Tout est à peu près dit dans le titre, je me demandais juste si les gens aiment quelque chose (chanter, écrire, peindre ...) parcequ'ils sont doué pour ca, ou au contraire si c'est parcequ'ils sont doués pour ca qu'ils en viennent à aimer ce qu'ils font.
Voilà, moi j'ai déjà ma petite idée mais j'attends les votre
Salut Adrien,Citation:
Posté par Adrien..vh
Ce que l'on fait je dirais est comme enveloppé pour être de mieux en mieux développé... L'apprentissage demande de l'effort... Si mon aime ce que l'on fait on aimera aussi l'effort de mieux le faire, qui demande la discipline... On aimera donc aussi la discipline...
Je fais guitare classique... Ça fait deux fois que j'arrête... Mais comme j'aime ça, je dois sacrifier autre chose... Je reprends après 1an1/2... L'art aimé demande des sacrifice si on veut mieux le connaître...
L'autre art que je pratique c'est l'écriture... Je vais de l'un à l'autre parfois sacrifiant un pour l'autre... Mais je veux les garder tous les deux.. Je ne suis pas bon tellement je dirais perso, mais j'arrive un peu à de mieux en mieux les faire...... Mais j'aime ça... J'ai un but... Je serai peut-être bon, un peu, en persistant... C'est dans l'assiduité que l'on s'améliore... Rien d'inné chez moi, donc tout s'acquiert! :smi
Et toi? As-tu un art que tu aimes? Que réponds-tu à ta question?
Citation:
Posté par Adrien..vh
Ni l'un ni l'autre,bien sûr....
Ce que l'on fait bien ne l'est pas parce qu'on l'aime mais parce que l'on sait...
Parce que l'on sait aussi qu'il faille bien le faire,le bien faire.....
L'amour d'une chose n'est donc pas de le bien faire mais de le faire parce que l'on aime,ce qui est plus....
Car l'amour ne se mesure pas selon le bien ou le mal,il est au-delà du bien....
et du mal:il est pour la chose même:il est un idéal de positivité "en soi"....
Il est "éternel"......C'est éternellement beau,bien et gentil:c'est parfait et n'a pas à changer....
C'est pour cela,donc, qu'il ne suffit pas de faire" bien" quand on aime quelque chose et qu'il ne suffit pas de le faire"très bien":il faut que cela soit "mieux"
(selon le cœur) que ce qu'il y a de meilleurs....Il est donc parfaitement égal
que ce soit bon ou mauvais:il faut,uniquement,que ce soit bon selon la raison du cœur.....C'est donc ça la vraie beauté,celle qui vient du cœur... Bg)
Et celle-ci est ce qui est le souverain-bien,ce qui fait que tout ce qui vient d'un bon cœur est bien,est bien fait....
Avec mes salutations distinguées,Brezing-Hamm
je suis tout à fait d'accord, d'ailleurs sachant qu'hiltler à fait ce qu'il a fait par conviction, il a donc suivit son coeur, ce qu'il jugeait comme étant bon et bien, qu'il a fait son oeuvre!Citation:
Et celle-ci est ce qui est le souverain-bien,ce qui fait que tout ce qui vient d'un bon cœur est bien,est bien fait....
le coeur est au-dessus de bien et du mal, c'est sûr!et malheureusement cela fait qu'il n'est pas au-dessus de l'erreur.
:yingyang
Je suis d'accord à cette nuance près que l'on a beau savoir faire quelque chose si l'on aime pas le faire on le fera à mon avis mal s'il n' ya pas nécessité de le faire bienCitation:
Posté par Brezing-Hamm
Pour moi aimer une chose n'est pas "plus" que bien la faire mais simplement deux aspects différents.Citation:
Posté par Brezing-Hamm
Encore une fois je suis d'accord, l'amour est une notion absolue alors que le bien et le mal sont relatifs, mais rien empêche l'amour d'orienter une chose vers le bien ou le mal.Citation:
Posté par Brezing-Hamm
Citation:
Posté par Brezing-Hamm
Pour une fois que c'est pas moi qui me contredit dans mes réponses ;)Citation:
Posté par Brezing-Hamm
Bref, au final je suis d'accord pour dire que l'on fait bien ce que l'on aime faire, mais ma question était plutot de savoir si on en vient à aimer faire une chose parcequ'on la fait bien.
Salut Bryand,Citation:
Posté par Bryand
Pour moi la réponse à ma question est que l'on en viendra à aimer une chose que l'on sait bien faire parcequ'elle nous apportera satisfaction, mais à l'inverse on peut aimer faire une chose mais ne jamais la faire bien malgré tout nos efforts (ou du moins n'être jamais content de ce que l'on fait).
Sinon pour ma part j'aime deux arts et demi.
- Le premier dans mon coeur est la poésie (j'avais d'ailleurs poster quelques compos sur ce site mais sous un autre pseudo), mais ma relation avec la poésie est spéciale, j'aime à écrire car c'est pour moi une libération, mais d'un autre côté on a beau me dire que ce que je fais est pas trop mal et qu'avec un peu de travail je pourrais publié un recueil je m'y refuse car pour écrire des textes tels que ceux que j'ai écrit jusqu'ici il faut que je sois dans un état de douleur et je me refuse à rechercher volontairement cet état pour pouvoir pondre des poèmes à la chaîne. Aujourd'hui j'éssaie un autre style de poésie me permettant de m'évader et même si ils ne valent pas grand chose j'y prend un grand plaisir.
- Le deuxième est la création graphique, mais à l'inverse de la poésie qui est pour moi très personnelle, je suis incapable de créer graphiquement si ce n'est pas pour rendre service à quelqu'un... (site internet, pochettes de cd...)
- Enfin le demi art restant est le jeu de go qui pour moi relève réellement de la création quand l'on est plus totalement débutant
Au plaisir de vous lire
adrien.
Je ne réponds pas à ta question initiale, j'ai envie de rebondir sur l'écriture.
Enfant on m'a refusé cette voie, ces "chemins de perdition" que sont les arts.
Aujourd'hui depuis quelques mois, j'écris.
Une idée, une reflexion, et les mots sortent à toute vitesse. De les avoir enfouis, étouffés, refoulés, de nier l'évidence c'est un vrai feu d'artifice.
La souffrance,la douleur c'était avant. Elles m'ont nourrie, mûrie. Des années ténèbres, pour arriver à la lumière. Une délivrance. Je pense que sans ce mal de vivre, sans cette sensibilité à fleur de peau qui nous brûle, sans ces expériences de laideurs abjectes, nous ne pourrions pas écrire de belles choses.
Chacun nous avons notre propre chemin, c'est le mien. Sais pas si ma réponse est au bon endroit?
Tchô Adrien,
Tu devrais peut-étre essayer par exemple un peu voir les blogs, par exemple avant de faire les conclusions...et laisser tomber les arts, propablement. pour le dessin je suis incapable de me souvenir qu'est-ce qui est venu avant, une certaine satisfaction, une reconnaissance (ce n'est pas pareil), une certaine facilité ou le plaisir? Et quel plaisir est venu d'abord? Du matos, de la représentation de quelque chose ou du geste? D'un concept risqué qui a marché? Quf, impossible de dire, trop loin. Et pour ma fille, j'ai regardé de dehors. Je peux déduire que c'était la trace, mais peut étre c'était le toucher ou goût de crayon dans la bouche?
M'ouais, le goût! La cuisine sera plus facile:
J'ai commencé bricoller les p'tits plats parce-que je n'avais rien de bon à manger, si je me souviens bien. La gourmandise et la frustration de premiers résultats m'ont obligé de m'améliorer, pis j'ai découvert quelque chose comme une Cause de la bouffe, un patrimoine qui ne doit pas se perdre, les esprits des ancétres animès dans les casseroles mangent par les bouches des invités, héhéhé, et je tiens le deuil de la vache à cause des oignions un peu trop grillés dans la goulache de mon père...oh, mème lui serait content, mais ce n'est pas exactement ça, jamais, pis les cadavres, les sucres et les graises c'est tout salissant, non, en général je n'aime pas; mais peut-on aimer ce qu'on doit faire? (peut on aimer un travail pour le travail ou la vision d'un résultat et la contrainte gàchent nécessairement le plaisir? A comparer: les joies d'un coup just pour le fun et de la baise obligat0ire* de vendredi.)
...
Aaaah, la douce paresse, il n'y a qu'elle que j'aime toujours.
Par exemple maintenant je déconne sur un forum à la place de dessiner un portraitt d'un chien. Est-ce que je paresse bien?
Je n'ai pas envie d'établir les régles pour un jugement de valeur qui pourrait transformer ma paresse dans un travail, donc je m''en fiche et c'est trèès agréable.
Heuréca! Je suis doué pour la flemme, donc je suis paresseux.
Le talent avant le plaisir de la fraude.
Et avec les filles c'était pareil...au fait non. Je les adorais toujours, enfin pas toutes, ma petite cousine dans les pieds, ... :)
La moralité:
houlala, houlala, il ne faut jamais se marier.
* gato
GRRR, ce gif imputé dans les textes au mépris de la typo par ce filtre amusant
comme toutes les blagues genériques est de plus énormement laid.