Le bonheur de l'indifférence ? l'indifférence permet-il de rechercher la vérité
Fatigué de discuter avec un barbu imaginaire qui arbore une robe aussi discrète qu'un lave-vaisselle dans une baignoire, j'ai décidé de me prêter au jeu interneto-philosophico-communicatif et de permettre par la même à mon égo en pleine décrépitude de redorer quelque peu son blason… ou ce qu'il en reste. Enfin, après un bref regard sur le morne esprit que j'abrite, un "truc" surgit après 19 ans de tribulations intellectuelles aussi prolifiques qu'un lave-linge sans Ariel :
Peut-on concevoir son existence sans but ? Autrement dit, peut-on avoir assez d'ironie et de cynisme (d'humour presque) pour renoncer à son propre bonheur (ou du moins ne pas agir en vue d'une quelconque jouissance) ? A mon sens c'est également se poser la question de savoir si la vie possède réellement un sens non pas en tant qu'apologie de la mort mais en tant qu'apologie d'elle-même…
J'aimerais bien avoir vos opinions là-dessus si vous avez compris ce que j'ai dit, ce qui, je dois le reconnaître, n'est pas toujours facile (ni forcément très intéressant çà aussi je dois l'avouer.)
Lampiotte
("I am not what I am" Othello, I,1)
et si la vérité ça m'est égal ?