L'ignorence ,vient elle du manque de culture de la sagesse ?
stou :D , comme disait une personne , pour échapper aux ombres de l extérieur il faut savoir vivre parmi le néant et savoir rester lucide malgré les influences de la masse. tt est superficiel et figé , le temps n existe pas , nous non plus , mais qu esque le sens de tt cela finalement ?
et pk nous nous posons des questions ? quel est le début de la vie dans son explication logik ?
pk cette dépendance à ce monde qui nous entoure ?
pour paraitre , il faut déjà savoir vivre avec le néant (évidence^^)
tt n'est que banalité , monotonie , dépendance et personne n a le libre arbitre,
il faut savoir etre au dessus du bien , du mal (choses superficielles mais réelles) , de la vie elle meme.
c sur qu a la taille de la vie , on ne peut pas faire grand chose , dans la masse , nous sommes petits et souvent ça tombe en maladie , en tragédie.
Il faut apprendre à creuser mes amis
:smi
la philosophie n est pas inutile mais souvent elle tourne en rond.
Mais elle demande avant tt un sacrifice de son "soi" et de toute autre naiveté et ignorance pouvant exister , il y a une culture à faire travailler avant celle de Kant "la culture , la sienne"
Et il faut savoir l adapter à la taille de la culture de masse , la vulgariser de maniere à la partager.
parce qu il en existe des choses à savoir sur le tout :smi
Pour en revenir aux origines de l'ignorance...
Bonjour à tous!
Je viens de vous lire avec la même ferveur qu'à l'accoutumée et cela m'a fait penser au dernier bouquin que j'ai lu (pas plus tard que hier soir).
"L'art d'avoir toujours raison" de schopenhauer.
90 pages de conseils pour devenir un vrai sophiste indéboulonnable. Je concède dés maintenant, que je ne suis pas d'accord avec tous ce qu'il y a écrit ( mais vu qu'il est mort depuis longtemps, est-ce bien étonnant?)
Il est trop cynique pour moi. Pas moins sexiste. Et n'a, semble-t-il, que faire de ceux qui sont nés avec un capital économique et social moins conséquent que le sien.
De plus, je ne considère pas trés constructif son objectif qui consiste à persuader par tous les moyens au lieu d'essayer de convaincre un contradicteur en lui permettant d'accéder à notre point de vue (en explicitant par exemple des termes que le philosophes novices ne maîtrise probablement pas).
Ceci étant dit (du blabla pour, sans doute, quelques uns d'entre vous), et en faisant le plus concis possible (bien que vous ayez déjà compris que j'avais quelques difficultés à concrétiser le concept de concision), je souhaite vous faire part de ma recette (dont j'ai picoré les ingrédients dans mes différentes expériences (qu'elles soient vécues ou plus simplement lues)):le-st1) pour tenter de m'élever l'intellect.
Comme il a été écrit auparavant, il est préfèrable d'être conscient du gouffre qui sépare chacun de nous de l'omniscience.
Sans cela, la curiosité intellectuelle n'aurait plus comme moteur que l'envie de comparer nos connaissances à celle d'autrui.
Et comme a dit un illustre mais non moins anonyme membre du clergé, "il est vain de vouloir se comparer à autrui dans la mesure oû il existe toujours qqn de meilleur que soi".
Il est également souhaitable, pendant la controverse, de conserver à l'esprit qu'un échange de point de vue nécéssite de mettre en forme ses propres pensées. Se situer par rapport à l'autre, ce n'est pas forcément se comparer à lui. Cela permet surtout d'affiner la cohérence de ses propres pensées (souvent un peu vagues à propos d'une question à laquelle on n'avait pas encore pris le temps de réfléchir sérieusement).
Autrement dit: "L'occasion fait le larron".
Et surtout, ne vous attendez pas à être totalement (on peut souvent l'être en grande partie mais jamais totalement) d'accord avec les idées d'autrui.
Je ne fais pas allusion à une nécéssaire diversité de points de vue qui, je crois, est un joli lieu commun.
J'ai déjà lu un bon paquet de philosophes et je n'ai été totalement en accord avec aucun d'eux. Il y avait toujours un détail qui me tracassait, même chez les plus récents.
J'irais même jusqu'à dire qu'il faut aussi bien lire "mein kämpf" que le Coran afin de connaître la teneur des points de vue qu'ils défendent. Il faut connaître les idées du contradicteur afin de pouvoir les discuter avec le maximum d'objectivité et de pouvoir éventuellement le ramener sur le chemin de la raison.
Ensuite, le problème de savoir si certaines idées valent mieux que d'autres est une autre question. (c'est personnel, mais je pense que dans la mesure oû certaines vont contre les principes de paix sociale, de liberté et d'égalité, certaines valent effectivement mieux que d'autres)
J'en termine parce que je suis préssé.
Restez curieux et conscient de tout ce qui vous sépare de la sagesse (idéal=>inaccessible).
Soyez ouvert et à l'écoute du point de vue d'autrui.
Soyez courtois car il est parfaitement inconstructif de souffler sur les braises même en faisant semblant de ne pas y toucher.
Ne pas avoir honte de faire des concessions.
Si les deux parties suivent ces principes, la discussion leurs sera équitablement profitable.
Encore désolé pour le pavé, je m'en vais. Bonne nuit.
:-P
convaincre et persuader ne sont pas synonymes.
Bonjour tout le (petit;-)monde.
Evidemment, il ne faut pas se laisser impressionner par les phrases sentencieuses qui ne laissent entrevoir qu'une partie d'un point de vue (comme celle-ci, par exemple) (en effet, je pars du constat (limité!) qu'il est est difficile de traduire la pensée par des mots même pour les dictionnaires ambulants).
A peu de choses près, pour persuader quelqu'un, il suffit de l'impressionner par un discours trop inintelligible pour lui mais sous couvert d'érudition,de sincèrité et de compassion(que les politiques ont tendance à montrer à tous les passants). Par exemple, en usant de mots trés savants dans des phrases par trop alambiquées et saupoudrées de références dont on évite de préciser le contexte de la pensée (motivations, milieu social et autres broutilles).
Se laisse persuader celui dont la fierté (mal placée?) l'empêche d'admettre qu'il ne comprend pas. Il préfère donc adhérer aveuglement plutôt que de demander davantage d'explications.
Convaincre est plus difficile; aussi bien pour l'argumentateur que pour le futur convaincu. Le premier doit s'adapter au point de vue du second pour le guider sur les chemins menant à la compréhension d'un point de vue un peu plus objectif (qui "englobe" davantage la question et, si possible, étayé par de multiples vérifications factuelles, historiques,scientifiques,etc. explicitées). Je présuppose bien-sûr qu'il y existe des points de vue mieux étayés que d'autres et c'est mon choix (bien que je sois loin d'être un fan de notre nouvelle Marianne)(cf: la marionnette de Michel Denisot:"Désolé").
Pour le futur convaincu, la difficulté réside dans l'exercice de l'écoute (permise par la patience), de la réfléxion, de la remise en cause de ces certitudes (humilité nécéssaire) et sans doute d'autres choses (je ne suis pas un spécialiste! Mais même si...:-).
Malheureusement, l'application opportune de ces quelques principes favorables à une controverse constructive nécéssite déjà une relative ouverture d'esprit. Le serpent est à deux doigts (anneaux?..désolé) de se mordre la queue.
Tenez, cela me fait penser aux élèves (majoritaires!) qui acquiescent en coeur lorsqu'on leur demande s'ils ont compris la leçon de la veille et qui s'empressent, lors de l'interro suivante, de faire les fautes qui prouvent leur imparfaite compréhension de la leçon susnommée.
Il faudrait inculquer (entre autres) l'humilité intellectuelle dès l'école primaire (puisque les parents montrent rarement l'exemple) mais ce n'est pas pour demain! Alors ne rêvons pas!
Dommage, cela pourrait peut-être partiellement endiguer l'individualisme compétitif galopant dans nos contrées pétries de bons (bien que plus souvent hypocrites) sentiments.
:sniff)
Enfin bref, il faut toujours bien mâcher avant d'avaler quoique ce soit et ne pas hésiter à demander des comptes au cuisinier dont la recette est indigeste (mais aussi les ingrédients que mets le grand chef dans ses spécialités. Par curiosité!).
Euh...ah oui ! il faut aussi se méfier des recettes toutes préparées dont les ingrédients ne sont pas forcément tous à l'esprit de celui qui vous le sert.
Voilà, j'ai fini. Bon appétit.