"penser, ne pas penser, lequel choisir ?" <== Help !!

Voici mon sujet de colle de philo "penser, ne pas penser, lequel choisir ?"
J'ai des idées mais n'arrive pas à dégager mon plan... Que meconseillez vous ??

Après avoir pesé comme un bon juge qui écoute les parties adverses, vous prononcez un jugement justifié dans la troisième partie.

1) Les raisons de préférer penser
2) Les raisons de préférer ne pas penser
3) Qu'est-ce qui pése le plus?
smdance

merci mais j'ai déjà fait ma dissert... je peux vous l'envoyer si ca vous interesse. En fait j'avais pensé au même plan que le votre mais je le trouvais trop plat j'ai donc préféré faire :
I. définition complexe de la pensee
II. Penser ne pas penser, lequel choisir (avec choix dans une derniere sous partie)

voila !
merci encore

OUI!
Pourquoi pas?
:)
Un peu long parce que j'ai la grippe....

je ne me suis pas relue et la premiere partie grisée est un brouillon... J'espère que ca reste clair...
Bonne guérison ! fiesta1:

Introduction :

« Je pense donc je suis », la célèbre formule de Descartes montre la corrélation entre pensée et existence. Ainsi la pensée s’accompagne de la conscience de notre existence, elle s’accompagne de savoir cum scientia (conscience en latin), une capacité à analyser, critiquer, raisonner, propre à chaque individu.
La pensée possède plusieurs sens et c’est ce qui distingue l’Homme de l’animal : réfléchir, rêver, se souvenir, prévoir… c’est donc elle qui prouve l’existence de l’Homme. Ainsi comment choisir entre penser et ne pas penser puisque l’Homme est toujours amené à penser ?
Après avoir clairement défini la notion complexe de la pensée, nous débattrons sur le choix final penser ou ne pas penser…


I. Qu’est ce que la pensée ?

ð La pensée est une notion complexe du fait qu’elle est immatérielle.
ð Le sens premier que l’on accorde à la pensée est celui de la réflexion, du jugement, de la raison. C’est cela qui permet à l’Homme d’agir selon son libre arbitre, qui guide ses pas.
ð Cependant la pensée ne permet pas toujours à l’Homme d’être réaliste, d’avoir raison car elle est souvent un moyen de s’évader, de rêver, d’imaginer et en ce sens la pensée fait espérer l’Homme qui ne peut atteindre ces objectifs. Mais dans le même temps, elle lui permet de se libérer du poids de la réalité en s’évadant.
ð L’Homme peut notamment voyager à travers le temps pour se souvenir de bons ou de mauvais moments, mais il peut aussi prévoir et anticiper l’avenir, preuve de son existence. C’est en cela qu’il se différencie des animaux, par son vécu et sa mémoire. Il peut ainsi se projeter dans l’avenir, l’Homme est en effet un « être de projet », il se construit par sa pensée qui peut être en constante modification.
ð La pensée s’accompagne de la conscience, c’est ce qui rend possible la réflexion de l’Homme que l’on appelle « conscience réfléchie ». L’Homme se prend lui même comme objet de penser : c’est SE penser : l’Homme est à la fois objet et sujet de sa pensée.


La pensée est donc en possession de 3 déterminants pour l’Homme : la réflexion, l’imagination et sa construction à travers le temps : souvenirs et projections. Néanmoins, l’Homme est il toujours conscient de ses actes ? Malgré le fait que nous sommes constamment confrontés à penser, pouvons nous souhaiter ne pas penser ? Est ce réalisable ?


II. Quelle réponse à la question : « penser, ne pas penser, lequel choisir ? »

ð Nous sommes certes libres de penser, mais penser quoi ? Est ce réellement un choix de penser ou de ne pas penser ? Sommes nous libres de choisir ? Car quand on pense ne pas penser, nous pensons que nous ne pensons pas. La pensée est un cercle vicieux. Nous ne pouvons nous empêcher de penser, elle amène l’Homme à idéaliser en s’évadant et en pensant au lieu d’achever de penser. Par ce cheminement, elle peut emmêler l’esprit de l’Homme par des liens qui mènent à d’autres liens, etc… on pense pardessus une autre pensée, toujours en s’éloignant du point de départ. La pensée est donc constante, continue, il est difficile de s’arrêter de penser. Prenons l’exemple des rêves durant notre sommeil, nous pensons tout de même inconsciemment.
ð La pensée peut aussi être un moyen de se soigner, en pesant le pour et le contre, elle permet de mettre les choses au clair et d’éclaircir parfois. Et d’autres fois, elle joue des tours en contournant par divers chemins l’objet de réflexion de départ. En cela peut s’y ajouter le doute, un doute qui peut être cartésien (doute de penser). Le doute est neutralisé dans ce cas, car il est assimilé au faux. Ainsi Descartes réfute le fait de penser, il rejette alors l’autorité et la connaissance, à la tradition et à nos sens. Pour Descartes, la vérité vient du jugement sur la réalité. Penser ne penser à rien ou ne parler de rien. Penser ne pas penser. Comme pour idéaliser. Ceci illustre l’exemple de Descartes. Or il faut penser trop penser ou penser ne pas penser assez, mais ne pas douter de penser car nous pensons constamment.
ð Descartes évoque aussi l’hypothèse du « malin génie » qui rend la distinction entre le vrai et le faux impossible. « Le génie qui s’acharn[e] sur moi » doute englobant tout mais n’empêchera pas d’exister comme un être pensant => la pensée est toujours une réalité « je pense », elle fait autorité à mon existence = condition de toute certitude future d’après la formule de Descartes : « Je pense donc je suis ».
Descartes dissocie existence de son corps et celle de sa pensée. La conscience de soi peut s’effectuer indépendamment de mon corps et du monde. Impossible de dissocier conscience de soi et relation avec l’objet (cogitatum et cogito).

ð Ne pas penser est peut être impossible et ce serait alors une facilité, afin de fuir les éventuels problèmes. Ce serait non seulement ne pas se remettre en question, ne pas vivre, mais aussi nier tout ce qui nous entoure. Ce n’est donc pas un choix que de penser, c’est une fatalité. Nous pouvons nous tromper sur le choix d’agir mais nous sommes confrontés à la pensée avant d’intervenir sur le monde. Il arrive aussi que celui qui pense parfois ne sait pas qu’il pense. C’est ce qui nous apparaît dans les rêves où l’inconscient prend le dessus. La pensée peut certes provoquer des illusions mais elle est toujours présente qu’elle que soit la situation selon Spinoza.. La pensée mêlée à la conscience peut nous tromper (étude de Durkheim) car elle agit selon la société, selon le moi social, le libre arbitre est donc mis à mal et la connaissance de soi est imparfaite. C’est en ce sens qu’elle peut nous tromper.



Conclusion :
Ainsi la pensée n’est pas un choix mais elle immanente à l’Homme. Elle possède trois caractéristiques fondamentales qui permettent à l’Homme de vivre : réflexion, songe, voyage dans le temps. Il nous est impossible de fuir cette pensée car elle nous aide à nous construire. La fameuse formule nous le prouve bien « j’y penserai demain » de Scarlet O’Hara, même si elle pense ne pas penser, elle pense à ce qu’elle va faire le lendemain même si son projet n’est pas clairement défini…

Bien
mais vous passez trop vite sur ne pas penser => envier le bonheur de l'animal? Vivre l'instant? Ne pas se casser la tête....
C'était le danger du plan...Le "plat" vous oblige à tout balayer.
Suivre votre plan mais faire un peu plus justice à ne pas penser, il me semble....
:)

Merci pour toute votre aide et votre temps malgré le fait que vous soyez malade !

salut sholi je veint de lire votre devoir et je le trouve bien mais :ireland: