la vie n'est qu'une journée...bip bip...
pour ma part je trouve que le suicide, est un acte d'une violence extrême, d'une dureté épouvantable...qui laisse sans voix, qui choque, pourquoi une personne en arrive là? c'est le trou noir, le gouffre, comment répondre à cela?
pour la mort quelques citations à partager:
" la mort me paraît à la fois inévitable et impossible". julien green
"la mort, la seule de mes aventures que je ne commenterai pas" mauriac
"la mort ne peut être pensée puisqu'elle est absence de pensée. Il faut donc vivre comme si nous étions éternels. Ce qui; pour chacun de nous, mais pour lui seul est vrai." maurois
"nous vivons tous sur l'avenir "demain", "plus tard", "quand tu auras une situation","avec le temps tu comprendras". ces inconséquences sont admirables car enfin il s'agit de mourir. (...) Demain, il souhaiter demain, quand tout lui même aurait dû s'y refuser. Cette révolte de la chair, c'est l'absurde." camus le mythe de sisyphe
"mon champ, dit goethe, c'est le temps." Assuré de sa liberté à terme, de sa révolte sans avenir et de sa conscience périssable, il poursuit son aventure dans le champ de sa vie" camus le mythe de sysiphe
parler de la mort: ça peut rassurer d'en parler et d'essayer de rationaliser, mais ça crispe quand même, quand on ne croit plus en un Dieu;et qu'on ne conçoit plus la vie terrestre comme une étape et la mort comme un passeport pour la vie éternelle.
au secours!
instinct de survie! colère!!
la vie est précieuse, il faut en prendre soin,
le suicide est folie,
la mort est détestable......qui n'a pas envie de lui hurler: va t'en! laisse moi tranquille, laisse les miens tranquille, laisse nous, nous les humains là où nous sommes. c'est la mort qu'il faut tuer!!!! et soi qu'il faut garder en vie!!! pourquoi faire vivre la mort!!!à quoi bon mourir???!!! vivre n'est donné qu'une fois dans une vie, la vie au singulier et au présent comme tout un chacun la revendique non?: je vis, je mange, je dors, je bois (de l'eau ou autre :)), je travaille, j'aime, je rêve, j'écris, je lis, je voyage, je joue, j'écoute, je parle, je ris, je pleure, je souris, je suis parfois las, je comtemple, je jouis, je crie, je suis fatigué parfois mais je me bagarre, je grandis, je donnerais la vie (instinct de reproduction, instinct de survie), je la donnerais et la porterais, ça s'est sûr!
voilà
Rahan, fils des ages farouches
O vous le boutefeu des anneries d'ici et d'ailleurs, merci à vous pour l'incarner avec tant de talent .. lol)
Sur que si vous décidez dogmatiquement que "la vie est une data fixe", alors le reste sera stupidité. Mais bon, passons sur une opé que tout le monde commence à soupçonner....
Si donc vous ôtez à l'individu (stupide selon votre penchant cela va de soi) la possibilité de remettre en question la fixité du data "vie", s'ensuivra, je vous l'accorde, l'annulation de la question de "droit à disposer"..
Vous semblez confondre vie (biologique) et existence (pathologique , existentiale si vous préférez).
Or, est-ce encore sensé de parler de tristesse biologique? Vous qui tiquez à chaque farandole tel Jean-Michel Larqué face à un contrôle de Govou, ne voyez-vous pas la vanité d'une telle question?
Si tristesse il y a, elle ne peut être que d'ordre existentielle, pathologique. Soit la capacité qu'à l'individu à se projetter dans l'existence. Un tantinet Heideggerien n'en vous déplaise!
L'Être-pour-la-mort est une aberration biologique, comment rendre compte d'un retournement de l'Eros en Thanatos? Quel animal nage à contre courant de l'évolution? Darwin de se frotter un lombaire contre le bois pourri de son cercueil.
Aussi le suicide exprime-t-il cette potentialité de "disposer à". Même si la fin est à revoir..
La vie n'est pas donnée, elle est à conquérir, à travers chaque épreuve qui nous façonne et nous rend plus fort. Le seul data, pour ne point vous chagriner, est votre b*te et votre couteau.
Après il reste à chacun de se construire avec, ou bien de ....