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Il me semble qu'il y a une grosse différence entre l'inconscient et l'inconscience.
Là où l'un manifete un inconnu, certes pas inconnaissable en nous, l'autre apparait comme l'oubli volontaire d'une dimension consciente qui fait notre humanité.
Cf : Anthropologie d'un point de vue pragmatique (Kant) : "Posséder le Je dans sa représentation : ce pouvoir éélève l'homme infiniment au-dessus de tous les autres êtres vivants de la terre"
Que pensez-vous de tout ceci ?:fused:
L'inconscience, ça veut dire que par-exemple, tu oublies de mettre ta ceinture de sécurité et donc que tu mets ta vie en jeu, simplement parce-que tu as volontairement oublié de mettre ta ceinture.
L'inconscient ne possède pas cette dimension de volonté du sujet : je subis ce dont je ne suis pas conscient....:kado
Bof, c'est pas ce que je voulais dire, mais tant pis.
Oui, ce serait plutôt ça le phénomène d'inconscience, être paradoxalement conscient de son inconscience.:eek:
Faire preuve d'inconscience c'est mal réfléchir sur ce qui est raisonnable par rapport à notre état... tout est dans la raison : les influences étrangères, les impulsions sensibles peuvent nuire à la raison.
"Qui est-ce qui pense en moi ?" Une question à se poser avant de faire ou ne pas faire. Il faut connaître sa "propre perfection" sa "propre imperfection" selon leur vrai valeur ainsi devient clair ce qui est bon ou à éviter. Il faut voir "ce qui en vérité me pousse à" car nous sommes bien différents de nos belles idées d'humanité...
L'intérêt de l'inconscient est qu'il échappe aux conditions à priori de la pensée, laissant les principes d'explication consciente au stade de ce qu'elles sont : des façons de voir.
L'intérêt de le consulter est énorme car il est neutre.