bonjour, si vous pouvez me donner quelques idées sur ce sujet, malgré que ce ne soit pas un sujet de philo mais d' instruction civique. Je dois faire un dossier et ce n'est pas facile. Merci pour votre aide.
ROXANE;)
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bonjour, si vous pouvez me donner quelques idées sur ce sujet, malgré que ce ne soit pas un sujet de philo mais d' instruction civique. Je dois faire un dossier et ce n'est pas facile. Merci pour votre aide.
ROXANE;)
Je rapprocherai le patriotisme à l'engagement civique.
La crise affirmée de l’engagement civique traditionnel, dont l’un des symboles est la croissance constante de l’abstention électorale, met à mal la conception héritée de la Révolution Française d’une citoyenneté s’exprimant par et avec l’engagement civique et donc patriotique.
La tradition révolutionnaire a fait de l’engagement civique, expression de la citoyenneté, un ensemble de droits et de devoirs indispensables à la réalisation du contrat social.
La problématique du contrat repose en effet sur l’engagement direct du citoyen/sujet quelque soient lesévénements.
Les formes de l’engagement civique peuvent être entendues de manière diverses:
engagement politique (qui implique le passage à l’acte, par le vote, ou simplement une sensibilité aux débats politiques sous la forme de manifestation et de pétitions),
la conscription pour un service militaire et
le paiement de l’impôt.
Le sacrifice du citoyen pour sa patrie est inscrite dans le contrat social.
Le vote est la procédure la plus classique d’engagement civique : décrit par Dominique Schnapper commele symbole du nouveau sacré, celui de la société politique elle-même, comme un rituel, une procédure sacralisée, il prouve que l’on appartient à la communauté politique.
L’ensemble de cet engagement civique semble cependant aujourd’hui en crise. Ceci vient de ce que une place toujours plus grande est occupée par la défense de la sphère privée de l’individu au détriment de son engagement civique.
En fait, il semble qu’il faille distinguer, l’identification du citoyen à la communauté nationale, qui favorise un egangement civique traditionnel, et l’individuation du citoyen ou de l’individu qui entreaîne une distance plus grande entre les intérêts de l’individu et ceux de la communauté des citoyens.
Enfin, place réservée à l’éducation civique reste faible dans l’enseigment français. Délaissé jusque dans les années 70, suite à la seconde guerre mondiale et au comportement des élites de la République, l’éducation morale et civique doit aujourd’hui s’adapter à l’individualisme, au développement de la précarité et à la place de la loi dans une société démocratique affaiblie par la prolifération des textes. Or, le but de l’éducation civique dans les programmes scolaire n’a pas évolué : elle doit, depuis les années 70 je cite : " concerner les règles élémentaires de la vie démocratique et présenter la conduite sociale responsable, les institutions politiques et administratives, la place de la France dans le monde, apprendre à l’élève qu’il ne vit pas seul, qu’il a des droits et des devoirs ". <b>L’éducation civique, en peinant à présenter la citoyenneté nationale, tarde à s’adapter aux évolutions de la citoyenneté, et notamment à expliquer le rôle de la citoyenneté européenne. </b>
Bon voilà résumé ceque j'ai trouvé. J'espère que ça pourra t'aider.
A++
Géo