Merci pour ces pistes intéressantes. Effectivement, je ne vois pas comment organiser mon propos ; je tâcherai de me débrouiller pour que cela ressemble à quelque chose...
Merci encore !
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Merci pour ces pistes intéressantes. Effectivement, je ne vois pas comment organiser mon propos ; je tâcherai de me débrouiller pour que cela ressemble à quelque chose...
Merci encore !
Bonsoir
Sujet difficile car la dualité de l'homme , la nature et la culture, le physique et le moral semble orienter vers l'eugénisme ou vers le progrès moral...
Remarquez que améliorer, relativement modeste , oriente vers la morale. Dans ce dernier cas la difficulté tiendrait à la liberté(on peut toujours vouloir le mal...)
Quoi qu'il en soit on cherchera les conditions de possibilité d'une amélioration (nécessaires ....et suffisantes.)
Pour une autre approche aussi pertinente ou plus suivez ce lien
http://forum.philagora.net/showthread.php?t=36843
A bientôt
Joseph
"Il faut maintenant voir ce que s'améliorer peut vouloir dire : il faut pour cela considérer "améliorer l'homme" ensemble : améliorer l'homme voudrait dire qu'il existe une norme humaine, une perfectibilité de l'homme, un progrès favorable à l'humanité que la technique pourrait réaliser : le sujet appelle très clairement à faire référence à l'humanisme, celui d'Auguste Comte pour qui l'homme est perfectible et la nature soumise à sa technique. L'humanisme pose ainsi que tel art ou telle science est signe de perfectibilité : mais qui décide de cela? de ce qui améliore l'homme ou le détériore? Pour Sartre, cela conduit au culte d'un homme supérieur, d'un idéal humain et au "fascisme".
Il faut aussi opposer la critique d' Heidegger dans sa Lettre sur l'humanisme : l'humanisme reste métaphysique : on n'a pas le droit de se rendre comme "maître et possesseur de la nature" car l'homme doit la préserver; Heidegger condamne la technique moderne de l'humanisme qui place l'homme comme valeur. Si l'humanisme reste métaphysique, c'est que les acquis matériels produit par la technique ne saurait apporter à l'homme d'améliorations...
En d'autres termes, la technique contribue à améliorer les conditions de vie de l'homme, mais non l'homme lui même , que ce soit au sens de l'humanité ou de chaque homme pris personnellement.."
Colle passée, merci :)
Bonjour
Colle: Le Bien Le Mal
Un cousin est noyé.
Moi aussi
Merci
Citation:
Que de cousins! (admin)
Bonjour
L'impasse vient de ce qu'on se pose le problème de la connaissance.
Si on ne peut le connaître on peut le penser.
Vous pouvez partir des grands problèmes que soulève le Bien
Pour aider le cousin :
Distinguez bien le jugement de connaissance, le jugement moral, le jugement esthétique.
Ce qui est = la réalité, les actions, les événements, ce qui peut être connu, ce qui peut être déterminé par un concept et donc ce qui est objet de connaissance.
Ce qui doit être, c'est à dire ce qui n'est pas , ce qui devrait être en fonction d'une idée qui permet par comparaison de juger ce qui est. L'idée est un principe régulateur qui permet d'évaluer la distance entre ce qui est et ce qui doit être. Un jugement moral consiste donc à mesurer cette distance par rapport au bien ou au mal.
Le mot ne pose -t-il pas un problème: en effet un idéal n'est pas objet de connaissance puisque rien de sensible ne lui correspond. Un idéal se pense.
Mais ce n'est pas la possession d'un certain savoir. Ce qui signifie que le jugement de ce qui est par rapport à ce qui doit ne procède pas d'une science du bien. Platon fait remarquer que le bien est au delà de l'essence et qu'il ne peut s'atteindre que par trois éclats, le vrai, le juste, le beau. Par ailleurs, le jugement de ce qui par rapport à ce qui doit être est toujours relatif à la conception que l'on se fait du bien à l'approche que l'on en a.
:)
Si je pose le bien comme un principe régulateur qu'en découle-t-il pour son mode d'existence?
Dire que le Bien est la source de l'être, du connaître et du faire n'est-ce pas entrer dans la fabulation?
Est-ce insensé de dire que le Bien est ce à quoi il ne manque rien? Que manque-t-il à une idée sinon l'existence?
Comment le distinguer de l'absolu, ce à quoi il ne manque rien?
Bonsoir
Deux pistes
Bien et mal
"Par un contraire on a de la lumière sur l'autre
Que peut-on connaître du Bien
Que peut-on penser du Bien
Pourquoi ce impérialisme du "Le"?
:L-s)
Bonjour
Comme "accroche" je propose: "l'éblouissement".Ce qui accompagne le passage de l'ombre à la lumière.
cf Phédon: On n'observe pas le soleil directement; il faut le contempler dans son reflet sur l'eau.
Pour le Bien c'est analogue: On ne peut l'observer directement il faut passer par ses éclats, les idées
Le Bien est la source de l'être, du connaître et du faire.
Notez que l'éblouissementest lié à une conversion, un demi-tour.
Il s'agit de concentrer l'oeil de l'âme vers ce sans quoi il n'y aurait ni les êtres ni...la lumière.
Dans tout cela ne pas perdre de vue la proportion a/b=c/d
"Ce texte rappelle que si le sensible n’a pas besoin de secours, s’il a au contraire le pouvoir de nous enfermer dans le rêve, il est nécessaire en revanche de venir, par le discours vrai, au secours de l’être intelligible, et de décider que ce qui n’est pas quelque part, néanmoins, est."
http://www.philagora.net/philo/prepagreg1.php
:)