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Bonjour
Problème: Si ce sont "mes" pensées comment n'en serais-je pas maître?
Pourtant les pensées viennent quand elles veulent!
Commencer par bien cerner les sens de pensées
ORIGINE DU SUJET: Descartes:
Suivre ce lien: http://forum.philagora.net/showthrea...Etre+pens%E9esCitation:
Le moi est clairement défini par la conscience de soi et il est maître de ses pensées tant qu'il sait se garder des deux principales causes de l'erreur que sont la précipitation et les préjugés.
1° Vers le Problème: comment penser que l'on puisse ne pas être maître de ses pensées si on en est l'auteur, si on pense par soi-même?
Suivre ce lien et utiliser dans la page ce qui concerne votre problématique:
http://forum.philagora.net/showthrea...Etre+pens%E9es
2) Quelques pistes:
Nos pensées sont-elles en notre pouvoir?
Pour la recherche des idées:
I Les caractéristiques d'une pensée non maîtrisée
A) la confusion de la présence de pensées en nous et de la maîtrise de ces pensées
B) la passivité originaire de l'esprit
C) les causes de la présence de certaines idées dans un esprit
II les conséquences de cette absence de maîtrise de nos pensées
A) l'esprit asservi (opinions qui constituent un obstacle à l'élaboration de pensées nouvelles)
B) la question de l'identité du sujet (problème de savoir si j'ai des pensées qui me sont propres)
III- La construction du sujet (comment faire en sorte que mes pensées soient en mon pouvoir ?)
A) le questionnement mettre en doute ses certitudes
B) le recours à la pensée d'autrui (voir Platon et sa vision du dialogue = le dialogue doit être un échange pour rechercher en commun une vérité commune)
:)
Pour approfondir: Suivre ce lien et lire votre sujet dans l'aide de june:
http://forum.philagora.net/showthrea...Etre+pens%E9es
"Nos pensées comme résultat de notre acte de penser dépendent de nous car nous leur donnons l'existence, mais du point de vue de leur essence elles dépendent de la logique et de la Raison : de l'être auquel elles doivent être ajustées: l'être qui est mesure en ce sens.Nous ne pouvons les modifier en fonction de notre fantaisie.
Dans la seconde Méditation, quand Descartes revient sur l’acquis du cogito, il se définit alors essentiellement comme une chose pensante puisque est absolument certain d’exister alors même que l’existence de son corps (ainsi que de tous les objets de monde) est encore gelée par le doute. Le moi est clairement définit par la conscience de soi et il est maître de ses pensées tant qu’il sait se garder des deux principales causes de l’erreur que sont la précipitation et les préjugés. Le sujet cartésien domine un monde pacifié au-dedans comme au dehors par la clarté de ses analyses et la libre disposition de ses volontés (ce que Descartes désigne du nom de générosité). Chacun est conscient de soi et responsable de ses actes envers les autres et envers l’autre absolu qu’est Dieu ." ( june )
Merci beaucoup pour cette aide :)
coucou!!!
alors voilà ce qu ej'ai fais pour le moment et j'aimerai sbien savoir ce que vous en pensez svp, et j'avoue que ça urge .. Merciiiiiiiiii
Suis-je maître de mes pensées ?
Les pensées sont constituées la plupart du temps par notre conscience.Notre conscience nous permet de concevoirCitation:
conscience réfléchie et raison
de ce que nous sommes par l***8217;acte de penser, selon le cogito de Descartes. Mais certaines pensées provenant de l***8217;inconscient existent. En effet dans cette argumentation on se questionnera à savoir si nous pouvons réellement contrôler nos pensées en tant qu***8217;être parfois assujetti à notre inconscient.Citation:
= Je conçois: je peux alors concevoir le désarroi de l'automobiliste, après un accident.
J'en fait un modèle, une représentation intellectuelle dans mon esprit grâce à l'abstraction, à l'imagination et à la raison.
De la même manière, je pourrais concevoir une idée, une stratégie...
Nos pensées sont contrôlées par nous même, soit par notre moi. Notre moi est couramment ce qu***8217;on appelle le « Je », quand on se définit définitivement. Il fait partie des trois éléments qui constituent notre personnalité selon la psychanalyse de Freud, avec le ça et le surmoi. Il est à la fois le lieu de l'identité personnelle, du contrôle du comportement, du rapport aux autres et de la confrontation entre la réalité extérieure, les normes morales et sociales et les désirs inconscients. Juste par cette définition, on comprendra par la suite que le moi est en soit, intimement lié aux désirs inconscients, et donc aux pensées qui construisent ces désirs de notre profond inconscient. Mais si on réfléchit sur cette fonction « maître » des nos pensées, on pourra en dégager deux aspects fondamentaux, le contrôle de nos pensées par la conscience et le contrôle de la pensée par l***8217;inconscient. La conscience est entre autre l***8217;appréhension par un sujet de ce qui se passe à l***8217;intérieur et hors de lui-même. Elle rend concret ce que nous sommes et ce que nous pensons. Et nous disposons tous d***8217;une conscience et pensons tous aussi, certes différemment, mais par le même système de cogito nous sommes. Puisque nous disposons tous d***8217;une conscience et que l***8217;aboutissement de notre conscience est le fait que nous appréhendons des choses qui nous sont intérieures comme extérieures et que notre conscience est la définition de notre moi, de ce qui nous définit en tant que sujet pensant alors nous somme quelque part maître de nos pensées.
Mais si l***8217;on suit les pensées inconscientes, on sait objectivement que nous ne pouvons nier notre non contrôle de celles-ci. Et ces pensées se traduisent par des actes qui nous sont partiellement inconnus, du moins par la conscience, puisqu***8217;elles proviennent de l***8217;inconscient. De plus, les pensées sont indénombrables, elles se succèdent jusqu***8217;à en « perdre le fil de notre pensée » originelle. On ne contrôle donc pas forcément cette quantité de pensées se bousculant une à une dans notre cerveau. La passivité de ces pensées peut s***8217;avérer tout du moins révélatrice de notre non contrôle de ces pensées par notre substance immatérielle de notre pensée et donc par l***8217;esprit, qui lui n***8217;est que principe de notre pensée, mais pas réellement stimulateur de celle-ci. Il en va donc de soit que pas toutes nos pensées sont contrôlés par notre moi, et qu***8217;il est en réalité difficile de concevoir nous même pas notre conscience qu***8217;elles peuvent toutes provenir de celle-ci. C***8217;est en fait notre esprit qui est animé par ces dernières, et il se pourrait très bien qu***8217;il reste dès lors passif sans stimulation de ces pensées successives, et il ne jouerait alors aucun rôle si ce n***8217;est notre identité en tant que sujet, mais non en tant que sujet pensant. Il ne révèle en rien notre capacité à penser et donc à exister mais nous fait exister conceptuellement par sa présence, sinon interrompu, par exemple la mort. Car il demeure certes dans le temps, mais comporte ses limites.
Nous pensons que les pensées ne peuvent nous dépasser, mais en vérité elles nous surpassent de loin, sans des fois ne jamais pouvoir s***8217;arrêter. Par définition, la complexité de la sélection, le tri, la compréhension, l***8217;appréhension de ces pensées parait presque impossible, c***8217;est le travail de notre inconscient. C***8217;est notre connexion des neurones.
La présence de certaines idées dans notre esprit nous échappe aussi. On ne se rend pas bien compte de tous les impacts que notre vie peut avoir sur notre conscience et donc sur notre esprit. Il y a beaucoup de choses qui nous viennent de l***8217;inconscient sans pour autant qu***8217;on le sache.
Effort intéressant pour traiter le sujet.
Cherchez le mot juste.
Merci énormément pour ces précisions :)
Un sujet probable?