Et le peu qui viendra d'eux à vous c'est leur fiente..
Citation:
Si vous prenez la sortie du périph' Porte des Humbles, vous pourrez sûrement vous joindre à nous. Bonne chance
Au fait je me sens animé par un incommensurable désir de justifier quelques points.. (Comme quoi je reste pas si éloigné de mes frères de sang)
Je me permets de vous renvoyer à Bergson qui dans L'énergie spirituelle faisait la clairvoyante et courageuse nuance entre prétention et humilité.
Le prétentieux a besoin de rechercher dans le regard des autres (en cranant) une identité qui lui échappe immédiatement. Cela inclut donc qu'en lui-même il a conscience (ou pas trop) de sa finitude.
En revanche celui qui n'a pas besoin de cette opération intentionnelle présuppose qu'il possède par lui-même sa propre valeur, qu'il en a conscience et qu'il jouit de cette autosatisfaction.
D'où cette phrase " il y a de la modestie dans la prétention".
De plus et pour passer plus par Nietzsche, je ne marcherais jamais au pas des slogans prémâchés par les Institutions Chrétiennes tant que je ne les aurai pas posées par moi-même en les reconnaissant comme positives. Aussi suis-je rompu aux coups de sabots des moutons de Panurge qui n'ont pas la sacrée paire de c**lles de sortir leur tête du sable
Mais si vous savez nager, pas de risque de noyade n'est-ce pas?
Moi aussi Henri2...je m'aime
Januscream
J'ai même l'intention de marcher sur l'eau, ce qui ne devrait point être trop ardu, puisque ce bain amniotique où flotte mollement les restes de votre cordon, et que vous avez l'amusante audace de transposer dans le pays des Lanternes, a la profondeur d'une chanson de Damien Saez dans ses plus mauvais jours.
Merci pour la référence à Bergson mais êtes-vous réellement convaincu qu'elle s'applique à votre cas ? Le fait que j'ai relevé votre citation "j'ai détruit en moi la fierté d'être homme" montre bien qu'il y a plutôt de la "prétention dans VOTRE modestie".
Lorsque vous dites :"quand on ne peux être plus fort que son ennemi, on le rabaisse pour prendre le dessus", je pense qu'il s'agit de l'attitude normale des peuples en situation de faiblesse pour lequel importe désormais la constitution d'un bouc-émissaire imaginaire et chargé d'affects contre-productifs (ne restons pas cantonnés au peuple juif de la Généalogie de la morale s'il vous plaît, la psychosocio a fait des progrès depuis).
Ne crachez pas sur l'humilité comme s'il s'agissait fatalement d'une référence chrétienne, "L'humilité est une purification par élimination de soi du bien imaginaire" (Simone Weil), cela ne va-t-il pas méritoirement à l'encontre des arrières-mondes, du mépris de cette "vallée d'ossements", du mundus est immundus, et j'en passe ? Je concède bien entendu que la référence maladroite à l'impur et au pur laisse à désirer, mais la fable de l'Humble comme auto-légitimation de soi laisse elle sceptique.
Je serai ravi de poursuivre cette discussion avec vous.
En passant, je tiens à préciser que je ne connais pas votre Monsieur Fibule, mais je suis enchanté pour vous s'il fait votre fierté. Cela étant dit vous ne m'intimidez absolument pasMdr) .
La Guerre de Troie n'aura pas lieu
Très cher Bkotenko,
Voilà que vous m'appâter vers un chemin que je ne prendrais pas. Je vous avais prévenu que je ne réitérerai pas ma campagne fibulienne, n'en vous déplaise..
J'ai déjà fait mes preuves sur l'ad Hominem et cela ne m'intéresse pas de vous frictionner les portugaises étant donné que cela gonflera les autres occupants.
De plus, si le compère Fibule était un adversaire à la hauteur de l'échappée, je ne vois pas ici de quoi mouiller le maillot:
Deux références à Saez et Weil... ça a beau marquer beaucoup de points au Scrabble, ça n'en vaut pas grand chose ici..Mdr) Mdr)
Aussi, si je ne vous intimide pas, j'en suis fort aise. En revanche vous vous m'effrayez car depuis ma plus tendre enfance j'ai cette insurmontable peur du vide.. ;)
Je laisserai donc mes fantasmes de Cosmonaute avec votre mouscaille: à la décharge municipale, celle qui jouxte la porte des Humbles. Et je continuerai ma route dans le soleil couchant auréolant mon nombril.
Farewell...
Votre serviteur Janus
P.S: Ma signature n'était pas de moi mais d'un auteur qui vous déplairait Mdr)