L'homme est-il une erreur de la nature?
Tout d'abord, merçi d'avoir réintégré ce sujet dans l'actualité de Phila', je ne pensais pas que vous vouliez encore y réintervenir!
Je me permet donc de réengager le débat...
François m'a interpellé, avec justesse, au sujet d'une chose qui pouvait ne pas être claire dans le fil de mon argumentation: cela conserne la conception cosmologique qui me semble être la plus probable si l'on maintient une optique athée.
En effet, je tente d'expliquer l'univers commme un espèce de grand récipient auquel nous ne pourrions voir les bords (notre esprit étant incapable de concevoir l'infini en acte, c'est-à-dire le contenir en une seule idée) et dans lequel se trouverait un nombre indéfinis (un nombre limité mais que l'homme ne saurait compter étant donné son échelle) d'éléments de différentes natures qui inter-agiraient entre eux. De là, le nombre limité de ces éléments et de leurs inter-actions entre eux seraient également limitées et créeraient de ce fait même, une constance que je nomme "harmonie" (où d'autre la nomme "loi de la nature",etc...). Cette harmonie cependant, n'est ce qu'elle est que parce-que le nombre d'inter-action entre les choses est limité. Le fait est que cela ne change rien que le hasard puisse régir quand et comment telle inter-action aura lieu entre tel et tel élément. C'est en cela que "harmonie" n'entrave en rien "hasard".
Cependant, il semble se dégager de ces inter-actions, une sorte de """morale""" naturelle que seule l'humanité serait capable d'interpréter (à travers sa capacité de pouvoir prendre conscience des choses). En effet, la nature possède autant, pourrait-on dire, d'inter-actions qui "détruisent" que d'inter-actions qui "génèrent" des éléments, faisant évoluer alors le grand cycle de la nature (cf.précédemmment mes exemples donnés sur la forêt, par ex.). L'homme arrive un jour dans ce paysage d'inconscience qu'il est le seul à comprendre, et va par le fait d'en avoir conscience et pouvoir y agir, destabiliser cette harmonie insconciente d'elle-même et augmenter le nombre d'inter-actions qui détruisent. La balance entre génération et destruction est destabilisée et penche (à l'échelle tout au moins des inter-actions dont l'homme est capable) vers la destruction (de sa planète).
La question qui s'est posée alors à moi était de savoir si cette capacité de conscience (de lui et des choses) dont dispose l'homme (et qui le rend supérieur à tout être vivant, influençant même la balance de l'harmonie naturelle à son échelle du côté de la destruction) est inscrite et comprise dans les inter-actions déjà contenues dans la nature (tout au moins en puissance), et dans ce cas notre planète est appelée à ne pas vivre aussi longtemps qu'elle aurait pu si l'homme n'était pas intervenu;ou cette capacité de conscience(inhérente à l'homme) inédite dans la nature, rompant l'apparente harmonie générale et la faisant plonger vers la destruction, doit - elle être considérée comme une erreur de la nature contre elle-même (mauvais fruit du hasard dans les inter-actions que ses éléments pouvaient entrenir entre eux et qui ont donnés l'homme)?
La question est ouverte...