Fondement de l'existence de lois scientifiques...
Je voudrais soumettre une question qui me taquine
à votre sagacité.
La loi est à la base de toute théorie scientifique.
Elle permet d'explique les expériences passées,
d'en prédire de futures et en cas de désaccord,
d'invalider la théorie.
Cependant, à bien y réfléchir, je ne trouve aucune
raison valable de supposer que l'univers est régi
par des lois. On peut certes supposer un dieu.
Mais si on écarte cela, l'autre option: dire qu'il n'y
a simplement pas de lois me paraît problématique.
Comment explique-t-on alors le caractère prédictif
des lois scientifiques ?
Il ne s'agit pas savoir pourquoi il y aurait des lois,
mais plutôt d'essayer d'esquisser des justfications
à leur présence.
Prynn
Re: Fondement de l'existence de lois scientifiques...
Citation:
Provient du message de LIcares
Je voudrais soumettre une question qui me taquine
à votre sagacité.
La loi est à la base de toute théorie scientifique.
Elle permet d'explique les expériences passées,
d'en prédire de futures et en cas de désaccord,
d'invalider la théorie.
Cependant, à bien y réfléchir, je ne trouve aucune
raison valable de supposer que l'univers est régi
par des lois. On peut certes supposer un dieu.
Mais si on écarte cela, l'autre option: dire qu'il n'y
a simplement pas de lois me paraît problématique.
Comment explique-t-on alors le caractère prédictif
des lois scientifiques ?
Il ne s'agit pas savoir pourquoi il y aurait des lois,
mais plutôt d'essayer d'esquisser des justfications
à leur présence.
Prynn
Selon Nietzsche, la loi est un concept scientifique mais qui ne saurait définir la réalité de l'univers… en effet, la Nature "est", c'est-à-dire qu'elle est en elle-même nécessité. Elle n'est pas régie par des lois dans la mesure ou le mot-même de "loi" signifierait que ces lois puissent être transgressées.
Après, par rapport au problème de trouver des justifications à cette théorie, elles ne peuvent à mon sens qu'être empiriques. En constatant par exemple le déterminisme scientifique. Malheureusement, la preuve ultime n'existera jamais, à moins de sombrer dans la métaphysique.