Poème allégorique

REVEIL ALLEGORIQUE

Mardi sept heures quarante huit
Je vais encore être en retard
Hier j’aurais pas dut prendre une cuite
Maintenant je marche au radar.
J’aimerais pouvoir rester
Dans ces draps si agréables ;
Au fait pourquoi aller étudier ?
Aller mettre les pieds sous la table
Et ne plus faire qu’écouter
Le prof débiter ses conneries.
Non ;finalement je suis mieux dans mon lit.
Je me rendors…

Le réveil sonne trop fort ;
Il marque la fin de mes rêves psychédéliques
Me sort de mes délires alcooliques.
Le réveil sonne trop fort
Il réveillerai un mort ;
Maudit boîtier satanique
Qui prend un plaisir sadique
A m’extirper si violemment
De mes rêves bien décadents…
Comme je les aime…
J’y libère mes pulsions,
Y laisse parler ma folie,
J’y contemple mes passions,
Hum, le meurtre est si joli,
Si joliment obscène,
plus pur que le jardin d’éden
c’est l’amour de ma vie,
l’amour de ma mort
qui me hante quand je dors,
qui me poursuis jusque dans mes rêves aigris.

Le réveil sonne trop fort.
La vie est cruelle
Et la mort est si belle,
Un trou noir béant,
Empli de liberté
Je l’attends depuis longtemps
Qu’elle vienne enfin m’emporter,
Que je puisse prendre un peu de repos ?
Et vous quitter le sourire aux lèvres.
Pour l’instant je suis touché par la fièvre
La sueur perle sur ma peau
Et me brûle, me brûle,
Alors je hurle
Et j’attends patiemment ma sauveuse
Celle qu’on appelle la grande faucheuse ;
Je lui dois l’infini,
lui adresse un vague merci
et elle m’emmène
je n’ai aucune peine.
Est-ce cela la mort ?

Le réveil sonne trop fort…

la vie est pleine de surprise...

j'ai moi aussi lu ton poème...sans vouloir sombrer dans les banalités qui ont déja dut etre dites,je le trouve tres touchant...n'écris que ce qu'il y a dans le fond de ton ame et le fond de ton coeur...

merci de tes parole
mai n'oubli pas que l'imprevisible retse probable la vie vaut le coux! alors leve toi et vas faire qqchose de te mains quitte cette vie morose pour le parfum d'une rose... a Tryo