Espace pour poètes en herbe, artistes et créateurs.
La démence (Sonorité très Ferréenne) La démence c’est ça… C’est tout ce que je vois de sept heures à minuit Le jour qui se lève et sa mélancolie C’est le bouton pressé de la télévision C'est la mort en direct qui montre ses jupons Avec une folie… qui passe dans ma tête
La langue de statue La poésie, ou l’art couillon à formuler du désespoir... Un énoncé du pire… Le théorème d’une langue, non officielle, dressé comme un listing du malheur et de la rime… Et qui se prévaudrait académique ! Du verbe... Rien que du verbe, à mesurer du triste… L’ampleur...
Madame la poésie (version III) Ô ! Mon élue, ma muse, ma douce et passionnée, mon venin vénéré… Qu’en as-tu fait de ma braguette… Mais quel autre barbon n’aura su tant t’aimer… À quelle âme prochaine seras-tu morcelée… Quel autre mieux que moi, quel autre mal chronique, sous ta jupe...
Le mauvais vin La poésie n’est à personne, pas même à son auteur. Elle n’appartient qu’à celui qu’elle touche, celui qui la rencontre… Elle ne s’écrit pas comme un littérateur, un « va en lettres… Elle ne s’écrit pas, pour être lue, comme on boirait du mauvais vin, avec une belle étiquette, à...
Est-ce bien ici qu'il faut poster des zolis textes avec des rimes et tout et tout ? Je me présente ! Moi c'est moi... enfin "Je" voulaiT dire que c'est un autre qui est moi... Juste une question : A-on le droit de répondre aux textes d'autres membres par un de nos propres textes ? Chuhut...
Entends Entends comme un bruit d’ailes. L’inspiration me quitte à force d’impatience d’attente et de tiédeur. La transparence de ma solitude est ma seule compagne. Attends que je me signe avec un corps d’enfant Que viennent tous les mots, creusés d’une voix blanche. Et que...
On n'aime plus ! Et nous ne sommes plus de ce monde, nous ne le vivons plus, et c’est le monde qui nous vit… Nous sommes les spectateurs d’un monde qui survit et qui nous survivra, que par une envie de savoir… Un besoin de connaître où nous allons, juste à nous regarder nous regarder,...
A la Marée des solitudes Tu te souviens, La Solitude ? Tu te souviens, qu'on était toi et moi qu'une seule lueur, une unique passion, d'inséparables causes… Je n'ai plus la notion de l'heure, ni du mal, ni du bien, maintenant ! Et toi qui me disais «demain», nous serons mieux « d’hiers »...
Nuit nue Nuit rousse, nuit blonde ou brune Nuit des mille saveurs et de vierges ailées Aux quartiers sous la lune étoilés dans un rêve Nuit rauque sans sa voix Nuit d'un cri relatif au silence des roses Son bleu démaquillé des alarmes de jour
Au Printemps Des matins et des choses L’horizon qui repose En retard de l’heure. J’en ai fait ma raison J’en ai fait ma saison J’en ai fait ma maison
L’homme Un homme à confesser… ça te dit bien les choses Des péchés enfantés des plaisirs ingénus En des lieux musiqués ses augures de rose Des vertus à crier du bonheur secouru Un homme ça se voit… dans ses phrases, assisté Ca s’entend plein poumon dans ses lignes de fuite
La mer en bouteille D’une mer en bouteille à ses phrases d’errance J’en ai fait la chimie d’authentiques Espagnes Aux entames du jour en baisers de voyance Une amorce d’aimer sous un mât de cocagne
Le Passant J'ai les pieds d’un fauteuil dans deux croissants de lune Et des rêves à bascule en voyage immobile Des chemins de rousseur, des forêts, des musiques Et les pas d’un oiseau dans un livre d’étoiles J’ai le temps des lumières au pluriel de l’âme
La mer en bouteille Regarde-moi vivant regarde-moi longtemps Regarde-moi craquant, et cette mer abjecte On dirait un bateau sans voile, qui se bat Regarde-moi là-bas, les os déjà rongés De souvenirs à vendre Regarde-moi vieilli... Et de peur ...Et d’ennui
Je ne suis qu'un maçon, bâtisseur de rien, comme on céle des phrases et le dessin d’un œil devenue chair, qui te regarde là De tout au fond du mur. On se croit être deux et nous sommes dix mille. Peut-être même moins On se devine sans nos armes, on s’imagine bleu...
Métamorphose
Silence A cette date que tu penses. Qui ne te panse pas A cette fille qui danse, en marge du calendrier A cette mort aux yeux, cent fois dans l'autobus A ces deux mains, sans toi... Qui sèment des soleils Et qui te font chanter
Aux armes ! (Le mot "arme" signifie ici, le mensonge, les non-dits la fausse image de soi et que l'on veut montrer et qui n'est pas la notre) Je ne suis qu'un maçon, Bâtisseur de rien Comme on céle des phrases Et le dessin d’un œil devenue chair Qui te regarde là
Tu t'en iras longtemps, marcher sous les crayons ? La poésie, l’ami, je me la fiche à poil, je la décolorise, je lui balance des outrages à chevelure longue, et lui mets les accents que l'on prête à la lune, je la démajustule. J’injecte en guise de morphine des larmes en croco, à tout œil qui...
Dans tes cheveux Un je t’aime murmuré Sur ton front une caresse Un je t’aime des doigts Dans tes yeux une lueur Un je t’aime éternel Sur tes lèvres les miennes
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