En réponse au message de Gian
Citation:
Provient du message de Gian
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Cela signifie-t-il que le raisonnement philosophique n’est que de type inductif. C’est un mouvement, à coup sûr, mais il y a aussi, peut-être le retour à l’individuel. Par là, si tu me suis, tu définis la pensée philosophique comme une dialectique sociale...
...Très intéressant. Mais si je peux poser quelques objections … les problèmes simples de la vie quotidienne engage l’affectif, me semble-t-il . Est-ce le cas pour les problèmes dits « philosophiques » ? Par ailleurs, il serait intéressant de voir en quoi l’affect interfère dans notre pensée rationnelle, dans nos démarches logiques. [/B]
« Cela signifie-t-il que le raisonnement philosophique n’est que de type inductif. C’est un mouvement, à coup sûr, mais il y a aussi, peut-être le retour à l’individuel. Par là, si tu me suis, tu définis la pensée philosophique comme une dialectique sociale. »
Bien entendu il peut y avoir un retour à l’individuel, mais avec une transformation dans la nature de ce qui est reçu.
De raisonnement dynamique le concept devient signe et ainsi s’incorpore au langage de la pensée du sujet qui l’utilisera à exprimer une nouvelle conception dynamique…
Pour moi la pensée philosophique n’a rien a voir avec une dialectique sociale sauf que malheureusement pour nous, pauvre humain, il nous ai impossible de percevoir le réel tel qu’il est. Aussi notre perception du réel est complètement assujetti à la perception de la communauté culturel auquel nous appartenons.
Je pourrais affirmer qu’au fond nous vivons tous dans une hallucination collective…
Ce qui serait une clef d’interprétation du phénomène de marginalité voir une cause de l’internement psychiatrique.
Il faut se confronter aux autres cultures pour que cette vision s’impose d’elle-même.
Pour en revenir à ma vision de l’acte de philosopher, pour moi il s’agit d’une démarche d’humanisation.
« Très intéressant. Mais si je peux poser quelques objections … les problèmes simples de la vie quotidienne engage l’affectif, me semble-t-il. Est-ce le cas pour les problèmes dits « philosophiques » ? Par ailleurs, il serait intéressant de voir en quoi l’affect interfère dans notre pensée rationnelle, dans nos démarches logiques. »
En fait je ne faisais pas seulement référence à l’affectif mais plutôt pour rester dans le sujet, justement au sujet dans son ensemble (origine de l'affectif).
Vaste sujet que ta question.
D’ailleurs toute une littérature se consacre à ce processus.
Dont entre autre le secteur de la psychanalyse.
Quoi que je ne perçoive pas ma connaissance et ma compréhension de l’œuvre de Lacan comme autre chose que superficiel.
Il me semble être le premier à intégrer la philosophie dans son discours de praticien.
Et cette attitude qui m’inspire l’idée que depuis Freud et Lacan, on ne peut plus ignorer que parler du monde c’est parler du sujet.
Ce qui bien étendu est bien plus lourd à porter que le monde…
En quelques sortes, c’est par réflexibilité des phénomènes que nous pouvons intégrer le discours psychanalytique a celui du philosophe.
Ce qui m’amène à penser que le sujet est présent dans chacune de nos formulations, voisin immédiat du mystère qui nous entoure.