Humain trop humain !

Le défaut générique du paranoïaque
(ou comment buter sur la différence des sexes et la mort donc !)



« C’est quoi une parole vraie ?
C’est quand ce qu’on dit correspond à ce qu’on ressent. »

Il semblerait qu’au jour d’aujourd’hui l’on manque fortement d’une parole vraie.
Ceci constitue le grand mystère de ce nouveau siècle, notre cher vingt-et-unième siècle.
Le siècle des « Lumières », ces lumières éclairantes dites éclairées qui prolifèrent sous diverses appellations d’origine incontrôlée (organisées en laboratoires), et qui grâce à la reproductivité (caractère de ce qui est reproductible) du Capital, s’ingénient, à la façon du magnétophone, à vouloir dupliquer et reproduire à l’infini la vie organique de la cellule.

Reproduire, dupliquer, généraliser la vie de la cellule, la vie de l’Homme.

A croire qu’ils leur manquent un cerveau ! Ma parole ! Et une vie de famille aussi… ?!
Le défaut générique du paranoïaque ?

Vingt-et-unième siècle ou le siècle de la glaciation.
Lacan disait « Il n’y a pas de rapport sexuel », je crois bien que je suis en train de comprendre le sens profond de cette phrase.

Préparons-nous à hiberner comme nos compagnons de cellule, ovocytes, spermatozoïdes and co (j’ose pas dire embryons surnuméraires congelés). Ah la belle affaire !

Clone, clonage, new âge thérapeutique, l’ère ou le siècle de la glaciation est proche.
Vivagel bien sûr !

Glaciation, glace action. A quand une class action contre la glace action ?!

Les OGM (ou autre) coulent-ils déjà dans nos veines ?
Ces « machines » de laboratoires expérimentaux qui font joujou avec des éprouvettes ne détiennent aucune vérité et leur parole n’est autre que celle d’un magnétophone, une parole de l’hospitalisme d’où toute humanité est exclue, une bande passante, sans vie, avec toujours la même consigne (tu dois te répliquer, tu ne peux pas mourir, tu dois t’auto engendrer).

La paranoïa serait-elle, sous des financements et des programmes de recherches, en train de damer le pion à la conscience collective, ployant sous le joug de l’économique ?

Quel est ce faux espoir de vie éternelle que l’on promet à la masse des exclus dont la seule alternative n’est pas de survivre, mais de vivre en l’état de mort-vivant ?

Notre seule arme, notre cerveau.
Notre seule arme, notre conscience.

Nous ne voulons pas de cette science là …, d’une science sans conscience !


Humain trop humain !

On dirait un anarchiste qui parle...

ce n'est pas bien le connaitre ou mal le comprendre que de croire çà :cl: