Pour une théorie philosophique du temps.
Les changements d'année sont propices à penser au temps parce que c'est très marquant de ce dire hier on était en 2003 et aujourd'hui on est en 2004... Aujourd'hui 2003 n'est plus alors qu'hier 2004 n'était pas encore...
Avec ce simple exemple, ne pourrait on pas dégager une tentative de définition du temps? Le temps apparait là où il y a changement d'être(mouvement).
Mais comment concilier l'dée métaphysique que tout ce qui existe a des dimensions spatiales et temporelles absolus et la tendance de certains physiciens à vouloir dire qu'elles sont purement relatives?
Pour résoudre ce problème ne doit-on pas introduire une mesure appelée ontologique, qui dirait qu'une chose avant d'être mathématiquement rapportée à une référence choisi par nous, est déjà ontologiquement déterminée
Pour construire une théorie philosophique du temps, il nous faudrait alors trois choses:
-La chose mesurable
-La mesure réelle, ontologique, selon laquelle cette chose est effectivement mesurée, déterminée dans la nature.
-La mesure humaine, dont nous nous servons à la place des mesures de la nature pour déterminer à notre pont de vue les mesures physiques.
Petite précision de physicien
Lorsqu'on dit que le temps est relatif, il faut préciser que c'est son écoulement qui est relatif, c'est à dire que deux chronomètres étant en mouvement les uns par rapport aux autres et qui mesurent chacun dans leur référentiel 1 seconde ne mesurent en fait pas la même durée, et ceci parce qu'être à des vitesses différentes suppose qu'à un moment ou à un autre les chronomètres ont subi des accélérations relatives les uns par rapport aux autres, ces accélérations étant à l'origine de la distorsion de leur espace-temps de référence
Autre précision, tout n'est pas relatif dans l'univers, et c'est justement du constat de l'invariance de la vitesse de la lumière, quel que soit le référentiel dans lequel on mesure cette vitesse, qu'einstein déduisit que la variable d'ajustement fût non pas la vitesse de la lumière mais l'espace-temps lui même
Il existe d'autres invariants dans l'univers: La permittivité du vide, les constantes de Bolzmann, de Planck etc.
Tout n'est pas relatif
Pub --> Voir mon site:
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Quant aux spéculations de Heidegger, je me garderai bien de porter un jugement, je ne connaîs pas son oeuvre, génial semble-t-il
Entre la métaphysique et la physique, je placerai enfin les démarches suivantes: La morale, la religion, la philosophie. La métaphysique est selon moi cette frontière de la philosophie au delà de laquelle notre raison n'a plus aucune prise. C'est pourquoi la réflexion métaphysique est une démarche de haut vol, périlleuse, qui peut justifier la construction et la cohérence d'un système de pensée, et à ce titre il ne peut y avoir une métahysique mais des métaphysiques
Affaire à suivre ...