petit commentaire partiel à ce vaste sujet ..
A la lecture de l’intervention de bourino2001, je n’ai pas décelé que «défendre les valeurs françaises » faisait dans ses propos allusion à « valeurs de droite », ni de gauche d’ailleurs. Les « valeurs » de notre pays appartiennent selon moi à la France entière, ces valeurs dites républicaines qui se sont forgées au travers de sa longue Histoire, avec toute la diversité de tendances politiques qui ont caractérisé ce pays, dont on peut au moins être fier qu’il soit du côté des démocraties et de la liberté instituée dans nos lois.
Je dirais que défendre les valeurs françaises s’inscrit plutôt dans une volonté de défense d’identité nationale, qui dépasse, et de très loin, ces bas clivages droite gauche auquel le peuple aurait tord de se livrer, sachant que pendant ce temps nos Hommes politiques de tous bords se serrent la main entre eux, se tiennent la barbichette, et se passent le pouvoir dans une alternance de connivence, ne visant en réalité qu’à maintenir la France dans le statu quo, écartant les réelles et profondes réformes dont elle aurait tant besoin.
Il est vrai que l’on a tellement entretenu dans notre pays le culte de l'assistanat "passif" et de la sécurité de l’emploi, que le goût du risque et de l’aventure de l’entreprise a entièrement disparu. Et se maintenir au sein de l’establishment étatique (ou local), à l’abri des efforts de compétitivité économique, devient l’unique ambition qui anime les hommes politiques, ainsi que petits et grands fonctionnaires.
C’est cette situation qui entraîne tous ces mensonges et ces hypocrisies. On nous cache aujourd’hui le grave déclin de notre appareil administratif français, ce service dit « public » qui n’en n’a plus que le nom. On se cache aussi les véritables raisons du déclin - dont on ne vient d’entrevoir qu’un faible prélude au travers de la fameuse « hécatombe »... où chacun se renvoie pitoyablement la balle - certains allant bien sur jusqu'à accuser les soucis de « rentabilité » (reportage télé sur l'hôpital), alors qu’au contraire c’est parce que ce système ne se soucie pas des coûts qu’il est en déclin.