Jusqu'où la pensée scientifique va-t-elle faire face à la pression des concepts grammaticaux?
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Jusqu'où la pensée scientifique va-t-elle faire face à la pression des concepts grammaticaux?
Peux-tu développer ou expliquer la question? Je sens quelque chose d'intéressant derrière...
Idée de sujet, objet, complément... Transposé aux concepts scientifiques
La quantique remet tout ça en cause et tant mieux...
Tu veux parler de ça ?
Nous pouvons dire, d'une façon générale, que le point de vue scientifique est toujours un point de vue rationnel, ou du moins qui prétend l'être, et toute connaissance qui se tient dans le domaine de la raison, est proprement une connaissance d'ordre scientifique.
Lephenix
quelle pression des concepts grammaticaux?
pourquoi en particulier la pensée scientifique?
...Et un premier pas peut nous amener à mille lieues de là ou l'on croyait aller !
Le point de vue "scientifique" moderne n'est fondé sur aucun principe, pas même rationnel, et n'est limité que par la sottise d'individualités proclamées "savant", "qui ne veulent pas que l'on sache plus ou autrement qu'eux" (Joseph de Maistre).
Ainsi, cette conception étroite et bornée de la réalité s'est érigée en "système", aussi, il est plus approprié d'identifier ces "savants" modernes par un nom qui convient mieux à ce particularisme : des "scientistes".
Ce qu'ignorent nos "scientistes", c'est que la grammaire, au lieu de se présenter comme un simple ensemble de règles paraissant plus ou moins arbitraires parce qu'on en ignore les raisons, ainsi que cela se produit dans les langues occidentales, se base au contraire sur des conceptions et des classifications qui sont toujours en rapport étroit avec la signification logique du langage.
Il existe un science de l'articulation correcte et de la prononciation exacte, impliquant, avec les lois de l'euphonie, la connaissance de la valeur symbolique des lettres; dans les langues traditionnelles, en effet, l'usage de l'écriture phonétique n'est nullement exclusive du maintien d'une signification idéographique, dont l'hébreu, l'arabe et le sanskrit offrent également l'exemple.
Nous pouvons donc reformuler la question : Jusqu'où la pensée "scientiste" va-t-elle faire face à la pression des concepts grammaticaux ?
Et y répondre : jusqu'à, ou plutôt, dès l'apparition de ces mêmes concepts grammaticaux, pourvu, bien entendu, qu'ils soient d'ordre traditionnel, car dès lors, cette "esprit scientiste" sera dévoilé pour ce qu'il est vraiment : une absurdité.
Il est étrange, et remarquable, de constater que, la plupart des questions posées ont leur réponse... dans la re-formulation de la question.
Lephenix