vivre ensemble dissertation prepa

Bonjour,
Je ne vais pas vous proposer de plan, mais plutôt des idées.
Le fameux « vivre ensemble » est devenu une espèce de slogan républicain, mais cela existe depuis la nuit des temps.
Le monde tribale ou religieux autrefois employait d’autres mots, mais de fait c’était le savoir vivre en société, échanger, partager. C’est s’intéresser et participer à la cité, « être citoyen » à part entière en se saisissant du « collectif », afin d’ inclure ou d’imprimer sa pierre dans l’édifice général.

Toutes les familles humaines de quelques bords qu’elles soient, telles :
- philosophiques,
- politiques,
- syndicalistes,
- religieuses,
- sportives,
- militaires,
- corporatistes, ou de travail courant pratiquent et sont cela.

Combien de chants ou de marches sont nés de ce principe bien antérieur à la "Marseillaise", fédérant cette notion de « fraternité » telle, celle des « Compagnons du devoir »,…Ce n’est qu’un au revoir MES Frères.. celle des « Partisans », Ohé partisans, ouvriers et paysans, c’est l’alarme. Celui des Scouts….

N’oublions jamais non plus que les peuples depuis toujours ont migré, que les frontières n’ont jamais été celles que nous connaissons aujourd’hui ; les humains se sont donc constamment regroupés par vagues de migrations successives. Ça a toujours été la nécessité qui a fait "Loi", le vivant se voyant contraint de quitter son propre sol natal pour aller travailler ailleurs. C’est par conséquent par l’éducation, la pratique d’une langue et les principes ou codes d’une nation que « le vivre ensemble » progresse le plus vite aplanissant les différences.

L’humain dans sa grande majorité n’est pas fait pour vivre seul. Donc le « vivre ensemble » commence déjà dans la famille, si réduite soit-elle. C’est en son sein qu’onest sensé apprendre la hiérarchie, les moeurs, les cadres.

L’atomisation de la société a fait nâitre l’individualisme prônant depuis les années 80/90 "le chacun pour soi" gommant inéluctablement cette notion de partage, de contribution automatique. La société dite des "sciences humaines" à amené à tenter de se comprendre soi, personnellement, "déshumanisant/appauvrissant" ainsi la mosaïque sociétale, proprement dite. Autrefois l'entité "société" par le fait de réunions ou de pratiques faisait office de « toile émeri » elle érodait qu’on le veuille ou non les aspérités de personnalités fort différentes. Les humains n’en étaient pas forcément des « panurges », mais la vie s’organisait aux seins de groupes. Le monde était plus solidaire, plus proche. (pas de tél. pas de TV, on courait, on allait chercher, pour l'un, l'autre, des nouvelles, des soins.. etc) Les familles étaient plus (+) groupées, l'activité propfessionnelle étant souvent le même toute une vie, aussi on était souché dans un endroit à long terme et souvent les enfants prenaient le relai des parents dans une même activité..(Ex. grossier des mines..mais réalité historique - comme pour les familles dotées d'études systématiques.. Une "bonne famille", faisait des hommes de cultes, des industriels, des avocats ou des médecins)...

Le phénomène de globalisation (voir toujours plus loin, plus grand) a entraîné l’humain à se chercher davantage, ne sachant plus trop qui il était. Cependant la mondialisation entraînera et ça a déjà commencé, une volonté de rapprochement ou des liens se reformant par appartenances, afin de pouvoir se reconnaître, même si on ne se connaît pas véritablement. La nature veut et fait qu’une trop grande expansion entraîne à l’autre bout un rétrécissement par « communauté », c'est un automatisme dont on ne tient généralement pas compte.

Le « Vivre ensemble » se veut rééquilibrer l’expansion et la contraction des comportements. J'espère que cela vous ouvre quelques pistes de réflexion :oh