Bonjour
Des internautes assidus me demandent de remettre ce post
L'auteur en a exigé la disparition
J'invite ceux qui ont des questions à les poser
Bien cordialement
Joseph
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Bonjour
Des internautes assidus me demandent de remettre ce post
L'auteur en a exigé la disparition
J'invite ceux qui ont des questions à les poser
Bien cordialement
Joseph
Beau sujet que je vais proposer à mes étudiants
J'ai bien aimé la patience de Joseph et son effort pour nous amener à penser
Pour le plan qu'il proposait,( rapprochement, éloignement , rapport des concepts) il m'a été utile dans des concours.
J'ai recopié la phrase de Guyau à laquelle je n'avais pas pensé:
"Tantôt le plaisir correspond à une forme particulière et superficielle de l'activité (plaisir de manger, de boire ...), tantôt il est lié au fond même de cette activité (plaisir de vivre, de vouloir, de penser....): les utilitaristes se sont plu à considérer la première espèce de plaisir; l'autre a une importance supérieure." Guyau, Esquisse d'une morale, page 90
Tout me semble tourner autour de l'activité (=> Aristote?)
J'espère que nous n'en resterons pas là, Joseph
Guyau distingue deux espèces de plaisirs
Qui peut cerner le fond de l'activité auquel est lié le plaisir, sera bien lancé pour son devoir!
Donnons des pistes:
Pour Aristote, le plaisir est ce qui accompagne, ce qui couronne l'action réussie. Vous pouvez dans l'Éthique de Nicomaque lire ce qui concerne l'amitié et le plaisir (Livre IX).
PLaisir de vivre, vie réussie (joie=> Bergson)
Lélette
Oui
Je pense aussi que le plaisir disparaît ( post coïtum homo tristis est) , alors que le plaisir de vivre peut durer.
Un plaisir qui peut durer, est-ce encore un plaisir?
(Bergson: la joie c'est chaque fois que la vie a réussi)
En fait plaisir est difficile à définir. Plaisir= agréable Agréable= plaisir
La principale difficulté: qu'est-ce que cela est "vivre"
Quel est le rapport à l'activité du plaisir de vivre
Peut-on opposer plaisir et plaisir de vivre coom la passivité ( la conscience engloutie) et l'activité ( la conscience au sommet de l'attention à l'instant?
Plaisir de vivre dans le temps et de le surmonter?
:)
Bonjour
Je crois bien comprendre comment éloigner et rapprocher les concepts
mais comment les mettre en rapport, sous quelle perspective?
Car enfin si on les éloigne au point d'en faire des étrangers n'estce pas produire un devoir mal lêché?
Merci de m'aider, même si le devoir est rendu
Clé, clé
:gloup:
Bonsoir à ceux qui veillent!
Plaisir de vivre de s'en aller, s'en aller: utilisez largement Mondo de Le Clézio, ( ou mieux Le chercheur d'or! )mais du plaisir aussi on peut dire qu'il s'enva, s'en va...comme la parole des vivants . Plaisir de vivre dans la recherche de la liberté, plaisir de vivre dans le pur exercice de cette rechercje....
Epouser le mouvement du plaisir dans la finalité circulaire d'une activité:
=> Rousseau des promenades du rêveur solitaire
Et peut-être et surtour : Camus, Noces , Le Désert
Voilà de quoi nourrir une réflexion qui animerait la troisième partie?
Bien Cordialement à tous les oiseaux de nuit
Joseph
L'action en prépas
http://www.philagora.net/l-action/index.php
Bonjour
Le plaisir serait le but d'une finalité linéaire de l'action, à l'infini, puisu'il disparaît au moment où on l'atteint,, et le plaisir de vivre serait la saisie effective d'une finalité circulaire de l'action
Ce texte de Joseph devrait t'aider
"A une finalité linéaire, Rousseau substitue une finalité circulaire.
Stratégie. Provoquer une réaction de l'homme contre la passion qu'exerce sur lui l'action de la société. Revenons sur Les rêveries du promeneur solitaire.
La promenade joue le rôle d'un paradigme: sa finalité est circulaire: on revient toujours au point de départ un peu comme dans la course de l'ancien "theos" qui revient sans cesse à son point de départ. La promenade nous permet donc de concevoir ce que peut être une finalité circulaire.
La rêverie consiste à jouir à partir de ce qui est donné. Pas d'action = pas d'altération. Finalité circulaire = restauration, règne du dictamen de la conscience, retour à l'instinct divin: "L'instinct moral m'a toujours bien conduit."
L'action relève alors non plus de fins données par la société mais du sujet agissant selon ses principes: Rousseau, le Newton du monde moral selon Kant. Renversement.
Solitaire parce que, il a compris que l'action finalisée venait de la société et que cela représentait une perte de soi dans l'altération.
La société commandait, pas l'homme! Selon le schémas:
société => regard d'autrui => action pour se distinguer => paraître au détriment de l'être.
L'action finalisée n'a donc pas pour origine la nature, l'être en soi, mais la passion exercée sur l'homme: l'homme subit le regard d'autrui qui commande son action.
Le solitaire retrouve sa paresse naturelle, son existence d'être libre qui jouit du moment, délivré qu'il est d'une société par l'action de laquelle il souffrait, il supportait un "travestissement", un engagement dans une voie qui n'était pas sienne." Joseph Llapasset
Clair, non?
Phillippe