Pour répondre au titre du topic, NON, la religion n'est pas la première forme de racisme. Le racimse existait déjà du temps de l'homme de cro-magnon, et même avant. Cela concernait tout ceux qui ne faisait pas partie du "clan".
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Pour répondre au titre du topic, NON, la religion n'est pas la première forme de racisme. Le racimse existait déjà du temps de l'homme de cro-magnon, et même avant. Cela concernait tout ceux qui ne faisait pas partie du "clan".
Salut aussi, zeross...
Ce que je voulais mettre en exergue avec ce titre, c'est le fait que le concept de religion induit, de par sa nature même, une forme d'exclusion de tout ce qui n'est pas elle-même.
La notion sous-jacente de "peuple élu" est présente dans chaque dogme; et le fait est que nombre d'humains se servent, consciemment ou non, de cette notion pour "justifier" bien des actes qu'ils considèreraient comme ignobles s'ils n'étaient arbitrairement proclamés "de volonté divine"...
Je pense que pour l'homme de cromagnon et ses semblables des temps reculés où l'être humain accédait à la conscience de lui-même, LA préoccupation principale, sans cesse remise en question par un environnement hostile (où cette même préoccupation dominait), était de survivre.
Quand un clan en rencontrait un autre, la méfiance instinctive était de rigueur, on peut raisonnablement le penser. Mais comme dans toute "société" animale, le territoire de chasse, la possession d'une grande diversité de femelles et le nombre important du groupe, garant de sa puissance et de sa capacité de survie, incitaient plutôt à se regrouper;
d'autant que les mêmes périls, donc les mêmes "dieux", menaçaient tout le monde sans distinction ni exception.
Tous les textes les plus anciens par lesquels nous sont connus des récits d'affrontements, de batailles ou de conquêtes, font état de références à des dieux justifiant ces tueries et chargés d'assurer la protection de leurs troupes.
Je ne prétends pas que sans cet alibi, l'homme n'aurait pas suivi ce même chemin vers l'évolution; mais il aurait tué son semblable en son nom, et seulement en son nom. Et les autres hommes lui auraient demandé des comptes face à face; les leçons auraient été plus vite apprises et mieux retenues, les conseilleurs étant de facto considérés comme payeurs...
Or, la grande imposture des religieux, c'est qu'ils nous défient (avec "raison", et pour cause!) de demander des comptes à dieu pour leurs actes...
pour moi la religion n'a pas pour but d'asservir l'être humain mais au contraire de lui donner des règles de conduite permettant une certaine cohésion sociale.
Définir un dieu correspond à mon avis à définir le réglement inter humain. La conception de la relation homme dieu correspond en définitif à définir la relation inter humaine.
C'est la raison pour laquelle je pense que la morale chrétienne est peut etre la meilleure possible pour une société dont le but est un compromis entre l'individu et la collectivité. Le respect ou l'amour de l'autre est la seule solution possible.
Mais il est tout à fait possible de ne pas croire dans cet absolu et de vivre de façon égoiste et de profiter du temps qui passe en espérant faire partie des forts et écraser les faibles. Abandonner tant d'effort de nos ancètres pour redevenir cromagnon; quelle tristesse!