commentaire Napoleon le petit

Bonjour a tous voila j'ai un commentaire a faire sur Napoleon le petit de Victor Hugo et principalement sur la partie du portrait
A partir de "Le grand talent de M. Louis Bonaparte, c’est le silence."

Je pense avoir degager l'idee principal qui est selon moi
"Comment et par quels moyens victor hugo parvient il a critiquer Napoleon III"

Avec pour plan

Partie I La critique de l'homme
Partie II La critique de l'homme politique et de sa façon de gouverner

Qu'en pensez vous? Existe il un meilleur plan
Me suis je totalement trompé dans ma première analyse?
cordialement

Bounes

Bonsoir
Il serait bon de nous dire où s'arrête le texte à commenter
:)
Joseph

A oui desole c'est plus pratique donc mon texte commence avecla phrase suivante:

Le grand talent de M Louis Bonaparte, c'est le silence

et

se termine avec:

Les proscriptions continuèrent, sans decret

et merci de m'aider

bounes

Voici le texte pour ceux qui vodraient s'exercer:
Le grand talent de M. Louis Bonaparte, c***8217;est le silence.
Avant le 2 décembre, il avait un conseil des ministres qui s***8217;imaginait être quelque chose, étant responsable. Le président présidait. Jamais, ou presque jamais, il ne prenait part aux discussions. Pendant que MM. Odilon Barrot, Passy, Tocqueville, Dufaure ou Faucher parlaient, il construisait avec une attention profonde, nous disait un de ses ministres, des cocottes en papier ou dessinait des bonshommes sur les dossiers.
Faire le mort, c***8217;est là son art. Il reste muet et immobile, en regardant d***8217;un autre côté que son dessein, jusqu***8217;à l***8217;heure venue. Alors il tourne la tête et fond sur sa proie. Sa politique vous apparaît brusquement à un tournant inattendu, le pistolet au poing, ut fur. Jusque-là, le moins de mouvement possible. Un moment, dans les trois années qui viennent de s***8217;écouler, on le vit de front avec Changarnier, qui, lui aussi, méditait de son côté une entreprise. Ibant obscuri, comme dit Virgile. La France considérait avec une certaine anxiété ces deux hommes. Qu***8217;y a-t-il en eux ? L***8217;un ne rêve-t-il pas Cromwell ? l***8217;autre ne rêve-t-il pas Monk ? On s***8217;interrogeait et on les regardait. Chez l***8217;un et chez l***8217;autre même attitude de mystère, même tactique d***8217;immobilité. Bonaparte ne disait pas un mot, Changarnier ne faisait pas un geste ; l***8217;un ne bougeait point, l***8217;autre ne soufflait pas ; tous deux semblaient jouter à qui serait le plus statue.
Ce silence, cependant, Louis Bonaparte le rompt quelquefois. Alors il ne parle pas, il ment. Cet homme ment comme les autres hommes respirent. Il annonce une intention honnête, prenez garde ; il affirme, méfiez vous ; il fait un serment, tremblez.




Machiavel a fait des petits. Louis Bonaparte en est un.
Annoncer une énormité dont le monde se récrie, la désavouer avec indignation, jurer ses grands dieux, se déclarer honnête homme, puis au moment où l***8217;on se rassure et où l***8217;on rit de l***8217;énormité en question, l***8217;exécuter. Ainsi il a fait pour le coup d***8217;État, ainsi pour les décrets de proscription, ainsi pour la spoliation des princes d***8217;Orléans ; ainsi il fera pour l***8217;invasion de la Belgique et de la Suisse, et pour le reste. C***8217;est là son procédé ; pensez-en ce que vous voudrez ; il s***8217;en sert, il le trouve bon, cela le regarde. Il aura à démêler la chose avec l***8217;histoire.
On est de son cercle intime ; il laisse entrevoir un projet qui semble, non immoral, on n***8217;y regarde pas de si près, mais insensé et dangereux, et dangereux pour lui-même ; on élève des objections ; il écoute, ne répond pas, cède quelquefois pour deux ou trois jours, puis reprend son dessein, et fait sa volonté. Il y a à sa table, dans son cabinet de l***8217;Élysée, un tiroir souvent entr***8217;ouvert. Il tire de là un papier, le lit à un ministre, c***8217;est un décret. Le ministre adhère ou résiste. S***8217;il résiste, Louis Bonaparte rejette le papier dans le tiroir où il y a beaucoup d***8217;autres paperasses, rêves d***8217;homme tout-puissant, ferme ce tiroir, en prend la clef, et s***8217;en va sans dire mot. Le ministre salue et se retire charmé de la déférence. Le lendemain matin, le décret est au Moniteur.
Quelquefois avec la signature du ministre.
Grâce à cette façon de faire, il a toujours à son service l***8217;inattendu, grande force ; et, ne rencontrant en lui-même aucun obstacle intérieur dans ce que les autres hommes appellent conscience, il pousse son dessein, n***8217;importe à travers quoi, nous l***8217;avons dit, n***8217;importe sur quoi, et touche son but.
Il recule quelquefois, non devant l***8217;effet moral de ses actes, mais devant l***8217;effet matériel. Les décrets d***8217;expulsion de quatre-vingt-quatre représentants, publiés le 6 janvier par le Moniteur, révoltèrent le sentiment public. Si bien liée que fût la France, on sentit le tressaillement. On était encore très près du 2 décembre ; toute émotion pouvait avoir son danger. Louis Bonaparte le comprit. Le lendemain 10, un second décret d***8217;expulsion devait paraître, contenant huit cents noms. Louis Bonaparte se fit apporter l***8217;épreuve du Moniteur ; la liste remplissait quatorze colonnes du journal officiel. Il froissa l***8217;épreuve, la jeta au feu, et le décret ne parut pas. Les proscriptions continuèrent, sans décret.

Vous pourriez commencer par lire:
http://www.philagora.net/auteurs/hugo2.php


Bonsoir
Tout d'abord je m'interroge sur la pertinence de votre plan
Pouvez-vous affirmer que V Hugo ditsingue l'homme de l'homme politique?
Derrière un masque d 'homme politique n'y aurait-il pas un homme sans grandeur . homme: un tout indissociable? Hugo ne reproche-t-il pas fondamentalement à Napoléon le petit de ne pas les distinguer. Petit car animal politique plus qu' homme politique d'une politique? Une politique pour lui et non pour tous? Basse parce qu'articulée exclusivement par une générosité restreinte .

Ne faudrait-il pas distinguer votre plan et celui du texte? Ce qui ne vous dispense pas d'indiquer le plan du texte si vous en voyez un.

Voulez-vous suivre un ordre linéaire?
Serait-il préférable de prendre deux perspectives d'étude comme axes de votre travail? (voir ce qui est souligné plus haut)

Ne seriez-vous pas plus fidèle au texte, ce faisant?

Est-ce que cela vous aide?
Joseph
A bientôt

=> http://www.philagora.net/auteurs/hugo.php

Si j'ai bien compris selon vous il faudrait que je parte sur une premiere partie la critique de l'homme, la critique de sa politique celle d'un homme avare de pouvoir?

Ce n'est qu'une suggestion.
A vous de voir si une étude rigoureuse du texte vous permet de justifier cette perspective comme un des axes de votrecommentaire....
La méthode , vous devez en être l'auteur.

A vous de choisir vos axes
Cherche-t-il à prouver, à démontrer?
Lancez-vous

:)

Rappelez-vous que la générosité restreinte se manifeste, de manière naturell' par le mensonge et la dissimulation, par la contadiction entre ce que l'on fait et ce que l'on dit explicitement ou ce que l'on laisse entendre par une conduite ( par ex dans le texte: au tiroir avec les projets abandonnés)

Hugo cherche à prouver et à démontrer:
prouver c'est renvoyer à des faits (voir l' affirmation:"Machiavel a fait des petits. Louis Bonaparte en est un" ) (relever tous les faits) ou des dires: soulignez les contradictions.Prouver c'est toujours
ramener à une expérience)
démontrer c'est déduire (voir la dernière affirmation) (relevez la rigueur des enchaînements)
Il me semble qu'il y a dans votre texte ces deux axes

En fin du travail vous pouvez toujours vous demander si à trop prouver on reste crédible....

J'ai donc decide de partir sur le fait que Hugo souhaite demontrer a ses lecteurs que Louis napoleon Bonaparte est une menace pour la france, d'une part par sa façon d'etre et d'autre part par sa façon de gouverner en tant que president et que cette epoque de presidence annonce des lors sa volonter finale de gouverner seul

et en ouverture je partirai sur le fait que plus tard LNB n'a pas etait que nocif a la france mais lui a apporté beaucoup de chance dont le fait de son rayonnement mondiale

qu'en pensez vous?

Oui
Il croit peut-être démontrer , en fait il croit prouver

Il a une certaine objectivité si les dires, les conduites, les faits sur lesquels il s'appuie sont avérés.
Mais il est impossible d'extrapoler sur ce qu'il en sera car le poids des responsabilités , le pouvoir change et pousse celui qui en a la charge à donner le meilleur de lui-même.

Dès lors je vous conseille de rester nuancé dans votre conclusion et toujours laisser sachance à l'auteur qui, après tout n'est pas un historien, même s'il en est témoin.
Bon travail
Joseph

http://www.philagora.net/ph-prepa/la-paix/index.php