Espace pour poètes en herbe, artistes et créateurs.
Fait-elle la morte ? Est-ce une des feintes Ou Défunte ? Optimo
La journée effaçait ses dernières clartés, endormait ses ultimes instants de vie. La nuit s'illuminait alors, de toutes ses astres, et accordait à la terre cette douceur de par un firmament lacté. Je m'étais faite belle ce soir là, mes yeux s'allumaient de hâte. J'étais vêtue d'une longue robe...
Petite tête blonde au sourire d'ange Aux yeux en miel Aux mains qui tremblent J'ai parfois peur de tout dire Et tu t'en vas, n'existe plus S'en va et me laisse S'en va et caresse La main d'un autre...
la jeune fille bleue peignée d’or de mer de mort l’amour en linceul de poussière mélodique sur le murmure des mystères impénétrables troubles calmes l’océan anonyme
« Un enfant vit attristé Dans ce monde de violences et de guerres Sur le calme et la douceur de la nature il laisse son regard voguer Appel irrésistible de la Terre Dans ce monde de violences et de guerres Il pleure sur ces beautés que l’homme ne sait plus admirer Appel irrésistible de la...
RE/NAISSANCE… … Je ne fais que la regarder Les cheveux dans le vent On dirait les chants du crépuscule Qui viennent donner un autre concert Rien ne semble l’atteindre Elle est là Elle est ailleurs… !
Je viens d'apprendre que je fais des apparitions dans les songes de mon ange gardien, à plus de 1000 kms de moi.... Cela me fait immensément plaisir.... J'adore voir ses yeux briller sous l'effet du bonheur... Qu'y a t il de plus beau que l'amour dans les yeux de son amour....Même si la différence...
Mon vieil ami, l’ennui… Les jours sommeillent… Sous les hésitations muettes des vents de février. Le jardin attend au détour d’un brouillard. Dans le sofa profond d’un salon endormi Les heures de sursis, le beau temps de l’ennui… Drapée de souvenirs et de...
ATTENDS, JE VIENS… ! …Patience amie de l’autre frontière Je dois m’éloigner des écueils Refaire un autre cheminement Relire mon tableau de bord Pour déloger les anciennes aiguilles Et retrouver une certaine boussole Oubliée dans son coffret… !
Comme une boule de tonnerre au creux de l’estomac, j’aime l’amour, j’aime l’enfer mais eux ne me veulent pas. Que pourrais-je bien y faire moi qui n’ai que deux poings, bien serré quelle misère dans mon costume de lin. Fils rosé de cette terre mon étoile s’est éteinte, dès ma naissance amère au...
Je pose des mots sur tes souffrances, Mes écrits abondent à ton coeur comme des ambulances dont la vue rassure ton esprit anxieux qui a vite fait de peindre en noir l'étendue des cieux l'espace d'une minute tu te sens moins seul(e) la vie cesse un instant de te souler, les perles occulaires...
L’homme un beau jour pris de remords S’étonna de sa production, Et la larme de sa déception Sur son front s’écoula d’automatiques efforts… « Qu’avons nous inventé ? » Osa-t-il s’écrier, Les époques anciennes s’instruisaient sans buts édifiants, L’apparence surplombait l’efficience, Et...
Voici... un appel contre la guerre en Irak. L'Homme nage sur la côte Est C'est une belle journée Les problèmes ont été indexés Le rythme de la vie vient de lâcher du leste Le temps passe et le soleil se couche Te voilà en pleine mer D'ici, on ne voit plus la Terre
Ciel de Flandre. Le ciel de Flandre est comme un rêve sans horizon, Et qui ondule, furieux, retenu en sourdine, Une palpitation coléreuse ravine Les labours aux senteurs de pluie où l’air est bon. Aucune haie et aucun chant. Tous les oiseaux rompus Nichent au creux des blessures...
Forêts... Champs, collines et prairies Dépotoir de l'humanité Mélange d'air, d'eau, et de saleté Les forêts geignent Les oiseaux dans leurs chants se plaignent Des comportements irresponsables Déplacés, inhumains, blâmables La terre, les cieux et l'air, Enveloppés dans un linceul gris
Tu… Je te regarde Tu ne me vois pas Je te parle Tu ne m’entends pas Je te frôle Tu ne me sens pas J e t’aime mais Tu ne le sais pas.
Cœur du vent Quand je puise mon inspiration au cœur du vent, Bien des choses inhabituelles, je ressens ; Alors, je me laisse porter par les sensations, Jusqu’à en oublier mon corps et mes passions. Je brise toutes les chaînes de ma raison, Pour que l’âme s’envole au-delà de l’horizon ;
Je boi en dépit du bon mot Plus qu'il n'en serait des maux. Je leve la coupe , en invite la lune Que sié malin se belle amertume Je boit au plaisir de sa fortune Son regard comble mon infortune. L'infortune ennivrante de mon ombre S'invite à ce banquet solitaire
Gris-Nez au matin… Au plus massif du granit Je sculpterai tes courbes marines Les goélands d’un coup de plume Garderont ton souvenir lustré Et le flot se ruant Très loin sur les falaises Le vent sifflera ta chanson
Silence A cette date que tu penses. Qui ne te panse pas A cette fille qui danse, en marge du calendrier A cette mort aux yeux, cent fois dans l'autobus A ces deux mains, sans toi... Qui sèment des soleils Et qui te font chanter
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