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Olivier, je n ai pour l instant plus grand chose à ajouter, mais cette discussion continue de me faire penser , et j ai apprécié cet échange. On en apprend tous les jours.
Finalement, je pense que lorsque rimbaud disait "je est un autre", c'est que qu il voulait atteindre un stade " d identité " qui corresponde tout à fait à l idéal qu il voulait atteindre. Cepandant, on pourrait se demander si c'est seulement possible. L être "inné" serait "condamné" à n être, peut être, qu entre la naissance et la mort; enfin en tout cas, n être qu en dehors d une existence sociale.
Bon, cela est sûr, si vous me r épondez, je serais sûrement relancée sur la question, bien que je pense avoir fait le tour de mes connaissances personelles sur ce propos.
Fondamentalement, j’aurai une même base, j’aurai déjà des traits de « moi », mais je développerai une autre projection de moi
En tout cas, j ai appris de vous et c était bien agréable. Je me dis que j ai hâte de continuer dans cette voie qui continue de pousser. bref.
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Finalement je reviens en revenant un peu plus sur Rimbaud.
C'est d après la lettre à paul demeny.
( Si j y arrive, je mettrais un lien super d un site très complet et qui a lui m^me des liens intéressants )
Pour donc revenir sur ce "je est un autre" ; il est nécessaire je crois de le redéfinir selon rimbaud; d ailleurs ce n était pas si clair pour moi.
J ai l impression que pour lui, "je" est en fait l être transcendental ; le médium ; qui, après avoir traversé l insondable, fait un travail d interprète : il donne forme par la poésie de ce monde ; et ce travail de médium permet de rendre ce monde accessible à tous; par le langage des sens.
Rimbaud se définissait comme un " multiplicateur de progrès ". Il était , à sa façon, l être social par exellence finalement : il se compare à prométhée, il rend possible la connaissance " divine " et la transmet.
Il voulait crée une nouvelle langue, un nouveau langage, "d âme à âme ".
Mais pour ceux que çà intéresse, je vais tenter de créer le lien qui vous permettra de lire au moins la lettre adressé à paul demeny, où il parle de tout ceci.
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Pour revenir avec Olivier, Rimbaud est donc selon lui conscients de tous ses "moi ", car il assiste à l éclosion de sa pensée; il est l obsevateur de toutes ses actions; le " je "correspond bien à son être sociale, il est le médium qui rayonne universellement.
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étouffe crétien..
Y a encor quelqu'un qui reprend une tartine?
"Point de salut, sinon dans l'imitation du silence. Mais notre loquacité est prénatale. Race de phraseurs, de spermatozoïdes verbeux, nous sommes chimiquement liés au Mot."
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et la force du verbe ? (mais duquel puis je bien parler ?? )
Chimiquement lié au verbe ( pragmatique )
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Bonjour à vous,
non, je ne désire pas en remettre une "tartine"... :BZZ) :)
C'était juste pour répondre à Estelle br :
Pour revenir avec Olivier, Rimbaud est donc selon lui conscients de tous ses "moi ", car il assiste à l éclosion de sa pensée; il est l obsevateur de toutes ses actions; le " je "correspond bien à son être sociale, il est le médium qui rayonne universellement.
Je voulais juste préciser que mes propos, malheureusement, étaient sans aucun doute très éloignés de la poésie de Rimbaud, je ne saurai en aucun cas me prévaloir d'une explication de sa citation, c'était juste une piste, plus "moderne", qui me semblait un rebond possible de son "je est un autre". On peut le voir si on le veut, mais ce n'est en tout cas pas ce que j'en pense. Voila.
Ciao
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ah mais vous êtes tout à fait libre de ne plus vous faire mal à l estomac.
et si cela aurait été une tartine de chocolat, elle en aurait été aussi douloureuse pour votre foi. salut
