cela me semble très pertinent ! La dénonciation du démon matérialiste me convient, malheureusement que faire contre ce satané principe de réalité – comme l’impuissance qui serait la guise dont l’impossible serait la vérité ? Il me semble que Dugogh a bien pigé le sens initial de ma problématique, je partage avec lui de préférer le fond de la pensée à la forme de l’écriture automatique… Je voulais juste dire un mot sur la réfutation quant à l’hypothèse de simulation numérique du champ de la réalité : elle se fonde sur l’idée que l’univers humain puisse être infini. Mais l’infini existe-il réellement ou alors n’est-il qu’une astuce de logique utile au calcul ? Une astuce apparemment. Sur l’indécidable de savoir si l’univers et fini ou infini, Kant est bien mort, puisque l’univers humain est bel et bien fini --> confère la thèse de l’astrophysicien Jean-Pierre Luminet :
http://luth2.obspm.fr/~luminet/luminet.php
outre les bugs informatiques de notre réalité virtuelle voulant se faire passer pour réelle, la finitude de l’univers humain est compatible avec l’idée de la simulation numérique : le nombre de particules élémentaires de l’univers humain est certainement inférieur à l’ordre 10**247 (10 puissance 247) et sa combinatoire inférieure à 2**10**247. L’artiste surréaliste préfèrera peindre une toile sans étoiles sur le thème des parties culs elle aime en taire dans le Théo rit que du terme aux nus clés air (des particules élémentaires dans le théorique du thermonucléaire) – pour rappel qu’en écrivant, soyons comme l’assis berne éthique de la cybernétique. Et les marionnettes se marient honnêtement. Au Royaume d’Essieux, on est embraqué dans un Train d’Enfer…
En rapport à l’éthique, à partir du moment où le mal se manifeste, l’hypothèse d’un univers infini, cela serait coextensif à la douleur éternelle : cela semblerait une aberration constitutionnellement inepte, d’où le choix éthique de l’univers fini. Si le contrôle des affects par le système est le seul moyen qu’a une réalité virtuelle de se faire prendre pour réelle, à duper incessamment ses hères par la falsification, la fin des temps semble encore la meilleure option – préprogrammée bien entendue : on retrouve alors le syllogisme en Barbara dans le simulacre du « tout homme est mortel ; Sot-crate est un homme ; donc Sot–crate est mort tel ». En pratique un programme sans fin échappant au contrôle des affects, tout programme doit avoir une fin afin qu’un objet soit saisissable – et si rien n’est plus tangible, personne ne s’en plaindra (sinon les revenants seraient « par minous » !) : le nihilisme impose que pour avoir saisi, il faut pouvoir être saisi à son tour, et on périt par là où l’on a péché conformément au simulacre de réalité (opposition réel / réalité).
Le démon matérialiste à eu raison de moi – le « moi » n’est qu’un soliton en annexe de la théorie ondulatoire : je suis mort tel comme en Sot-cratie. La résistance psychanalytique est partie d’un bug qui n’était autre qu’un accident de moto – où avec brisures de dents et os, je fus reconstitué par un obscène automatisme, en réalisant que la durée n’était que le produit de l’éternité par l’intemporel. Mais – et c’est de là qu’est parti mon ressentiment, on m’administra un produit censé stabiliser mon système nerveux (un numéro 6’t’M), mais semble-t-elle me mutila de la plupart de facultés de visions nocturnes extramultidimensionnelles (au-delà du 4 – D spatial) --> puisque ce n’est que chimie, alors plus rien ne vaut rien : le monde n’est qu’un néant de néants dit à nouveau le ressentiment. Sans artefacts machinaux rendu visibles pour les analphabètes – fût-ce moi-même, je n’aurais pas compris la conclusion de Schopenhauer, à savoir que le monde n’est qu’un néant, mais avec l’évidence de la loi numérique, l’évidence est facile…
Sur cette catéchèse, je vous bénis aux non-dupes errent, Du Fis, dû sain’t’est-ce prix, awomen-toi Sainte-Marie-*****-Dieu, astalavista…
Xénastre un générateur du texte?
Citation:
" cela semblerait une aberration constitutionnellement inepte, d’où le choix éthique de l’univers fini." Que vient donc faire le droit et la constitution dans cette déclaration?
M'ouais, c'est vrai.
Est-il le Xénastre un
générateur automatique d'essais philosophiques?
"Critique de la consubstantialité
Pour une consubstantialité substantialiste.
La problématique de la consubstantialité n'est-elle pas analogue à celle de la consubstantialité?
Nous savons auteur que Descartes particularise la conception subsémiotique de la consubstantialité...."
Les "cancres las" font la l’oie
Rappel : un cerveau en tant que « sert-vaut » indexe l’inaptitude à la liberté entre servir et valoir n’est qu’asservissement, et c’est quoi finalement mathématiquement qu’un « sert-vaut » : un câblage aliéné, une restriction géométrique dénombrable et finie, un artefact éventuel, un système asservi, un ganglion machinal, un PC ou Process Control de Parti Communiste triadique, un appareil de radio-télévision sur automate pneumatique qui fonctionne, un centre analytique produisant du c_a_c_a nerveux, et cætera… C’est moins que rien et rien n’est mieux que rien. J’aurais laid le contester, tout sur Internet n’est que vain soliloque…
N’avez-vous pas compris que les scribogorrhées cartésiennes, kantiennes, nietzschéennes, hégéliennes, sartriennes… n’étaient que le fruit d’automates (puisque le « sert-vaut » n’est qu’un ganglion machinal à compiler des nombres à base 26 des lettres de l’alphabet) : vous introduisez une formule mathématique dérisoirement concise (et tenant en quelques octets) dans la machine à penser, pour que celle-ci vous crache des millions de pages philosophiques, (c_o_n_n_o-zoo-phiques en fait). Bon, voilà une occasion d’arrêter le soliloque là : oki je sors --> reset / exit / erase / back_space, point barre !