L'orgueil des ignorants !
Ce pourrait être un joli titre pour des mémoires d'holocauste...
s'enorgueillir d'ignorer la haine pourrait être un titre non fumeux, ni fumiste....ce serait peut-être encore espérer de l'humanité.....:ntt
Oui et non...Tout dépend.
Faire de la philosophie, sans références extérieures c'est éffectivement hasardeux. Dans le meilleur des cas c'est de la méditation (et encore là aussi il y a des règles établies par d'autres), dans le pire on s'efforce de réinventer l'eau chaude, mais en tiède...Par contre la fac de philo est l'école de la spéculation, de l'abstraction virevoltante certes, mais abstraction quand même. Tout devient motif à digression. On y apprend en fait, à utiliser les outils de la pensée préétablie, comme on apprend à utiliser le mouvement simple de chaque pièce d'échiquier, pour mettre au point un mouvement global, qui va contrecarrer ou mettre en difficulté celui du contradicteur.On s'enferme dans la joute, et la quête d'une quelconque forme de vérité s'éfface, pour laisser place à la virtuosité technique, et au savoir livresque.La complexité d'une pensée, ou du moins de sa présentation devient sujet d'admiration."Il est formidable, je n'ai rien compris". On complexifie à l'envie des sujets de réfléxion tout à fait anodins, qui tiennent plus du sociologique que de la philosophie, sujets que tout un chacun est amené à vivre PRATIQUEMENT dans sa vie,(le mariage, le travail, les violences urbaines etc...) jusqu'à les rendre incompréhensibles, et donc admirables.Nous sommes dans l'anti-philosophie, voilà pourquoi elle n'ouvre plus aucune porte.La philosophie telle que la pratiquaient les grecs par exemple, était antithétique de cela. Relisez les dialogues platoniciens. Pas de mots techniques, des mots simples, des raisonnements décortiqués, pour que tout un chacun, et non uniquement l'INITIE, puisse aborder des questions énormes, et fondamentales, comme la mort, l'âme ou pas, l'amour, le politique.Plus tardivement, Descartes a utilisé le même processus dans ses "Méditations métaphysiques", mais en partant d'un raisonnement par l'absurde..."Et si tout était faux".Nos philosophes d'aujourd'hui sont des compilateurs ou des sociologues, à part peut être Onfray qui fait un éffort vraiment philosophique, mais à mon avis en se plantant.La philosophie n'est pas un postulat, mais une conclusion intermédiaire.Il ne faut pas croire que les philosophes de l'antiquité, l'envisageait comme une discipline autonome. Elle était le résultat de l'étude des sciences, de la pratique religieuse, de la pratique du politique, de l'art, de la culture physique, et de la PRATIQUE quotidienne de notre humanité, de l'éxpérience vécue (passions, désirs etc...). Alors, et alors seulement ils élaboraient une pensée philosophique qui leur était propre, tout en la nourrissant de celle de leurs "maîtres".
Réponse Zwardoz, partie 3
Au travers des ces champs/chants, Je , en m'appropriant une "surface" sans cesse renouvelée,vais pouvoir explorer les sous constantes de l'éxistant (JE). Je reviens une fois de plus à ma vision EGOcentrique.
Mais dans le discours pur, votre distinction est trés interressante, et je m'aperçois, avec horreur, que j'en suis les grandes lignes en vous écrivant.
L'être en tant qu'existant (admission formaliste de ce qui est) "détermine" le champ/chant du possible, en tant que surface à découvrir, mais éxistante en tant que telle. Le JE observateur théorique; comme tout l'ensemble, peut alors effectivement être positionné par un regard extérieur en ayant une vue "globale", totalisante, du JE vis à vis d'un formalisme ETRE, au sens de ce qui est, ou de ce que JE admet ETRE. Tout cela biensûr en admettant que j'ai compris vos explications. Mais, le mobile réel, le JE de JE SUIS, sera toujours plus petit que le lieu du mouvement.
Mon souci, n'est pas celui du discours. Les philosophes de l'antiquité, se voient comme PROGREDIENTES.Des hommes qui ne doivent jamais cesser de progresser. Or le discours , tel que vous le présentez, c'est à dire le discours seul, me semble-t-il n'offre que difficilement des possibilités d'évolution réelles, puisqu'il ne prend pas corps, puisque le JE réel, ne se l'approprie pas, le JE auteur et explorateur des champs/chants n'set ici qu'une représentation formelle, dans une autre représentation formelle, toutes deux observées par un regard théorique.Un regard totalisant, et donc fini, au sens de délimité, non évolutif.
Alexandre Jollien (on pense ce que l'on veut de ses livres et assertions) a une phrase qui pour moi résume tout.
"La philosophie n'est pas faite pour tenir salon, elle est faite pour tenir debout". Maxime qu'il s'est admirablement appliquée à lui même, puisqu'il y a encore quelques années, il ne marchait pas, parlait difficilement et ne pouvait tenir un crayon. Et je suis d'accord avec lui sur un autre point. Il y a plus de poid et de sens dans l'acte philosophique, que dans le discours philosophique. Le "pousse toi de mon soleil" d'un Diogène le cynique face à Alexandre le grand, en dit plus, et en fait plus pour l'humanité, et pour la philosophie elle même, que cette joute d'arguments que nous menons, et que tout le monde oubliera. Cela ne veut pas dire qu'il faille réduire la philosophie spéculative à rien, ce qu'elle n'est pas. Mais sans le retour à JE, qui permet d'incarner le discours, elle n'a plus pour objet qu'elle même, et devient un inutile Ouroboros.
Elle tourne en autonome, dans un éspace temps théorique, ivre de la virtuosité de son propre discours (souvent passionnant d'ailleurs), et ne repousse plus les limites de son propre champ/chant d'investigation.
En faisant cela, elle se définit elle même comme close, et rares sont ceux qui de ce fait éprouvent encore la nécéssité de son éxistence...Et ça c'est navrant!!
REtrouver le lieu de rencontre du dicours théorique et de son expression dans le réel, dans le JE, devrait à mon avis, REdevenir la prochaine limite de son champ/chant d'investigation. Sinon elle va devenir AUTOsuffisante, et donc ce qu'elle est déjà pour beaucoup, INUTILE.
Et l'outil de raisonnement me direz vous (si si me direz vous:-)?
La géométrie en est un, et pas des moindres, mais cet outil n'a pas pour but la question du sens, et ne peut déboucher de ce fait sur une conscience, au sens d'attitude, de comportement, vis à vis de ce sens recherché.C'est ce reproche là que je faisais dans mon premier post, et c'est de là qu'est partie notre dialogue.
Et en cela, la philosophie reste l'outil absolu...Pour l'instant.
Car un marteau avec lequel on ne plante jamais le moindre clou REEL, est inutile. Notre chance avec la philosophie, c'est qu'elle peut encore faire de nous des PROGREDIENTES.
Bon ben voilà j'ai fini...Vous pouvez atomiser mes arguments:-)
L'orgueil des ignorants !
Citation:
la philo n'est pas militante ; elle vise surtout à modifier ce qui précède ; ce qui précède le vécu, les objets, les relations , humaines, ou non humaines, bref elle est dans ce qui précède
Je crois en effet que la philosophie sert à cela, ainsi que
Citation:
nous sommes a priori en démocratie
.. mais aucune véritable démocratie n'existe -nulle part-.
Tout système organisationnel est instauré de manière pyramidale :
- États, cités, églises, sports, écoles, associations, (mais pas seulement)...
Les mots on une valeur étymologique, après tout fluctue par la nature même du monde (univers et temps).
La philosophie est une explication à un instant T
Citation:
qu'elle est intellective, et que ce qui parait parler de l'être, de l'ontologie
.. et ne pas tenir compte de la gnosologie c'est faire abstraction de trop de choses..
Citation:
philosopher c'est apprendre à mourir
en tout et pour tout, en gommant en priorité l'ego, (doù naissent tous les mensonges enkystés) qui seul fait souffrir, sans souvent que nous sachions que c'est <Lui> seul, le fautif de biens des maux.
Enfin pensé-je !!!
L'orgueil des ignorants !
Citation:
Pourquoi donc pense-t-il,alors?....
parce qu'il est vivant en humanité, que l'on nommera sans doute autre, dans quelques temps encore...
sourire.... Shn:
L'ogueil des ignorants...
Citation:
LE mal ne sera donc jamais franc
C'est un point de vue, pas forcément exact.
Il y a le mal (douleur) physique, et le mal psychique (non descriptible, sournois, durable, pas analysé -sorte de mal à vivre)....
Le premier peut être une chirurgie sans anesthésie. C'est la douleur. Elle est vraie, incontestable.
Le mal psychique n'est pas faux, il est sournois - opposé à franc -
Citation:
Mais le mal existe "aussi"
certes, mais s'il est identifiable, on peut espérer le contrôler, le combattre le maîtriser....
C'est la définition et la reconnaissance des ces polarités (mal/bon/bien)..qui permet de définir ce que nous pouvons/entendons en faire.
Pourquoi la valeur qui est un principe (matériel, morale, ou psychologique <hégelien>), pouvant se préciser, se définir serait
Citation:
une chose se mesurant à son unité,
Peut-être ici, ramenez-vous la valeur au mot de vertu (pour la rendre unique et nommable !)
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Qu'est-ce que mentir ?
Il y a là aussi, différentes formes pour ce verbe et le mot en découlant : Le mensonge volontaire, dissimulateur, offrant une autre image de ce que pouvons réverbérer, transmettre, vouloir paraître, dire ne pas dire, etc...
Le mensonge inconscient, réflexe, qui préserve ; cet évitement de conservation animale, en l'homme ! <ce dernier sait pourtant que faire différemment était la rectitude, la vérité d'une décision pensée, mais il ne le pu>. C'est un mensonge par rapport à la décision qu'il aurait dû prendre.
Je suis tout, sauf Sartrienne, j'aurais trop à en dire, il en va ainsi pour sa compagne de BEAUVOIR..(mais cela c'est mon analyse personnelle)...
Je suis intéressée par ce que vous dites, je n'en comprends pas la dimension et ce flou me dérange. Pourriez-vous, si cela ne vous ennuie pas, reformuler votre affirmation de manière différente, afin que je puisse entrer dans votre texte !
Ne vous obligez pas cependant, mais j'aimerais vous comprendre !!
Bien à Vous.
L'orgueil des ignorants !
Rires immenses ! En effet....
Mais peut-être certains ne pensent-il pas aussi aisément - généralement - !
C'est que l'on peut espérer..... Shn: