l'être-jeté ?
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l'être-jeté ?
par terre?:^)
Mais s'il n'y a justement pas de terre, à part en soi...???:Hel)
Voici, brut de décoffrage, histoire de décoller : :ls)
« « « « « « « « « « « «
.....Dans un tout autre ordre que celui des objections de Frege ou de Russel, on peut trouver chez Hegel sa pensée de l’être élaborée dans la critique qu’il fait de la réfutation kantienne de l’« argument ontologique ».
Dieu est ce qui pour Hegel ne peut être conçu sans l’être, l’être étant la détermination la plus pauvre et la plus abstraite de toutes. Abstraction pure, négatif absolu, l’être n’est rien, l’être est le non-être, et les deux sont des abstractions aussi vides l’une que l’autre. Penser l’être, c’est penser (Parménide).
Le devenir est le passage de l’être dans le non-être, et inversement. Ce passage est unruhig (« inquiet, agité »), c’est pourquoi le devenir est die Unruhe in sich (« l’inquiet en soi ») et non l’unité de l’être et du non-être. Comme unité, donc comme arrêt, le devenir — qu’on nommerait ici plutôt « devenu » — est précisément le DASEIN.
L’Aufhebung (« relève ») de l’être et du non-être est le Dasein. C’est ce qu’exprime l’article 88, 4 de l’Encyclopédie :
« L’être en devenir, c’est-à-dire l’être un avec le rien, et le rien un avec l’être, ne sont qu’évanouissants ; le devenir s’abîme, par sa contradiction en soi, dans l’unité où l’un et l’autre sont surmontés (aufgehoben) ; son résultat est ainsi l’être-là (Dasein). »
« « « « « « « « « « « « « « « « «
Bon courage !
Jean-Luc Marion, qui a succédé à Emmanuel Levinas à la Sorbonne et à Paul Ricoeur à l'Université de Chicago, a profondément marqué la philosophie française de ses trente dernières années par une oeuvre située à la croisée de l'histoire de la philosophie, de la théologie et de la phénoménologie.
Son travail théologique, inauguré par L'idole et la distance (1977) et poursuivi dans Dieu sans l'être (1982) a consisté à interroger la possibilité d'arracher la pensée de Dieu à l'horizon de la question de l'être et à l'idolâtrie métaphysique qui la sous-tend : la "mort de Dieu".
Des mots, des mots, parce que "le langage est la maison de l'être" ? Qu'en est-il de l'expérience insigne de chacun avec son être-là. Que deviennent les mots alors ? :eek: A qui est-ce que ça parle, et comment ça parle ?
Si tu t'écoutais, serait-ce trop réel ? :)
Tu es sensée être l'être-là donc paas d'expérience avec lui.
Autrement dit.Citation:
Provient du message de Dao
Si tu t'écoutais, serait-ce trop réel ? :)
Un couple s'enlace, chacun se coule dans la sensation, puis la quintessence de "Critique de la raison dialectique" leur apparaît en un éclair fulgurant (*): "mmmh..."
Etre là, présent.
Un couple s'enlace comme deux bouts de bois et gerbe: "ce ressenti m'interpelle quelque part au niveau du vécu".
"Dasein", re-présentation.
Clic-clac, le cadavre a trouvé son cercueil, schizo-analyse de toute urgence: Heidegger va entrer au NSDAP. :)
Tu es l'expérience, tu la vis.
Néo entre dans le corps du flic pour l'exploser...
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(*) humour - qui ne rime pas avec amour pour des prunes :hello:
"critique de la raison dialectique" de sartre? Lu c'est plutôt: "ah mais tu m'objectives sal-pard! Tu me érifies alors lâche moi ou alors on se prend la tête espèce d'amour contingente!"
Être-le-là, oui. S'entendre. Wirbel ?
Soit tu développes, soit je t'envoie l'ambulance :)
L'être-jeté. Être-le-là. Se-tenir-en-soi-vers-le-dehors. Le sens de être c'est exister. Oui, mais quand on pose la question du sens de exister ? Serait-ce se projeter, en étant toujours déjà ? Il ne faut pas poser la question sinon les ambulances débarquent...? Un passage de Michaux, des "Passages" :
"Cet inapaisable hurlement, des heures, des jours durant, que rien, qu'aucune menace, aucun pourparler n'arrêteront. Ce hurlement sans fin, ce hurlement spécial du vent par vagues et par reprises et damnés crescendos nous provoque, nous oblige nous-mêmes à hurler. Si encore il y avait une raison, mais impossible d'en trouver une. Cette machine à nous coudre à des fous qui courent et qu'on ne voit pas est la plus haïssable qui soit."
"Haïssable", vraiment ? Persuadée que non, persuadée qu'exister est "surmontable". Les minutes défilent, le temps, l'horizon comme ouverture ?
Je te renvoie à un fil d'Ariane: "Erotisme et passion amoureuse", "Croyant et philosophe...", "Lisez moi", "Raison et déraison" et "Qu'est-ce que c'est que ça".
Ensuite, tu vois... :)
Dasein
Les existentiaux et les transcendentaux
Le souci mais aussi l'autisme, l'autisme d'un dialogue ici présent où les intervenants ne savent pas échanger, sauf à se balancer des noms d'auteurs, des titres d'ouvrages, des pages célèbres...
Le Dasein, être joué, l'homme joue au dé et Dieu retient les coups. gagnants. Dieu comme superviseur de l'Etre et l'Etre comme résultat du Dasein et le Dasein comme champ d'épreuve de l'homme, à travers les existentiaux... j'ai tout dit il me semble !
Et toi Dao, VITRIOL comme tu dis, qu'attends-tu, divin séraphin pour redresser la barre, ô, avatar de Mahasiah...
Dasein, être en partage, pour gagner ensemble, sous reserve que les règles soient connues et accpetées
Merci de vos mots, il y en a de très parlant, il y en a qui confirment mes craintes en venant ici, d'autres me rassurent beaucoup. Maintenant, être, expérience, exister... Une montagne de questions à formuler, laisser le temps de trouver les mots.
Ce que l'on vit ressemble à un prodigieuse accélération.Citation:
Provient du message de Fulcanelli
Et toi Dao, VITRIOL comme tu dis, qu'attends-tu, divin séraphin pour redresser la barre, ô, avatar de Mahasiah...
Qui anéantit. Fait naître à d'autres niveaux.
Ca se vit. On est prêt ou pas.
Catherine, 25 ans, 20 minutes pour le "bébé".
D'autres crèveront sans jamais avoir rien vu, perclus de douleurs, d'ignorance et de résignation tirant à vue sur tout ce qui peut le leur rappeler, genre :"dans le trou, je suis, dans le trou, je reste, fous-le-camp, tu pues..."
J'ai rien à vendre.
Et toi, Fulca, où en es-tu ?
Moi, peu importe, pas essentiel pour le débat qui se joue ici. Je suis dans le trou on va dire. Ou dans le tunnel. La différence est qu'au bout du tunnel il y a la Lumière.
Je jette souvent ma vie à la tête des gens.
Juste pour leur montrer que c'est de la vie et rien d'autre.
Rien de plus simple.
Pas besoin des clés qu'ils ont cachées, ça sert à expliquer après.
Vis d'abord, la lumière, tu te la prendras en pleine poire.
La "petite mort", c'est la plus épouvantable.
On ne sait pas où on va, mais on sent qu'on va crever.
Puis cette mort débouche sur une naissance.
On ne s'est jamais senti aussi bien de sa vie.
"Je suis" est le fruit de l'incarnation, soit l'extériorisation de l'inconscient: "ça".
"Ca" fait sauter tous les verrous, les barrages, digues et autres canalisations pour allumer ton corps jusque dans ses moindres cellules, changeant jusqu'à la composition de tes plaquettes sanguines (voir Janov et Souzenelle).
Le temps de s'habituer au retournement sens dessus dessous, zou, tu repars dans l'autre sens. Paumé. Azimuté, y'a un pilote dans l'avion?
A chaque niveau: naissance.
Ce qui veut dire que tout ce que tu auras fait, compris, utilisé pour arriver jusque là ne te sert plus à rien: tu dois trouver autre chose, tu ne peux reprendre les marches qui t'ont conduit au premier étage pour monter au second.
Aussi es-tu "fait" aux suivants.
Il m'arrive des tas de trucs qui demeurent imperceptibles ou non signifiants pour d'autres alors qu'ils sont au même endroit que moi au même moment. Cela ne parle qu'à moi ou à ceux qui seraient dans le même état que moi et dans les parages.
Cela commence par le traitement de choc: Nega (le coup) transforme métanoïa en méta-noïa, que l'on atteint en dépassant l'anéantissement, la terreur, la douleur et la parano dans lesquelles ce "toucher" soudain et venu de nulle part te plonge, gouffre abyssal dont tu n'émerges qu'immense radar en quasi-transe hypnotique, le plancher de l'auto-conservation troué et toutes antennes dressées.
Le moindre pet de mouche te fait bondir et t'accrocher au plafond, lequel sera bientôt le plancher de l'étage que tu vas exploser: à peine oses-tu remettre le nez dehors que le tintamarre des alarmes de voitures, de supermarché et des cloches d'église renvoie Kundalini en sens contraire. Elle rapplique à donf et tellement fort que ton crâne en craque. Tu lis bien: craque. En pleine rue, parmi les gens qui continuent de vaquer à leurs occupations. Surréaliste. Fou. Les cloches sonnent, et alors ?
Ben, je perds la raison...
Parce que t'es tout seul, que tu comprends que dalle et que tu peux rien communiquer à personne: y'a rien à dire ni à montrer. Ce qui ne serait pas encore sorti de l'extériorisation qui t'a mené au "je suis" rapplique au pas de charge: la gamberge en personne, dernier bastion du règne d'Ego, sa couronne, la domination.
Culpabilité, interrogations, rébellion... Le combat cesse vite, faute de combattants: ne pouvant rien ramener à rien, inférer, déduire, imaginer, penser, échaffauder, ta raison est inopérante. Après n'avoir eu plus rien à penser, là voila incapable de fonctionner, tout court. Tu es dépassé, voilà tout.
K.O.
Tout est pulvérisé.
Tout.
Il ne reste rien nulle part.
Traversé de part en part, sans plancher ni plafond, Nega te laisse brisé, embroché, kaputt.
C'est le but: tu ne peux que vivre ce que tu vis.
Je répète: tu ne peux que vivre ce que tu vis.
La re-présentation est terminée: rideau.
Pis, tu te déplies, fatalement... Croissance.
L'oeil intérieur, au-dessus de la pyramide, s'ouvre, et celui de Big Brother se referme. Plus d'oeil dans la tombe qui regarde Caïn. Et, de regarder, on apprend à voir. Au et par le coeur, 4e chakra, pas la bibliothèque rose du second.
L'horizon du monde est franchi, Ego anéanti a fait place à soi en totalité, le passage est celui de la Porte des Hommes et s'appellera désormais Pâque... Shiva a détruit l'ignorance, "petite mort", renaissance et croissance Fast and Furious.
Après, c'est plus sweet.
T'es prêt à te jeter ?
Un reiki, c'est plus cool...
Le dasein... OUI, mais seulement froid au petit déjeuner!
Ouf, ça parle, ça parle, forum parlant. Les mots s'alignent, résonnent. On ne peut pas être près à se jeter... puisqu'on l'est déjà, on peut choisir de faire avec ?
"Ce que l'on vit ressemble à un prodigieuse accélération.
Qui anéantit. Fait naître à d'autres niveaux.
Ca se vit. On est prêt ou pas."
L'accélération parle beaucoup. Pas de non retour, poussé vers l'avant. Le chemin se fait de plus en plus court, on a l'impression d'aller de plus en plus vite, c'est ça. Le glourps.
"Le moindre pet de mouche te fait bondir et t'accrocher au plafond, lequel sera bientôt le plancher de l'étage que tu vas exploser: à peine oses-tu remettre le nez dehors que le tintamarre des alarmes de voitures, de supermarché et des cloches d'église renvoient Kundalini en sens contraire. Elle rapplique à donf et tellement fort que ton crâne en craque. Tu lis bien: craque. En pleine rue, parmi les gens qui continuent de vaquer à leurs occupations. Surréaliste. Fou. Les cloches sonnent, et alors ?
Ben, je perds la raison..."
Perte, perte, et si c'était trèsor découvert, qu'il ne faut pas crier trop fort parce que les ambulances... certes... ça dérange, ça dérange, on n'aime pas être dérangé, bousculé, dans sa vie arrangée en équilibre précaire, ses habitudes raisonnables, bla bla bla.
Aïe je me sens. Aïe je suis là. Un des moyens de supporter son crâne qui craque serait-il de savoir que d'autres vivent le leur craquant aussi. Zeus... un peu comme pour la mort, et on efface le "un peu comme"...
Tous sur "Qu'est-ce que c'est que ça?"
Exusez moi mais c'est quoi l' êtrelelà:? ou l' êtrejeté:?
Voir "qu'est-ce que c'est que ça?". Lis ce qui est écrit, pas ce que tu en penses :).
De retour, bonjour à tous ! :) :flower:Citation:
Provient du message de enricomino
Exusez moi mais c'est quoi l' êtrelelà:? ou l' êtrejeté:?
Cher enricomino, je ne suis pas la plus « calée » pour te répondre, mais le sujet m’intéressant, voici ce que je t’ai trouvé pour répondre à ta question, après recherche avec les mots "jeté au monde" (copié-collé - mon prof = encarta):
« « « Heidegger ..... 1 L’analytique existentiale ... Penser l’être dans ses multiples variations, telle est pour Heidegger la tâche du philosophe, reprenant à son compte les propos d’Aristote (Métaphysique : « l’Être se prend en de multiples acceptions »). Il convient de renouveler cette pensée dont la métaphysique s’est arrogé le privilège du questionnement — ou, plus précisément, d’en retrouver les fondements.
La question fondamentale que soulève Heidegger est donc celle du sens de l’être, qui se transformera par la suite en question de la vérité de l’être. Le projet heideggerien est, à ce titre, une radicalisation de la phénoménologie telle que l’a développée Husserl. Pour accéder à l’être, Heidegger pose le concept du Dasein, « être-là » : le porteur du sens de l’être, celui à travers qui l’expérience de l’être advient (da : « là », en situation).
Cette compréhension de l’être peut être atteinte par l’entremise de l’« analytique existentiale », examen par le Dasein de ses propres catégories constitutives (existentiaux).
La structure fondamentale du Dasein possède ainsi trois composantes.
D’abord, l’« être-jeté » au monde (Geworfenheit) définit le Dasein dans la factualité, comme étant « toujours-déjà-là » dans l’existence (Existenz), et en même temps toujours en pro-jet, tourné vers l’avenir.
Pro-jet de soi dans l’existence, être-au-monde, le Dasein est constamment en proie à la tentation de déchoir dans l’inauthentique, qui lui fait manquer la compréhension de la finitude qui lui est constitutive : son « être-pour-la-mort ». La découverte de la finitude, marquée du sceau de l’angoisse — Angst, modalité unificatrice du Dasein — ; qui est angoisse devant le néant, coïncide avec celle de la temporalité. Le temps devient ainsi la catégorie fondamentale du Dasein. Et comprendre la finitude, c’est pour l’homme prendre conscience de son destin, de la « possibilité extrême » de son histoire, qui est la mort.
Enfin, le Dasein est toujours un « être-avec », « être-auprès-de » (Sein bei) : il est ainsi toujours déjà en relation avec d’autres étants, présence à l’autre, être humain et « ustensile », qui constituent l’Umwelt, « le monde autour ».
La tâche de l’analyse existentiale consiste donc à mettre en lumière l’être-au-monde ; révéler l’être-au-monde dans sa temporalité ; distinguer le temps comme sens transcendantal de l’être… » »»
Cette histoire de finitude et de mort, ça ressemble effectivement à ce que j'avais ressenti lors de mon petit "voyage" (fil "qu'est-ce que c'est que ça")
à suivre....
Bonjour douce primavera,
merci pour ton petit résumé mijoté au petits oignons.:)
Je vais réfléchir à ton problème éxistentiale de Dasein.
Je pense, qu'il ne s'agit pas de réfléchir sur le Dasein, mais d'être le Dasein. Car il en va de l'être, de l'être-jeté. Et bientôt notre être-pour-la-mort se conrétisera. Tempus fugit inexorabile.
Primavera,
Merci. Ai lu ce que tu as vécu et décrit dans "qu'est-ce que c'est que ça". Oui, l'impression de lire mon propre vécu. Tes mots parlent.
C'est cela. C'est.
Le mijoté aux petits oignons (et huile d'olive ;) ), enricomino, ce serait plutôt cette suite, petit remaniement perso, après synthèse de ce que m’ont apporté nos récentes discussions. Je n’ai pas eu le temps de fignoler, alors je te le livre comme c’est venu.
« C’est quoi l’être jeté ? C’est cet être de chair qui éprouve des besoins charnels, des désirs, des émotions, des sensations mais qui est aussi capable de pensées, possède la capacité de raisonner, ainsi qu’une conscience. A sa naissance, il se trouve là, jeté au monde, parmi les vivants, un peu malgré lui, sans l’avoir préalablement demandé, et pourtant confronté à tout ce que son existence va exiger de lui.
Il va ETRE à la fois un être superficiel assujetti à des besoins physiques et matériels, ET un être plus intime et profond, à la fois pensant et conscient de lui-même (variable selon les individus) et soumis à des volontés, des pulsions instinctives et inconscientes, internes mais aussi externes (de la part du monde environnant). Ce monde extérieur le conditionne et lui impose d’être (au sens d’exister…ego) aussi aux yeux des autres, dans l’image que lui renvoie le regard des autres, tel un miroir.
D’après ce que je retiens du témoignage et des messages de Dao, pour « vibrer », pour ETRE pleinement, cet être de chair est nécessaire à l’autre être, fait de pensée. Nous avons besoin du corps, de nos sens, de ce qui fait notre condition humaine, besoin de vivre sa vie, de s’y éprouver, de s’y ACCOMPLIR.
Mais il ne faut pourtant pas se laisser dominer par cette vie matérielle, ce corps, par cet ego, être existentiel qui, si lui seul nous domine, ne nous tire que vers le bas (le pharaon qui se prend la « grosse tête », qui se prend pour un dieu sur terre). Il nous faut à la fois « des racines et des ailes… »
Nous avons aussi besoin d’aimer, aimer l’autre, sorte d’énergie indispensable pour prendre l’ «envol », pour « être » vraiment (atteindre le « Je suis »), pour saisir le Vrai. Car aimer l’autre, notre prochain, c’est notre seule possibilité charnelle d’aimer Dieu et de l’atteindre (enfin ça je ne sais pas si Dao l’a dit, en tout cas c’est moi qui le dis).
Rien n’interdit le plaisir charnel – « faites l’amour pas la guerre » – suffisant pour procréer (quoique vaut mieux un préservatif..), mais pour être pleinement en « je suis » il faut en plus aimer avec amour ou mieux avec passion, car seul le véritable Amour nous rapproche de Dieu... » »
Dao… j’espère que je t’ai un peu compris et que je n’aurai pas tout faux, zéro.
:le-st1) :yingyang
Laure,Citation:
Provient du message de laure_21
Primavera,
Merci. Ai lu ce que tu as vécu et décrit dans "qu'est-ce que c'est que ça". Oui, l'impression de lire mon propre vécu. Tes mots parlent.
C'est cela. C'est.
Ce serait bien qu'à ton tour tu nous en dises un peu plus de ton vécu personnel, dans quelles circonstances et de quelle manière tu as pris conscience que tu n'étais qu'un "être jeté au monde" ... pour la finitude et la mort ....:fused:
Sûrement pas, Primavera. :)Citation:
Provient du message de Primavera
(...) Dao… j’espère que je t’ai un peu compris et que je n’aurai pas tout faux, zéro.
:le-st1) :yingyang
Un soi parle à un autre soi, quel que soit le moi de chacun, c'est ça l'universel.
Mes mains au-dessus de la tête de Catherine, y'a pas de mots, mais relation, participation, com-préhension muettes, quasi immédiates: vibration, consonance. Et pour partager ici, je puise dans ma plus grande certitude, ce que je vis.
Tu fais pareil: tu comprends dans la mesure où tu com-prends.
Alors, si je peux me permettre un avis, si tu comprends, tu as déjà com-pris, partagé, participé par ta vie même, laquelle augmente l'éclairage: lumière :).
A propos: Catherine et moi ne nous connaissions pas du tout. Nous nous sommes rencontrés "par hasard" après un concert et, une trentaine de minutes plus tard, nous étions au resto où elle et sa bandes de potes voulaient se rendre. Le reiki a eu lieu là, en pleine foule: le resto était plein à craquer... :)
Vous employez tous des mots composés: être-le-là, ex-ister.
Au cours d'une de mes nombreuses réflexions est sortie l'idée lumineuse de l'état à atteindre, je vous livre cette idée brut:
con-cu-piscent .
A part l'odeur, étymologiquement, ça dit quoi? :)
Mais l'exercice vaut le détour: plus tu dé-composes, plus tu composes...
Ben dans le dictionnaire il y a marqué qu'un concupiscent est une personne qui a un penchant à jouir des biens terrestres, particulièrement des plaisirs sensuels, et ca vient du latin concupiscere qui veut dire désirer.
Voilà moi je suis un con-cu-piscent :)
Creuse encore.
Con= avec
Cu=
Piscere= ? ou cupiscere ?
Le sens est au bout, comme la pièce d'or au fond de l'eau (dans le Grand Bleu, évidemment) :)
Mon dico ne fait pas pipi loin, mais il dérive concupiscent de concupiscens, participe présent de concupiscere, désirer ardemment (au sens chrétien), lui-même venant de cupere, désirer.
J'espérais mieux...