Dissertation: La liberté est-elle réalité ou illusion ??

Voilà j'ai une dissertation sur ce sujet et j'ai beaucoup de mal a rédiger.Si quelqu'un pouvait m'aider ça serait vraiment bien.
merci d'avance.

Sommes-nous vraiment libres?
http://forum.philagora.net/showthrea...rt%E9+illusion

bonjour à tous, et bien moi aussi, j'ai ce sujet de dissertation à traiter.

j'ai déjà commencer à établir un plan, un mouvement de progression, et à mobiliser des auteurs. cependant, faute d'avoir assez de temps, je bute sur spinoza.

en effet, l'appendice au preimier livre de l'éthique est un texte incontournable pour ce genre de sujets. alors voici ce qui bloque la progression de mon dévellopement: selon Spinoza, la liberté humaine est une illusion, car les hommes ont conscience d'agir et s'approprie dans un même temps la raison de ces actions, mais ils ne connaissent pas les causes réels qui les pousse à agir. voir l'appendice pour les détails. il apparait de cela que seul dieu, substances unique, est libre en tant qu'il est causa sui ( cause par soi-même), or, comment ,alors ,spinoza définit-il la possibilité aux hommes d'êtres libre n'étant pas eux-mêmes causa sui mais simplement mode de la substance-dieu? à ce que je sais, l'homme est libre en tant qu'il agit selon sa nature propre, ses propres détermination, il est libre de reconnaitre et de suivre sa nature propre, et ainsi d'augmenter sa puissance existentiel. cette liberté serait donc restrictive, et consisterait seulement à accomplir les desseins de sa nature propre, et donc, nous serions libres en tant que nous obéissont au plan inscrit dans notre nature.

suis-je dans le vrai concernant Spinoza et sa conception de la liberté humaine?
l'homme n'étant pas causa sui, est-il seulement libre en tant qu'il peut, ou pas,de réalisé sa puissance( relative à sa nature propre) ou, le fait même de cette réalisation est déterminer par une hsitoire causale qui est sa vie et à laquel il ne peut qu'assiter?

merci à quiconque aura pris le temps de me lire et de répondre à ces intérrogations.
merci d'avance et bon courage à tous nos apprentis philosophe!

amicalement, zaar'nohd

D'abord,à mon avis, faut-il trouver des arguments dans les deux sens.

Ainsi la liberté comme réalité:je peux décider de faire ou de ne pas faire.

Ensuite la liberté comme illlusion:que je fasse quelque chose ou rien ne change rien à la réalité.

Enfin la question:est-ce que ces deux affirmations se contredisent ou non?

-Oui,d'abord,selon l'intention du faire:est-ce que je veux "changer" quelque chose ou(par exemple) ou ne faire que "remettre" de l'ordre?...
Seulement dans le premier cas(le changement) peut-il y avoir "illusion"....
S'il ne doit,par contre, n'être question que d'un ordre,réalité et illusion
ne s'opposent pas forcément ....

-Non,ensuite, à dire autrement:décision et faire ne sont pas forcément "opposables"....Preuve: on peut très bien faire autre chose que ce que l'on a décidé SANS se contredire....Il suffit,ainsi, d'un "sans" rapport.....

L'opposition d'une liberté "réelle" à une autre "illusoire" est donc uniquement une question d'opinion,de point de vue....Si je veux donc"cerner" de plus près
la question ici en jeu il faut que je trouve des exemples....

Un pour chaque aspect...
D'abord une initiative qui a montrée qu'elle a changé le cours de l'histoire(César traversant le Rubicon,par exemple).....
Ensuite une autre initiative qui a échouée(ce qui n'est sans doute pas difficile à trouver)
Résultat:la situation ou la volonté des autres décide....Toujours,donc, un rapport de force est en jeu ou un point de conjonction entre le hasard et la nécessité,comme l'on voudra....
Sous ce rapport l'action libre,principe sans lequel la liberté n'a pas de sens,implique un rapport de force:lorsque qu'une volonté s'exprime d'autres peuvent vouloir la contredire....

Inversement est-il également possible de voir la liberté dans le renoncement(Gandhi,par exemple)....

De ce point de vue l'action est une illusion et la liberté une question de discipline:tant qu'un individu ne peut se libérer de ses envies tant il restera un esclave de lui-même.
Facit:
il ne peut exister de liberté que là où existe une volonté:"le reste" n'est qu'illusion....

Mais la liberté de penser(par exemple) peut se poster au-delà de la volonté
dans le cadre d'une auto-légifération:
je ne suis ce que je veux être que là où je le peux comme je le veux:
nulle part d'autre puis-je être plus conforme á moi-même que là où je pense,donc....

Le "je pense donc je suis" de Décartes représente donc une forme de liberté absolue uniquement accessible de cette manière et à cette fin....
De ce point de vue toute liberté qui n'est pas uniquement cognitive ne peut-être qu'illusion...

Preuve: Dieu de même ne peut,en principe,faire mieux que Décartes:réaliser conformément
à sa pensée,unique mode d'expression universel de sa volonté....
Entre "penser",volonté"et "liberté" ne peut donc exister de différence
"qualitative",uniquement une de "degrés"....

L'illusion reste donc la division....Partout donc où la discorde s'établie ou une décision n'arrive pas à s'imposer là se trouve un trompe-l'œil....
Surtout,qu'en général,on ne s'attend,en principe, qu'à la découverte d'illusions agréables...:aahhh

L'illusion est donc beaucoup plus forte lorsqu'elle simule une réalité négative....

Ceci devrait permettre ainsi,indirectement, de faire comprendre le mode

d'existence"unitaire" de la liberté.....Seule divisée entre une multitudes d'opinions contradictoires est-elle "illusoire"(interprétation des voyages de"Gulliver")

Avec mes salutations,
Brezing-Hamm