L'égoisme aboutit à certes une série de comportements foncièrement et volontairement égoistes ; disons de l'ignorance volontaire de l'autre (qui est différent de l'ignorance involontaire, quoi que parfois la frontière soit mouvante) à l'exploitation ou la manipulation de l'autre. Dans ces cas là, il s'agit d'un comportement amoral (je m'en fous de tous) ou immoral (je fais faire du mal en vue de mon seul interêt).
mais l'égoisme de base est et n'est sans doute que le simple calcul qu'il est nécesaire de gérer quant à ses propres vécus, intérêts, etc. on ne peut pas penser à tout , ni à tout le monde. L'égoïsme aboutit à certes une série de comportements foncièrement et volontairement égoïstes ; disons de l'ignorance volontaire de l'autre (qui est différent de l'ignorance involontaire, quoi que parfois la frontière soit mouvante) à l'exploitation ou la manipulation de l'autre. Dans ces cas là, il s'agit d'un comportement amoral (je m'en fous de tous) ou immoral (je fais faire du mal en vue de mon seul intérêt).
Mais l'égoïsme de base est et n'est sans doute que le simple calcul qu'il est nécessaire de gérer quant à ses propres vécus, intérêts, etc. on ne peut pas penser à tout, ni à tout le monde. Et la complexité de la vie sociale, relationnelle, l’occupation en temps des objets et des possibilités (de l’ordinateur aux sports, et toute espèce d’activités) oblige à une synthèse constante et continuelle dont la commercialisation et/ou les difficultés sociales poussent de plus en plus à une réduction sur soi, qui n’est pas nécessairement un « repli » évidemment, puisque l’on multiplie beaucoup d’expériences.
Mais on voit là que cette réduction tient par ex à l’absence de dimension politique, ou d’engagement ; chacun étant attaché à sa peine ; se réaliser, ce qui est très bien, mais sans aller jusqu’à se sacrifier pour une cause (évidemment), nos vécus tendent à se restreindre par le haut (l’universalité), pour se multiplier par le bas (l’immédiat des tous ces vécus). Au point même que les universalités (comme les religions) finissent par ne plus ressembler qu’à des passions individuelles , voir intégristes ; que cette réduction d’universalité touche même la politique qui traduit certes les intérêts des groupes (ce qui est légitime), mais dont l’ambition s’amenuise et ne profile aucun projet consistant , sinon sous sa plus simple expression de survie (des groupes, des classes, des individus).