Citation:
De même pour l'humain, sa vie n'est pas un bien (ni un mal) pour lui en tant qu'humain. Elle est infligée. Par qui ? Pour quoi ? Comment ? Bonnes questions, mais sans réponses (à part quelques renseignements boudhistes sur le karma et la réincarnation mais qui ne répondent que sur une partie du comment).
Même problème. Pour moi, la vie est un bien... En quoi le fait qu'elle lui soit "infligée" empêche que ce soit bien ou mal? (d'ailleurs, le mot "infligée" connote plutôt un mal; mais j'y comprend le fait que l'homme ne choisit pas de vivre. En ce dernier sens, je suis d'accord. Mais la question demeure posée).
Citation:
Le bien, le mal ne sont réels que dans le ressenti. Dans l'émotion.
Ils permettent une évolution de la connaissance (donc de la science) mais pas une évolution de la raison. Ces deux là ne font qu'engendrer d'autres biens et/ou d'autres maux.
Ah. Là je suis d'accord pour dire que le bien et le mal sont d'abord connus sensiblement. Mais pourquoi réduire leur appréhension à la connaissance sensible?
Citation:
Et si deux plantes distinctes profitent différemment de l'eau, il en va de même pour l'enseignement envers l'humain. Ainsi, l'effet qu'aura un bien ou un mal sur une personne déterminée n'est pas quantifiable.
L'exemple sommaire du coup de pied au c.. en est une illustration. Il porte en lui cette double fonction qui fait le mal dans un premier temps (encore que..) et peut-être salvateur dans une période postérieure. (jeu de mot laid, mais pas fait exprès).
L'autre exemple inverse et connu de certains parents aisés financièrement lorsque leur progéniture se voit gavée de cadeaux toute l'année, développant ainsi des sentiments contradictoires qui vont de l'individualisme au dégout, de l'insensibilité au don à la suffisance capitaliste, etc....
Vous passez insensiblement d'un plan à un autre, me semble-t-il. En effet, vous mettez en avant dans le premier exemple un certain mal sensible (celui de la punition) en vue d'un certain bien plus élevé (celui de l'éducation, de la moralité de l'enfant). De même dans le deuxième, une abondance de biens sensibles altèrent finalement le jugement...